C’est
la catastrophe du côté des agents des écoles, chez les « Atsems » en
particulier. Mais la riposte s’organise.
Une grève est prévue à la fin de
la première semaine de la rentrée pour mettre sur la table les revendications
du service École.
Mais il y n’y a aucune raison de
limiter cette grève à ce service.C’est dans tous les services que foisonnent les revendications.
L’enfer
d’un couple d’enfer
Les camarades « Atsems » viennent
de recevoir leurs nouvelles affectations pour la rentrée. Que cela leur
convienne ou pas, c’est la même chose, ce n’est pas le problème « d’Elle et Lui
».
Après de savants calculs, selon
des critères restés secrets, « Elle et Lui » bousculent nos vies, notre
travail, les équipes.Ça risque de se terminer comment ce « travail ni fait ni à faire » « d’Elle et Lui » ?
Devant la mairie début septembre !
Ce
l’on peut, un point c’est tout
Au vu des surfaces en
augmentation, nettoyer les locaux, les jouets, cirer les surfaces, c’est
mission impossible en deux semaines avec la réduction im-portante des effectifs
dans les écoles maternelles.
Mission impossible, cela veut
dire que ce n’est pas possible.Et si ce n’est pas possible, cela signifie que l’on fait seulement ce que l’on peut faire.
Notre
santé, seule priorité !
Nous sommes dans les écoles
maternelles pour nous occuper des enfants, un point c’est tout.Pas question en plus de jouer les acrobates en faisant des travaux en hauteur, nous ne sommes pas « habilités » pour le faire.
Dans
les crèches municipales, ambiance, ambiance
Pour
la hiérarchie, parole d’aujourd’hui, le contraire demainLa municipalité essaie de toutes les façons d’aggraver les conditions de travail des agents des crèches.
Pour justifier cette aggravation dans le cadre de ses projets de réorganisation pour la rentrée prochaine, elle avance de grandes justifications
« pédagogiques ».
« Quand tu veux noyer ton aide-puéricultrice, accuse-la de ne pas savoir faire le travail ». Un proverbe qui a actuellement la cote du côté des crèches.
Où
la mesquinerie va se crécher
Dans les crèches mais également
dans d’autres services, ce sont les directions ou la hiérarchie qui contrôlent
les messages qui nous sont destinés. Lorsqu’il s’agit d’une information
syndicale, pour un certain nombre d’entre elles, comme par hasard, elles
oublient de nous la diffuser.
C’est mesquin. Alors, ne comptons
pas sur ce moyen. Il y en a bien d’autres pour être informés, et bien plus
efficaces.
La
santé n’a pas de prix, d’autant quand le médecin le juge
Notre
médecin familial, seul compétent
Un médecin arrête un agent du
service École dont la santé l’exige. Celle-ci pense devoir travailler tout de
même. Conséquence : un nouvel arrêt de trois semaines, cette fois
incontournable.
Nous sommes malades, pas question
d’accepter les pressions, à la maison !
Hippocrate
rime avec non-apte
Quand on n’est pas apte, on n’est
pas apte à reprendre le travail, quoiqu’en dise un Carabin.
Si ce Carabin vous dit de le
faire, vous lui dîtes de relire son serment d’Hippocrate.
Pas
le temps de faire un diagnostic
Le médecin du travail parti il y a maintenant un certain temps n’est toujours pas remplacé. On peut imaginer qu’il ne sera pas.
Un médecin pour 2500 agents, cela fait combien de minutes à consacrer à chacun ?
Nouvelles
de l’hôtel de ville, une mauvaise, une bonne
Non
aux pressions, non au harcèlement !
Pourquoi le matin, faut-il que,
dans certains services de la mairie, il faille que nous allions à recu-lons au
travail avec une boule au ventre ?
Nous allons travailler pour
gagner un salaire, pas pour y perdre notre santé.
Ah…si
tout se passait de cette façon
La hiérarchie comptait s’asseoir
sur la santé des travailleurs chargés de la sécurité à l’entrée de l’hôtel de
ville en les obligeant à rester debout. Elle a dû revoir sa… position.
On ne dira pas que cela s’est
fait comme dans un fauteuil…
Manque
criant de personnel
«
Gaston, c’est l’application qui son, mais y’a person pour y répond »
Affublé d’un prénom bizarre par «
nos snobs » du 3ème, TellMyCity, une nouvelle appellation smart-phone permet
aux habitants de transmettre à la Ville tout de ce qui ne va pas, en temps réel
peut-on dire.
Belle application certes. Mais
pour donner une solution aux réclamations, il faut combien d’embauche, à la
voirie, à l’assainissement, bref dans tous les services ?Plusieurs centaines, pour le moins.
Tiens, mais y avaient-ils pensé ?
Dans les médiathèques, lorsqu’il
manquait des agents dans l’un ou l’autre site, pour aller prêter mains fortes,
cela se faisait au volontariat jusqu’à présent. Dorénavant, un planning
obligatoire de remplacement est mis en place.
Pallier le manque de personnel en
augmentant les contraintes des travailleurs, c’est la politique de la
municipalité.
Les
licenciements continuent
Ci-gît
plusieurs postes supprimés
Le maire a fait sa petite
cérémonie d’autosatisfaction pour les 50 ans du Conservatoire de musique avec
pose de plaque à l’appui.
Dans le même temps, il y a des
dégâts pour les agents du CRD dont le même est responsable.
Faire le grand écart, c’est être
à côté de la plaque.
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