jeudi 30 juin 2016

Argenteuil : censure, pourvoi en justice en cours. Information et appel aux dons


On nous demande de diffuser l’information suivante C’est bien volontiers que nous le faisons Cette censure est inadmissible Elle doit être combattue.

 
Contre la censure du Maire d’Argenteuil

Appel à dons pour un recours en justice

 Chers amis,

Vous avez peut- être appris par la presse, ou par des réseaux associatifs, qu’en mai dernier M. Georges Mothron, Maire d’Argenteuil, a fait déprogrammer du cinéma municipal deux films présentés par deux associations indépendantes :

 
  • La sociologue et l’ourson d’Etienne Chaillou et Mathias Théry, présenté par « l’Association pour la Défense du Cinéma Indépendant des Films d'Auteurs et des salles d'Art et d'Essai » (ADCI), un film qui retrace, sous une forme originale, un an de débat national sur le mariage pour tous. Après avoir été sélectionné pour de prestigieux festivals, le film est sorti en salle le 6 avril 2016.

     . 3000 nuits, de Mai Masri, raconte l’histoire d’une jeune Palestinienne incarcérée dans une prison israélienne hautement sécurisée, où elle donne naissance à un garçon. Ce film, présenté par l’association « Argenteuil Solidarité Palestine » (ASP) a ouvert à Paris la deuxième édition du Festival Ciné-Palestine, présidé par Ken Loach qui s’est alors exprimé sur cette même censure et a apporté son soutien à nos actions.

 
Pour l’Observatoire de la liberté de création, créé par la LDH (1) « La déprogrammation de ces deux films relève de toute évidence d’un acte de censure ».

 Cet acte de censure est uniquement motivé par un positionnement politique du Maire sur chacun des thèmes abordés dans ces films et « les risques de désordres à l’ordre public », un prétexte. Il est une grave atteinte aux libertés d’expression, de création et de pensée. Il bafoue la démocratie.

.Après des volte faces du Maire d’Argenteuil, l’ADCI, l’ASP et la SDI ont décidé de se pourvoir en justice via une procédure de Requête de Référé afin d’obtenir l’annulation de cette décision et la reprogrammation des deux films. Un avocat a été mandaté à cet effet pour les représenter.

 Sachez qu’Argenteuil Solidarité Palestine ne reçoit aucune subvention et que l’Association pour la Défense du Cinéma Indépendant, qui propose chaque mois la projection d'un film aux habitants de la ville en présence des cinéastes, ne recevra cette année que 500 euros de la Commune, après des coupes de moitié sur ces deux dernières années.

Chacun de ces films a été programmé par l’une de nos associations qui toutes deux œuvrent sur la commune depuis de nombreuses années, mais dont l’activité repose uniquement sur le bénévolat.

C’est pourquoi, malgré leurs très faibles moyens financiers, mais leur fort désir de défendre la liberté d’expression, de création et de pensée, afin de financer ce recours en justice, c’est ensemble que nos deux associations font appel aux dons de tous ceux qui refusent de courber la tête face à l’intolérable censure.

 Pour nous soutenir à l’occasion de cette action en justice qui ne rentre pas dans le cadre de nos activités, vous pouvez adresser vos dons par chèque à ADCI - Espace Mandela - 82 Boulevard du Gal Leclerc - 95100 ARGENTEUIL, libellés à l’ordre de : "Association pour la Défense du Cinéma Indépendant"

 (1) Créé par la LDH, l’Observatoire de la Liberté de création est composé de personnes et d’organismes qui ont en commun le désir de lutter contre la censure des œuvres et de leur diffusion.  Parmi eux : la société des réalisateurs de films (SRF), ADDOC groupe de cinéastes documentaristes, L’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion (ACID), la Société des gens de lettres (SGDL), la fédération des professionnels de l’art contemporain (CIPAC).

Dans une lettre au Maire d’Argenteuil l’Observatoire de la Liberté de création souligne :

« La déprogrammation de ces deux films relève de toute évidence d’un acte de censure. Votre décision est une violation caractérisée de la liberté de création et de diffusion des œuvres, ainsi que de la liberté de réunion  et d’association des habitants. Nous vous demandons de revenir immédiatement sur ces déprogrammations, et de mettre en place les conditions d’un débat autour de ces œuvres. C’est ainsi que, dans une démocratie, se gère la coexistence des points de vue. »

 

* L’ADCI : Créée il y a 17 ans en opposition à un projet de multiplexe et à la fermeture du cinéma municipal, l’Association programme des films d’auteurs dans les salles d’Argenteuil, en présence des cinéastes.

 

* L’ASP : Association dont les objectifs sont « développer l’amitié, la solidarité avec le peuple palestinien, faire connaître son histoire et sa culture. »..

 

* Le SDI : Syndicat des Distributeurs Indépendants, dont deux de ses membres sont les distributeurs des films censurés.

 

Argenteuil, Val-Nord, parkings, Vinci, Sarkozy


La gratuité ou beaucoup moins !

 
1880 places de parkings viennent d’être rénovées sous la « Dalle » du Val-Nord. Cette rénovation s’est faite dans le cadre du plan de rénovation urbaine » dont a bénéficié le quartier, avec des financements de la Ville, de la Région, et de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine), c’est-à-dire avec l’argents des contribuables, en somme de toute la population puisque tous les habitants sont contribuables, d’une façon ou d’une autre.

         Avec la fermeture de ces parkings, les habitants ont eu pendant des années bien des difficultés pour se garer. Ils ont supporté de très nombreuses amendes.

         Aujourd’hui, le concessionnaire de la gestion de ces parkings, une filiale de Vinci-Bolloré, leur demande 35 euros mensuels pour l’utilisation de ces parkings du Val-Nord. Conséquence, les souscripteurs ne se pressent pas au portillon. Et le peu d’argent récolté ne risque pas de financer ne serait-ce que les frais d’entretien et de gestion occasionnés. Vinci s’en moque, il a une garantie pour rentrer dans ses frais, et même davantage. Ce sont les délices des « délégations de service public ». Le « manque à gagner » pèsera sur les seules finances de la Ville.

         Alors pourquoi ne pas rendre directement gratuits ces parkings ou ne demander qu’un droit symbolique ?

         Les parkings seraient alors pleins, les habitants auraient simplement l’impression qu’on leur aurait enfin rendu justice, et la somme récolté aurait toute les chances d’être bien plus importante que dans les conditions actuelles.

 
Démagogue et fier de continuer de distribuer son poison

 
Selon Le Canard enchaîné de ce mercredi : « Mise au point de Sarko (France 2, 26/6 : « Quand j’ai dit « la racaille », c’est le petit monde parisien qui a été choqué, mais les Français, ils n’ont pas été choqués. Qu’est-ce que c’est la transgression ? Moi je suis fier de ce que j’ai dit là ». De quoi n’est-il pas fier ? ».

         C’est connu, il a l’habitude de raconter n’importe quoi. En tout cas, les Argenteuillais, et ceux du Val-Nord en tout premier lieu, ont été choqués, très, et le sont toujours, par la stigmatisation opérée à leur encontre en 2005 par ce petit monsieur. Et ils ne sont pas de ce petit monde parisien auquel, en revanche, cet habitué du Fouquet’s appartient !
 
La suite de nos commentaires sur le conseil municipal de ce mardi arrive…




 
 

 

Brexit : après le Brexit, un climat empoisonné en Grande-Bretagne


Grande-Bretagne : après le Brexit, un climat empoisonné

L’annonce du succès du Brexit dans le référendum du 23 juin, en Grande-Bretagne, avec 51,9 % des voix et une participation électorale record de 72,2 %, aura pris tout le monde par surprise.

Dans la classe politique, la consternation était évidente, dans les rangs gouvernementaux comme dans la majorité proeuropéenne des grands partis. Mais même le camp du Brexit a montré par un certain flottement qu’il ne s’attendait pas à ce résultat, à tel point que dans la soirée du 23 Nigel Farage, le leader du parti souverainiste UKIP, avait déjà admis sa défaite !

L’anatomie d’un résultat...

C’est l’électorat conservateur traditionnel des provinces riches qui a fourni les plus fortes majorités pour le Brexit. En revanche, la plupart des grandes agglomérations, dont la capitale, se sont prononcées pour le maintien dans l’Union européenne.

Cela n’a pas empêché les commentateurs de tous bords d’attribuer la responsabilité de la victoire du Brexit à l’électorat populaire du Parti travailliste qui aurait, selon eux, défié les consignes de son parti pour exprimer ainsi ses préjugés anti-immigrés.

C’est aussi ce prétexte qu’a invoqué la droite de ce parti pour tenter de contraindre le leader du parti, Jeremy Corbyn, à démissionner. Elle lui reproche de s’être montré trop mou sur l’immigration, pour avoir dénoncé la dérive anti-immigrée de la campagne !

Que les sentiments anti-immigrés aient joué dans l’électorat populaire ne fait aucun doute. Mais à qui la faute ? L’essentiel de la classe politique n’a-t-elle pas mené campagne contre les immigrés, en les accusant d’être responsables de la dégradation générale des conditions de vie ? Comme si cette dégradation n’était pas due à l’offensive patronale contre l’emploi et les salaires, et aux réductions brutales des budgets sociaux auxquelles se sont livrés les gouvernements successifs, pour financer leur sauvetage du grand capital !

Il est vrai qu’une fraction importante de l’électorat populaire s’est aussi servie du Brexit pour défier Cameron et sa politique antiouvrière et, dans les grandes entreprises, pour répondre au chantage à l’emploi auquel se livraient les patrons pour convaincre leurs salariés de « bien » voter.

Évidemment, ce vote de défiance ne pouvait servir les intérêts des travailleurs, car il renforcera la démagogie nauséabonde et nationaliste qui a dominé cette campagne. Mais ce n’est pas un hasard si les secteurs ouvriers où le vote pour le Brexit a été le plus élevé coïncident avec les déserts industriels laissés par les licenciements massifs de la sidérurgie et des mines : la colère et le manque de perspective y ont masqué le fait que ce vote n’offrait aucun choix réel pour les travailleurs.

... qui ne satisfait pas grand monde

Une fois passée la surprise, les réactions au résultat ont été des plus mitigées parmi les travailleurs. Sans doute ont-ils savouré la mine déconfite de Cameron lorsqu’il a annoncé sa démission pour l’automne prochain, mais la perspective de voir la morgue provocatrice de son successeur probable, Boris Johnson, s’étaler sur les écrans ne sourit pas à grand monde. En fait, au lieu de manifestations de joie, on a vu apparaître un nouveau vocable, celui de « regretxiter », pour désigner ceux qui se sont prononcés pour le Brexit mais qui, au vu des résultats, voudraient pouvoir revenir sur leur vote.

Car bon nombre d’électeurs, et pas seulement ceux qui ont voté pour le maintien dans l’UE, en sont à se dire que le résultat n’est guère convaincant, pour un vote que les deux camps avaient présenté comme un choix historique. Après tout, le Brexit ne l’emporte que de 3,8 %, soit moins de 1,3 million de voix sur 33,5 millions de votants. Et si d’aussi minces majorités sont depuis longtemps acceptées dans le jeu de chaises musicales parlementaires ou municipales, il n’en va pas de même s’agissant de la remise en cause d’un état de fait institutionnel vieux de quarante-trois ans.

Cette ambivalence a posteriori de l’électorat est si palpable que, fait sans précédent, une pétition électronique réclamant l’organisation d’un deuxième référendum a recueilli plus de 3,3 millions de signatures en moins de 48 heures ! C’est bien plus qu’il n’en faut légalement pour obtenir un débat parlementaire sur le sujet et peut-être même fournir au gouvernement un prétexte pour embrayer en marche arrière, s’il y parvient sans provoquer de crise.

Le coût de leur démagogie

Rappelons que toute cette comédie référendaire n’avait rien à voir avec l’UE. Elle fut conçue par Cameron comme une stratégie pour priver UKIP de son seul argument électoral, son opposition à l’UE, et désamorcer les frayeurs des députés conservateurs à l’idée de perdre des voix à son profit.

De dérive politicienne en surenchère démagogique, cette stratégie a fini par se retourner contre celui qui l’avait conçue, mais aussi contre ses donneurs d’ordres du milieu des affaires qui, eux, ne voulaient pas d’un tel résultat.

Mais toutes ces surenchères démagogiques auxquelles se sont livrés tant Cameron que le camp du Brexit, sur le dos des travailleurs immigrés, ont un prix pour toute la classe ouvrière britannique. Elles ont créé un climat dans lequel il est devenu légitime de parler des travailleurs immigrés comme de parasites. Et comme, hormis quelques voix isolées, le mouvement ouvrier officiel a conservé un silence assourdissant à ce sujet, quand il n’est pas allé ouvertement dans le sens du vent dominant comme c’est le cas de certains syndicats, il ne se trouve guère de contrepoids parmi les travailleurs pour lutter contre ce poison qui ne peut que diviser leurs rangs.

Sur une note plus positive, la réalité est néanmoins que des millions de travailleurs britanniques subissent au jour le jour l’exploitation capitaliste aux côtés de leurs camarades immigrés, dans les usines, les chantiers, les centres de tri ou les dépôts de chemins de fer. Et, quelles que soient les divisions créées par la démagogie des politiciens, la nécessité de résister à l’exploitation ressoudera leurs rangs sur la base de leurs intérêts de classe.

                                             François ROULEAU (Lutte ouvrière n°2500)

Loi Travail : la lutte continue


Contre la loi travail : le mouvement continue

 


Jeudi 23 juin, dans toutes les villes de France y compris à Paris, malgré la Valls-hésitation des autorités quant à l’interdiction, des dizaines de milliers de travailleurs avaient une nouvelle fois défilé contre la loi travail. Mardi 28 juin, le jour où le Sénat a voté la loi en l’aggravant, les manifestants sont redescendus dans la rue, nombreux et déterminés. Une nouvelle journée est déjà prévue, le 5 juillet, lorsque la loi repassera à l’Assemblée nationale.

Une fois de plus, la presse aux ordres avait prévu la fin du mouvement. Une fois de plus, la police a encadré les manifestants, fouillé de nombreuses personnes, en a empêché d’autres d’accéder aux lieux de rassemblement. Une fois de plus, les ministres ont affirmé que la loi passerait, qu’il n’y avait plus rien à discuter. Rien n’y a fait ! Depuis quatre mois le gouvernement n’a pas bougé, eh bien la volonté des manifestants non plus, ni l’accord tacite du monde du travail avec ceux qui manifestent et qui contestent.

Cette mobilisation, dans sa durée même, mesure ce qui est en train de changer dans la conscience des travailleurs. Hollande, Valls, leurs ministres et leurs soutiens sont vomis désormais, y compris par les millions de travailleurs qui avaient voté pour eux « pour se protéger de Sarkozy ».

Ils sont rejetés en tant qu’ennemis des travailleurs, des salariés, retraités, chômeurs, futurs travailleurs.

Des millions de travailleurs ont vu, au jour le jour, la presse étaler ses calomnies et ses mensonges contre les travailleurs en lutte. Ils ont vu et entendu comment on peut faire d’un reportage une attaque contre les grévistes, comment on peut monter un incident en épingle, comment on peut consacrer de longues minutes à une vitre cassée, pour ne rien dire de ce qui fait descendre des centaines de milliers de personnes dans la rue. Des millions de travailleurs ont vu ministres, patrons et médias aux ordres traiter de privilégiés, voire de terroristes, les travailleurs qui défendent leurs salaires et leurs conditions de vie. Ils ont vu les tentatives de chantage à la « grande fête de l’Euro », aux inondations, voire aux victimes du terrorisme, pour essayer de décrédibiliser le mouvement. Malgré ce battage, ils ont conservé leur soutien au mouvement et ont acquis, il faut le souhaiter, une saine méfiance des médias.

Des millions de travailleurs ont vu également que, face aux coups portés par le patronat et son gouvernement, on pouvait répliquer. Ils ont constaté que, même à une minorité, on peut dire non, descendre dans la rue, recommencer, ne pas se laisser intimider, affirmer ses idées, contre vents, marées, mensonges et policiers.

Ces expériences, qui ont touché bien au-delà du milieu militant, bien au-delà de ceux des travailleurs qui ont participé aux manifestations, ne seront pas perdues. Non seulement le mouvement contre la loi travail n’est pas terminé, mais il doit être le premier acte d’une reprise de confiance des travailleurs dans leurs propres forces.

                                             Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2500)

 

L‘intersyndicale FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL à d’ores et déjà programmée une nouvelle journée de grève et de manifestation le 5 juillet, jour d’ouverture des débats à l’Assemblée Nationale

mercredi 29 juin 2016

Argenteuil : conseil municipal du 28 juin, informations et commentaires


Questions et sujets évoqués au cours de ce conseil, qu’ils aient fait ou non l’objet de « délibérations »

 
Terrains « Sagem»
 

Sagem (Safran) a décidé de quitter les lieux qu’elle occupait à Argenteuil depuis les années 1920. Des terrains et des bâtiments sont dorénavant disponibles. Que vont-ils devenir ? La population va-t-elle être invitée à donner son avis ?

 
Un début de conte raconté

 
GM : « L'application TellMyCity, depuis son lancement le 16 juin, a 198 inscrits et reçoit 35 alertes par jour ; le délai moyen d'intervention est inférieur à 3 jours. »

         Un résultat donc à ce jour très modeste. Petit problème mathématique : si demain il y a 2000 inscrits et 350 alertes par jour, combien faudra-t-il de jours de délai d’intervention ?
 

Ça tombe bien

 
GM : « Je ferai plaisir à l'opposition en rappelant que nous n'avons jamais cédé à la facilité d'augmenter les impôts. Mieux encore, avec ces résultats (des finances municipales), nous pouvons envisager une baisse d'impôts très prochainement ».

Ça tombe bien, si c’est sur la feuille d’imposition locale à l’automne prochain, à quelques mois des élections législatives. G. Mothron est candidat ?

  

Bien opaque !

 
         Pour la municipalité il y eu de « de lourdes carences dans la comptabilité ». A quoi, l’ancien maire répond que « "Ça va être vérité contre vérité… La vérité sortira à la fin  ».

         Tout cela se fait loin, très loin de la population qui n’a aujourd’hui aucun moyen de vérifier les dires des uns et des autres.

         Ce sera à la population de contrôler les comptes de la municipalité, en collaboration avec les employés municipaux mobilisés.


Quand le licencieur dégage sa responsabilité

Georges Mothron déclare que Philippe Doucet devrait expliquer ses thèses aux « 400 familles des personnes dont le contrat de travail n'a pas été renouvelé ».

         Il oublie de préciser que chacun de ces 400 contrats de travail (ou plus) n’a pas été renouvelé par lui-même.

 
Dépense utile et dépense inutile

 
A propos de la décision modificative du budget 2016, on apprend que la climatisation de l'agora de l’Hôtel de Ville va être installée tout comme la pérennisation des équipements de sécurité à l'entrée, cette dernière pour une somme confortable. Si l’on ne peut qu’approuver la première décision, la seconde est bien plus contestable.






Le plus important n’est pas là où l’on croit


Il y a les points à l’ordre du jour, et les « décisions du maire ». Ces dernières sont parfois beaucoup plus intéressantes que les premières. Ainsi, à l’occasion de leur publication à destinations des conseillers municipaux, on apprend l'achat du terrain ex-Yoplait dans la zone industrielle près de chez Dassault, vers les bords de Seine, pour 3,4 M€, sans autre indication.


                                                Mystère, mystère, mais nous y reviendrons

 


Vous avez dit « minimes » ? Un conseil : fermez toujours vos fenêtres sur Orgemont !

 
Une entreprise de tri de déchets, PAPREC, déplace cette activité de tri du bassin n°6 vers la proximité immédiate de l'A15. La municipalité indique que les nuisances seront minimes pour les Argenteuillais.
         Bien sûr, bien sûr. A voir.



La garde des bébés, une situation toujours difficile

Deux points de l’ordre du jour concernaient la garde des bébés, les assistantes maternelles et les crèches donc. Sur ce blog, nous avons écrit dimanche sur la situation de cette garde à propos de l’opération « Bébéjob » et le bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux d’Argenteuil de mardi et de ces derniers temps éclaire sur la situation difficile que connaissent actuellement les agents des crèches. S’y référer sur le présent blog.

 

Les vraies décisions se prennent ailleurs. Voir ci-dessus la question du terrain de l’ex-Yoplait

 
Un "Conseil citoyen" est évoqué. Selon un adjoint, cette instance « sera une instance plus proche du terrain pour débattre de ce que souhaitent les habitants. »
         Il y croit vraiment ?
         Du vent. 

 
Une Maison qui a besoin de sous, mais surtout de vous !

 

Les subventions 2015 et 2016 pour la MJC d’Argenteuil ont enfin été votées. Elles se traduisent toutefois par une diminution des moyens mis au service d’une association au rôle pourtant au combien important. Cette diminution de moyens humains et financiers s’ajoute à celle des locaux.

         Les militants de la MJC et ses bénévoles tiennent le coup. Il faut les encourager en adhérant à la MJC !

 

 

Un manque de moyens inadmissible

 

Un point à l’ordre du jour concernait la Maison Intercommunale de la Justice et du droit d’Argenteuil installée près de la sous-préfecture. Elle est en difficulté. 18109 personnes avaient été accueillies en 2014, mais seulement 10548 en 2015 "en raison d'une maladie de la greffière quelques semaines (et de l’absence du travailleurs d’accueil si j’ai bien compris) sur laquelle repose l’essentiel du travail.

         Cela est extrêmement dommageable pour les plus pauvres. Un aspect parmi bien d’autres de l’inégalité devant la justice.

         Un manque de moyens dont la responsabilité essentielle revient à l’Etat.

         Les échanges qui ont porté sur cette Maison démontrent qu’il faut suivre de près son avenir.



Une très bonne affaire apparemment

 

Il y avait le point sur la cession à Nexity de terrains rue de Bavard et rue de Vaucelles pour la construction, nous dit-on,  de 30 pavillons au total.

Voir notre brève d’hier sur le présent blog.

(Pour 175 euros le m2 soit le tiers de la valeur du terrain à Argenteuil (autour de 500 €/m2). Une affaire pour Nexity et pour des particuliers aisés aux dépens des finances communales ?

 

C’est mettre le doigt dans un processus

 

Nous avons évoqué il y a quelques jours sur le présent blog l’installation de praticiens libéraux pour faire face à pénurie de praticiens des centres de santé, en l’occurrence de kinésithérapeutes. Il s’agit de 2 de ces derniers, et d’un ostéopathe. Ils vont être installés dans le bâtiment administratif du Centre de Santé Municipal attenant à celui-ci.

         S’il ne s’agit pas de « 30 praticiens » comme nous indiquions (nous l’indiquions comme « perspective » toutefois), cette décision pose malgré tout problème. Et pas en premier lieu parce qu’il s’agit de médecins « libéraux ». C’est surtout que c’est ouvrir la porte à un démantèlement de l’intérieur cette fois de ce qui fait l’originalité d’un Centre de Santé Municipal, qui est un groupe, avec un projet, une « philosophie ». D’abord des kinésithérapeutes, un ostéopathe, mais après, qui d’autre ?


Presque du Jean Tardieu

 
Franck Debeaud, en charge des spectacles, est paraît-il un homme de théâtre. C’est en tout cas un véritable sketch qu’il a offert gratuitement aux spectateurs du conseil municipal. Le thème de sa pièce était la politique de simplification des tarifs pour les spectacles du Figuier blanc et le la Cave Dîmière. Il a fait rire tout le monde avec une démonstration qu’il n’a eu de cesse de compliquer à loisir et de rendre totalement incompréhensible.

         Une chose est sûre, c’est que les tarifs vont globalement augmenter, et surtout que la séance de cinéma passe à 7 euros, ou 5,60 si l’on achète un carnet de dix entrées au lieu de 4,30 jusqu’à maintenant.
 
                                               A suivre

Brexit : Nathalie Arthaud, le point de vue des travailleurs et des internationalistes



Extrait du discours de Nathalie ARTHAUD prononcé à la fête Lutte ouvrière de Mulhouse dimanche 26 juin

Spéculation sur le Brexit


Spéculation sur le Brexit

 
La chute des marchés financiers a continué lundi. Ce sont les actions des entreprises anglaises qui sont le plus touchées, en particulier, celles des banques et des transports. La livre sterling a dévissé elle-aussi et son cours par rapport au dollar n'a jamais été aussi bas depuis plus de 30 ans. L'agence de notation Standard & Poor's a aussi baissé la note de la Grande-Bretagne qui a perdu son fameux "triple A".

Le Brexit n'a pour l'instant rien d'effectif mais il a déjà déclenché une vague de spéculation. Débouchera-telle sur un krach et sur une nouvelle aggravation de la crise ? « Après moi le déluge ! », telle est la devise des spéculateurs et de tous les financiers. 

mardi 28 juin 2016

Nexity et Argenteuil : un bon filon


Affaires en or à Argenteuil

 
Nexity s’apprête à faire une bonne affaire ce soir à Argenteuil, en achetant deux terrains communaux, l’un du côté de la route de Cormeilles, l’autre vers Orgemont. La Ville récupérera peut-être 2,32 millions pour le tout, mais le groupe immobilier et financier sera propriétaire de près de 13 500 mètres carrés de bonne terre à construire !

         On nous dira que c’est le prix estimé par l’agence d’Etat France Domaine, mais 175 euros le mètre carré pour y construire, c’est bingo.

         Et vous croyez que la population, et en particulier, celle des quartiers concernés a été consultée sur cette affaire, de la part de gens qui ont l’expression « démocratie locale » toujours aux lèvres ? Poser la question c’est y répondre.

         Heureux bénéficiaire Nexity ce soir.

Argenteuil, municipalité, AB-Habitat : ambiance, ambiance

 
Ambiance-ambiance

 
On ne sait pas encore si c’est lui qui a rendu son tablier ou s’il a été poussé à le faire, et s’il démissionne seulement de son poste d’adjoint ou de celui de conseiller municipal purement et simplement. Mais l’adjoint qui occupait le poste d’adjoint-au-maire en charge des personnels de vient d’en démissionner.

         La loi du genre de la « démocratie » locale est que le pouvoir réel est dans les mains du maire et d’un ou deux proches, élu ou responsable de ce que l’on appelle le « cabinet » (!) .

         Les autres élus, y compris de la « majorité » du maire, passent leur temps à signer, à signer les célèbres parapheurs, un point c’est tout.

         Peut-être que ce monsieur en a eu assez de signer des parapheurs annonçant à des travailleurs communaux leur fin de contrat, après en avoir signé des centaines et des centaines du genre ?

         Cela dans le meilleur des cas, mais on attend d’autres informations sur le sujet.

 

Nouvelles du vice-roi, roi véritable

 
Les responsables d’AB-Habitat ont reçu dernièrement un petit camouflet judiciaire pour ne pas avoir respecté des procédures d’information des représentants du personnel pour la « réorganisation » de l’activité des travailleurs qu’ils veulent mettre en œuvre.

         Lors de la récente réunion réunie sur le sujet, ils ont repris le même projet sans en changer une ligne.

         Voilà ce qu’ils entendent par « dialogue social », et les syndicalistes de la CGT d’AB-Habitat ont bien raison de le dénoncer.

         Les locataires auraient tout intérêt à le faire également. La réorganisation en cours visant à supprimer les « responsables gardiens » et à réorganiser les services techniques d’AB-Habitat, c’est eux aussi et au premier chef qui en subiront les conséquences.

         Mais puisque le roi et le vice-roi ont décidé, pour eux, la discussion est close, serviteurs et manants peuvent aller vaquer à leurs occupations…




Contre la Loi travail, encore et toujours

 
RDV à 14 h place de BASTILLE
Départ 14h de Bastille en direction de Place d'Italie
Bastille > Pont d'Austerlitz > Boulevard de l'hôpital > Place d'Italie
 
 

Argenteuil : travailleurs de la commune : extraits du bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux d'Argenteuil et de l'ex-Agglomération


C’est la catastrophe du côté des agents des écoles, chez les « Atsems » en particulier. Mais la riposte s’organise.

 La bonne école

Une grève est prévue à la fin de la première semaine de la rentrée pour mettre sur la table les revendications du service École.
Mais il y n’y a aucune raison de limiter cette grève à ce  service.
C’est dans tous les services que foisonnent les revendications.

L’enfer d’un couple d’enfer

Les camarades « Atsems » viennent de recevoir leurs nouvelles affectations pour la rentrée. Que cela leur convienne ou pas, c’est la même chose, ce n’est pas le problème « d’Elle et Lui ».
Après de savants calculs, selon des critères restés secrets, « Elle et Lui » bousculent nos vies, notre travail, les équipes.
Ça risque de se terminer comment ce « travail ni fait ni à faire »     « d’Elle et Lui » ?
Devant la mairie début septembre !
 
Ce l’on peut, un point c’est tout

Au vu des surfaces en augmentation, nettoyer les locaux, les jouets, cirer les surfaces, c’est mission impossible en deux semaines avec la réduction im-portante des effectifs dans les écoles maternelles.
Mission impossible, cela veut dire que ce n’est pas possible.
Et si ce n’est pas possible, cela signifie que l’on fait seulement ce que l’on peut faire.

Notre santé,  seule priorité !
Nous sommes dans les écoles maternelles pour nous occuper des enfants, un point c’est tout.
Pas question en plus de jouer les acrobates en faisant des travaux en hauteur, nous ne sommes pas « habilités » pour le faire.

 
Dans les crèches municipales, ambiance, ambiance
Pour la hiérarchie, parole d’aujourd’hui, le contraire demain

La municipalité essaie de toutes les façons d’aggraver les conditions de travail des agents des crèches.
Pour justifier cette aggravation dans le cadre de ses projets de réorganisation pour la rentrée prochaine, elle avance    de grandes justifications
« pédagogiques ».
« Quand tu veux noyer ton aide-puéricultrice, accuse-la de ne pas savoir faire le travail ». Un proverbe qui a actuellement la cote du côté des crèches.

Où la mesquinerie va se crécher

Dans les crèches mais également dans d’autres services, ce sont les directions ou la hiérarchie qui contrôlent les messages qui nous sont destinés. Lorsqu’il s’agit d’une information syndicale, pour un certain nombre d’entre elles, comme par hasard, elles oublient de nous la diffuser.
C’est mesquin. Alors, ne comptons pas sur ce moyen. Il y en a bien d’autres pour être informés, et bien plus efficaces.
 

La santé n’a pas de prix, d’autant quand le médecin le juge
Notre médecin familial, seul compétent

Un médecin arrête un agent du service École dont la santé l’exige. Celle-ci pense devoir travailler tout de même. Conséquence : un nouvel arrêt de trois semaines, cette fois incontournable.
Nous sommes malades, pas question d’accepter les pressions, à la maison !

Hippocrate rime avec non-apte

Quand on n’est pas apte, on n’est pas apte à reprendre le travail, quoiqu’en dise un Carabin.
Si ce Carabin vous dit de le faire, vous lui dîtes de relire son serment d’Hippocrate.

Pas le temps de faire un diagnostic

Le médecin du travail parti il y a maintenant un certain temps n’est toujours pas remplacé. On peut imaginer qu’il ne sera pas.
Un médecin pour 2500 agents, cela fait combien de minutes à consacrer à chacun ?
 

Nouvelles de l’hôtel de ville, une mauvaise, une bonne
Non aux pressions, non au harcèlement !

Pourquoi le matin, faut-il que, dans certains services de la mairie, il faille que nous allions à recu-lons au travail avec une boule au ventre ?
Nous allons travailler pour gagner un salaire, pas pour y perdre notre santé.

Ah…si tout se passait de cette façon

La hiérarchie comptait s’asseoir sur la santé des travailleurs chargés de la sécurité à l’entrée de l’hôtel de ville en les obligeant à rester debout. Elle a dû revoir sa… position.
On ne dira pas que cela s’est fait comme dans un fauteuil…
 

Manque criant de personnel
« Gaston, c’est l’application qui son, mais y’a     person pour y répond »

Affublé d’un prénom bizarre par « nos snobs » du 3ème, TellMyCity, une nouvelle appellation smart-phone permet aux habitants de transmettre à la Ville tout de ce qui ne va pas, en temps réel peut-on dire.
Belle application certes. Mais pour donner une solution aux réclamations, il faut combien d’embauche, à la voirie, à l’assainissement, bref dans tous les services ?
Plusieurs centaines, pour le moins.
Tiens, mais y avaient-ils pensé ?

 À la page… de l’exploitation

Dans les médiathèques, lorsqu’il manquait des agents dans l’un ou l’autre site, pour aller prêter mains fortes, cela se faisait au volontariat jusqu’à présent. Dorénavant, un planning obligatoire de remplacement est mis en place.
Pallier le manque de personnel en augmentant les contraintes des travailleurs, c’est la politique de la municipalité.

 

 

 

Les licenciements continuent

Ci-gît plusieurs postes supprimés

Le maire a fait sa petite cérémonie d’autosatisfaction pour les 50 ans du Conservatoire de musique avec pose de plaque à l’appui.

Dans le même temps, il y a des dégâts pour les agents du CRD dont le même est responsable.

Faire le grand écart, c’est être à côté de la plaque.

lundi 27 juin 2016

Editorial des bulletins Lutte ouvrière de ce lundi 27 juin 2016


Brexit : le bal des démagogues

 

Le référendum organisé au Royaume-Uni a donné une majorité pour quitter l’Union européenne. C’est une victoire pour tout ce que la Grande-Bretagne et l’Europe compte de réactionnaires anti-immigrés, de nationalistes et de souverainistes. Et il suffit de voir la mine réjouie d’une Marine Le Pen pour comprendre que cela ne va pas dans le bon sens.

Dans ce référendum, les intérêts des travailleurs n’étaient représentés ni par un camp, ni par l’autre. Le camp du « in » défendait l’appartenance à une Europe faite pour les capitalistes et les banquiers. Les travailleurs conscients d’avoir affaire à une caste politique et à des institutions qui n’ont jamais été de leur côté ne pouvaient pas l’approuver.

Mais se ranger dans le camp du Brexit revenait à conforter le vote anti-immigration et raciste et à cautionner les calomnies déversées sur les immigrés accusés de profiter des aides sociales et de prendre l’emploi des Britanniques. C’était, dans les deux cas, un mauvais choix.

Le monde ouvrier a déjà perdu beaucoup car la campagne pour le Brexit a aggravé les divisions qui opposent les travailleurs britanniques aux travailleurs européens ; les immigrés de longue date à ceux récemment arrivés. Cette évolution réactionnaire est un danger qui menace tous les travailleurs d’Europe.

Partout, l’extrême droite propose de suivre l’exemple britannique. C’est le cas du Front national qui agite le chiffon rouge de l’immigration et fait de Bruxelles le bouc-émissaire de tous nos maux pour vanter le retour à la « souveraineté nationale ». 

Mais que peut signifier cette souveraineté nationale pour les exploités quand leur emploi, leur salaire, leur retraite sont dépendants du bon vouloir patronal ! Et comment peut-on croire que le retour au franc améliorerait le niveau de vie des travailleurs quand les patrons n’ont de cesse de le baisser !

Que ce soit dans l’Union européenne ou en dehors, un banquier reste un banquier, un patron reste un patron. Faire croire aux travailleurs qu’ils pourraient échapper à l’exploitation ou trouver un peu
de protection auprès de leur État national est un leurre.

Sur le plan économique, le « divorce » engendré par le Brexit ne sera que de pure forme. Les capitalistes britanniques et européens ont intérêt à préserver leurs relations économiques. Dès demain, ils s’activeront pour que leurs représentants politiques écrivent d’autres traités et signent d’autres accords. Mais, pour les exploités, ce sera toujours le même chantage à la compétitivité.

Si les travailleurs se laissent détourner de leurs intérêts de classe avec de faux débats, ils seront toujours perdants. Et ils risquent de l’être une fois de plus, avec la nouvelle vague spéculative que le Brexit a déclenchée. Car nous avons vu comment la tempête boursière de 2008 a débouché sur une crise économique mondiale, payée par les travailleurs au travers des licenciements et des fermetures d’usines.

Les politiciens britanniques sont aussi menteurs et démagogues que ceux d’ici. Boris Johnson, l’ancien maire de Londres, qui était il y a quelques années partisan de l’UE, s’est transformé, le temps de la campagne, en un de ses plus farouches adversaires. Maintenant que le Brexit est voté, il est beaucoup moins pressé de quitter l’UE ! Ce Monsieur est en effet surtout pressé de remplacer David Cameron au poste de Premier ministre.

On pourrait en dire autant de bien d’autres, ici en France. Le rejet des institutions européennes sert de tremplin pour accéder au pouvoir. Il faut se méfier comme de la peste de ces démagogues qui détournent la colère sociale des véritables responsables et qui distillent le poison de la division dans la classe ouvrière.

La seule façon d’aller de l’avant est de préparer les travailleurs à combattre leur ennemi intérieur, les patrons, leurs gouvernements et leur système. En s’unissant, quelle que soit leur nationalité, ils représentent une force capable de se défendre. C’est sur le terrain de la lutte de classe que se jouent les intérêts des exploités. C’est sur ce terrain qu’ils doivent se battre.

 

Contre la loi travail, manifestons mardi 28 juin

Les manifestations de la semaine dernière ont montré que les travailleurs se battront jusqu’au bout quelles que soient les manœuvres et les intimidations du gouvernement.

Alors, soyons encore nombreux à répondre à l’appel de l’intersyndicale