mardi 28 juin 2016

Argenteuil : travailleurs de la commune : extraits du bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux d'Argenteuil et de l'ex-Agglomération


C’est la catastrophe du côté des agents des écoles, chez les « Atsems » en particulier. Mais la riposte s’organise.

 La bonne école

Une grève est prévue à la fin de la première semaine de la rentrée pour mettre sur la table les revendications du service École.
Mais il y n’y a aucune raison de limiter cette grève à ce  service.
C’est dans tous les services que foisonnent les revendications.

L’enfer d’un couple d’enfer

Les camarades « Atsems » viennent de recevoir leurs nouvelles affectations pour la rentrée. Que cela leur convienne ou pas, c’est la même chose, ce n’est pas le problème « d’Elle et Lui ».
Après de savants calculs, selon des critères restés secrets, « Elle et Lui » bousculent nos vies, notre travail, les équipes.
Ça risque de se terminer comment ce « travail ni fait ni à faire »     « d’Elle et Lui » ?
Devant la mairie début septembre !
 
Ce l’on peut, un point c’est tout

Au vu des surfaces en augmentation, nettoyer les locaux, les jouets, cirer les surfaces, c’est mission impossible en deux semaines avec la réduction im-portante des effectifs dans les écoles maternelles.
Mission impossible, cela veut dire que ce n’est pas possible.
Et si ce n’est pas possible, cela signifie que l’on fait seulement ce que l’on peut faire.

Notre santé,  seule priorité !
Nous sommes dans les écoles maternelles pour nous occuper des enfants, un point c’est tout.
Pas question en plus de jouer les acrobates en faisant des travaux en hauteur, nous ne sommes pas « habilités » pour le faire.

 
Dans les crèches municipales, ambiance, ambiance
Pour la hiérarchie, parole d’aujourd’hui, le contraire demain

La municipalité essaie de toutes les façons d’aggraver les conditions de travail des agents des crèches.
Pour justifier cette aggravation dans le cadre de ses projets de réorganisation pour la rentrée prochaine, elle avance    de grandes justifications
« pédagogiques ».
« Quand tu veux noyer ton aide-puéricultrice, accuse-la de ne pas savoir faire le travail ». Un proverbe qui a actuellement la cote du côté des crèches.

Où la mesquinerie va se crécher

Dans les crèches mais également dans d’autres services, ce sont les directions ou la hiérarchie qui contrôlent les messages qui nous sont destinés. Lorsqu’il s’agit d’une information syndicale, pour un certain nombre d’entre elles, comme par hasard, elles oublient de nous la diffuser.
C’est mesquin. Alors, ne comptons pas sur ce moyen. Il y en a bien d’autres pour être informés, et bien plus efficaces.
 

La santé n’a pas de prix, d’autant quand le médecin le juge
Notre médecin familial, seul compétent

Un médecin arrête un agent du service École dont la santé l’exige. Celle-ci pense devoir travailler tout de même. Conséquence : un nouvel arrêt de trois semaines, cette fois incontournable.
Nous sommes malades, pas question d’accepter les pressions, à la maison !

Hippocrate rime avec non-apte

Quand on n’est pas apte, on n’est pas apte à reprendre le travail, quoiqu’en dise un Carabin.
Si ce Carabin vous dit de le faire, vous lui dîtes de relire son serment d’Hippocrate.

Pas le temps de faire un diagnostic

Le médecin du travail parti il y a maintenant un certain temps n’est toujours pas remplacé. On peut imaginer qu’il ne sera pas.
Un médecin pour 2500 agents, cela fait combien de minutes à consacrer à chacun ?
 

Nouvelles de l’hôtel de ville, une mauvaise, une bonne
Non aux pressions, non au harcèlement !

Pourquoi le matin, faut-il que, dans certains services de la mairie, il faille que nous allions à recu-lons au travail avec une boule au ventre ?
Nous allons travailler pour gagner un salaire, pas pour y perdre notre santé.

Ah…si tout se passait de cette façon

La hiérarchie comptait s’asseoir sur la santé des travailleurs chargés de la sécurité à l’entrée de l’hôtel de ville en les obligeant à rester debout. Elle a dû revoir sa… position.
On ne dira pas que cela s’est fait comme dans un fauteuil…
 

Manque criant de personnel
« Gaston, c’est l’application qui son, mais y’a     person pour y répond »

Affublé d’un prénom bizarre par « nos snobs » du 3ème, TellMyCity, une nouvelle appellation smart-phone permet aux habitants de transmettre à la Ville tout de ce qui ne va pas, en temps réel peut-on dire.
Belle application certes. Mais pour donner une solution aux réclamations, il faut combien d’embauche, à la voirie, à l’assainissement, bref dans tous les services ?
Plusieurs centaines, pour le moins.
Tiens, mais y avaient-ils pensé ?

 À la page… de l’exploitation

Dans les médiathèques, lorsqu’il manquait des agents dans l’un ou l’autre site, pour aller prêter mains fortes, cela se faisait au volontariat jusqu’à présent. Dorénavant, un planning obligatoire de remplacement est mis en place.
Pallier le manque de personnel en augmentant les contraintes des travailleurs, c’est la politique de la municipalité.

 

 

 

Les licenciements continuent

Ci-gît plusieurs postes supprimés

Le maire a fait sa petite cérémonie d’autosatisfaction pour les 50 ans du Conservatoire de musique avec pose de plaque à l’appui.

Dans le même temps, il y a des dégâts pour les agents du CRD dont le même est responsable.

Faire le grand écart, c’est être à côté de la plaque.

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