vendredi 27 mai 2016

Mai-Juin 1936 : quand la grève générale pouvait arrêter la marche vers l'abîme. Une réunion-débat de Lutte ouvrière à Argenteuil


Ce soir Groupe d'Etude Ouvrière à Argenteuil

                                                                                                

La connaissance, la culture et le débat sont indispensables à la conscience du monde du travail. C’est pourquoi depuis des années, le groupe Lutte ouvrière de la localité organise régulièrement des réunions d’étude sur des thèmes qui intéressent le mouvement ouvrier et son avenir. Le thème débattu ce soir concerne certes le passé à travers une grande expérience,  celle de la grève générale de mai-juin 1936 dont on célèbre le 80ème anniversaire. Mais celui-ci arrive à un moment où les mêmes questions d’autrefois se posent dans l’actualité immédiate, autour du combat contre la loi Travail et l’arrêt de l’offensive du Capital. Bref, ce soir il s’agira de débattre de la lutte de classe que le monde du travail doit mener.

 

 « Juin 1936, le grand sursaut du monde du travail »

 

En octobre 1929, la crise économique qui commença aux Etats-Unis engageait le monde sur la voie d’une seconde guerre impérialiste mondiale. Seule une mobilisation des travailleurs pouvait opposer à cette voie sanglante l’alternative de la révolution socialiste, seule issue au capitalisme en crise.

         Alors que le nazisme s’installait en Allemagne, on assista à partir de 1934 à une montée de la combativité ouvrière. Elle allait conduire à partir de l’été 1936 en Espagne aux évènements de la Révolution espagnole. En France, elle se traduisit par la victoire électorale du Front populaire, au programme bien limité, une alliance du PS réformiste, du PCF stalinien, avec un parti bourgeois, le parti Radical.

         Mais la grève générale de mai-juin 1936 allait bouleverser la donne. La grève générale imposa la satisfaction d’un certain nombre de revendications. Thorez, le dirigeant du PCF déclara alors qu’ « il fallait savoir terminer une grève lorsque satisfaction était donnée aux revendications ». Mais la question de l’heure allait alors bien au-delà de cette satisfaction. La force du mouvement aurait permis d’aller beaucoup plus loin, en direction de cette prise du pouvoir par les travailleurs, seule capable, en France comme en Espagne, d’empêcher cette guerre qui venait.

         L’exposé portera sur cette Grève générale, sur les possibilités qu’elle recelait, et comment ces espoirs furent brisés.

 

 

Groupe d’Etude Ouvrière
 
Organisé  à Argenteuil par Lutte ouvrière
 
VENDREDI 27 MAI
 
A 20 Heures 15
 
Espace Nelson MANDELA
82 bd du Gl Leclerc
 
« Juin 1936, le grand sursaut du monde du travail »
 
Un exposé suivi d’un temps de libre débat

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