mercredi 13 juillet 2016

Euro, "politiques", profits, petites affaires


Après l’Euro de foot : l’art de la récupération

 
Pendant les quatre semaines qu’a duré l’Euro de foot, c’était une petite performance de savoir ce qui se passait dans le monde, et même ce qui se passait ici, en France, à la simple lecture des quotidiens ou à travers les informations télévisées. Par contre, on ne pouvait rien ignorer des états d’âme de tel joueur, de telle équipe, et particulièrement de l’équipe de France. D’autant que les hommes politiques, qui se veulent des experts en tout, y sont allés de leurs commentaires. Et ils avaient micros ouverts en permanence pour proférer leurs banalités. Et comme les hasards de cette compétition avaient propulsé l’équipe de France en finale, Hollande, Valls d’un côté, Sarkozy, Le Maire, et quelques autres de l’autre, étaient prêts à glorifier la victoire qui aurait été celle de la France, autrement dit la leur. Un tir portugais a suffi pour dynamiter cette mise en scène. Cela n’a pas empêché Hollande d’inviter, comme prévu, les 23 joueurs et leurs dirigeants à déjeuner à l’Élysée

L’essentiel , dans le sport, et tout autant dans la politique telle que la pratiquent ces gens-là, n’est-il pas de savoir bien récupérer ?

 

Euro de foot : eux, ils ont vraiment gagné !

 
Non, il ne s'agit pas des Bleus, mais de la multitude de patrons grands et petits qui ont réalisé de bonnes affaires grâce au cirque footbalistique. Près de 1,6 milliard d'euros dépensés sur les chantiers des stades ; plus de 3 milliards de recettes en droits TV ou en dépenses diverses des supporteurs. « C'est une réussite ! », se félicitent ministres et affairistes. Et tous de saliver sur ce que rapporterait la tenue des jeux olympiques en France en 2024.

Le sport c'est la santé... des profits !

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