dimanche 31 janvier 2016

Commerce à Argenteuil : une vision misérabiliste qui ne correspond pas à la réalité



Des petits commerçants utiles et nécessaires dont le sort est lié au reste du monde du travail
 
Ces jours derniers, un article de l’édition locale du Parisien-95 portant sur l’état du commerce dans le centre-ville d’Argenteuil a ému un certain nombre d’habitants et de commerçants. La vision misérabiliste de cet article, selon eux, n’aide pas au travail de ceux qui vivent de ce commerce si utile non seulement à la vie des habitants mais également parce qu’ils sont un facteur de rapports sociaux positifs.
         Que des municipalités aident à l’installation de commerce est en tout cas plus utile socialement que l’Etat aidant des grands groupes industriels pleurant la bouche pleine, installés un jour ici et le lendemain ailleurs, mais bénéficiant de milliards de fonds publics. Non seulement l’aide à l’installation de commerçants dans une commune relève d'un tout autre ordre d'échelle, mais elle peut permettre que des commerces existent et se maintiennent, et c'est tant mieux. Et l’on peut rappeler, à contrario,,  la catastrophe sur ce plan qu’a pu représenter il y a quelques années la fermeture de la petite librairie des Ecole de Fathi, ignorée des édiles, en bas du boulevard Léon Feix !
         L’aide publique au petit commerce exige seulement de la transparence. Quant au fait qu’elle échappe au clientélisme et à la rivalité entre écuries politiciennes concurrentes, cela relève de la responsabilité de ces dernières, pas des commerçants ni des habitants.
         En tout cas, on ne peut qu’insister sur le rôle utile joué par bien des commerçants du centre-ville, et bien au-delà de ceux de l’avenue Gabriel Péri, anciennement installés ou nouveaux venus de ces dernières années. Nous ne reviendrons pas sur la disparition de la Boucherie Bernard que nous avons dénoncée, sans que les écuries politiciennes que nous évoquions ci-dessus aient fait grand-chose pour s’y opposer.
         Et il faudrait évoquer tous ces commerces au-delà de l’avenue Gabriel Péri dont nous avons déjà parlé à différentes reprises, l’agence Fram aux employées si serviables, le café des 2 gares installé à la sortie côté Orgemont de la gare d’Argenteuil si accueillant, sans oublier Le bout du bar ou Chez Dalhias, deux commerces ouverts à toutes les initiatives culturelles si nécessaires, sans oublier Le Presse-papier, sorte de centre de la vie culturelle locale. Ces quelques exemples sont parmi bien d'autres, chaque habitant aura les siens. 
         On peut comprendre que comme bien d’autres travailleurs et petites gens, de nombreux petits commerçants qui se battent aussi pour vivre, aient été peinés par une vision grise et misérabiliste qui ne correspond pas à la réalité. En tout cas, nous leur disons que pour le monde du travail auquel ils appartiennent, ces petits commerçants, utiles et nécessaire, ont bien des intérêts communs avec les travailleurs.

Parole de député : surtout ne pas parler de l'essentiel



Une parole presque muette

Le tract « parole de député » de janvier-février 2016 est diffusé actuellement. Des photos de P Doucet devant une école, sur un marché, au centre-ville, normal. Un verso, où il revient sur l’utilisation de sa « réserve parlementaire », sujet que nous avons déjà abordé il y quelques jours. Pour le reste des généralités sur sa volonté de voir « rassembler et de dépasser nos différences, et c’est autour de cela que nous devons conduire notre action ». Oui, plus de riches plus de pauvres, plus de SDF dont on apprend que l’espérance de vie est de 49 ans, plus de travailleurs smicards et de Bolloré et d’Arnaud à 30 ou 40 milliards, plus d’exploités ni d’exploiteurs, tous frères et sœurs ! A d’autres.
         Mais plus sérieusement, on aurait pu s’attendre à une « parole de député », sur ses votes aux côtés de Valls-Macron, sur l’intervention militaire au Proche-Orient, sur la proposition pétainiste de Valls-Hollande  à propos de la « déchéance de nationalité », non sur ces sujets, rien, des photos d’Argenteuil, la vie à Argenteuil, là au moins sur des sujets qui ne fâchent guère, et rien d’autres.

Nous notons au moins avec satisfaction à propos de l’utilisation de la réserve parlementaire de P Doucet ce qu’il dit lorsqu’il écrit : « En 2016, je continuerai à verser ma réserve parlementaire au Collectif, en cherchant d’ailleurs à l’élargir à d’autres associations de la circonscription qui mènent des projets solidaires et citoyens ». Qu’il n’oublie pas, nous l’espérons, le Népal.

Goodyear, Air France, non à la répression patronale et gouvernementale


Marquons notre solidarité avec les salariés victimes de la

 Répression patronale et gouvernementale

Les militants de chez Goodyear ne doivent pas connaître la prison

Rassemblement jeudi 4 février

A 11 heures

A Paris

Place du Trocadéro
 
 

samedi 30 janvier 2016

Le livre : à Argenteuil comme ailleurs, le faire vivre



Le Livre dans tous ses états

Un côté qui s’assombrit
La situation se dégrade dans les médiathèques d’Argenteuil. Cette dégradation ne concerne pas seulement ces lieux très prisés des lecteurs et des étudiants que sont les deux médiathèques Aragon-Triolet, près de l’Hôtel de Ville, et Robert Desnos, sur la « Dalle » du Val d’Argenteuil-nord. Les effectifs de cette dernière sont dans un tel état qu’il est fort possible que certaines de ses activités soient dans l’obligation de s’arrêter prochainement. C’est un comble dans ce quartier où cette médiathèque représente un lieu non seulement de lecture mais de rencontre où il fait bon aller.
         L’activité municipale du Livre et des médias se trouve rongée par la baisse des crédits et par le non remplacement, ou le remplacement très tardif, de ses travailleurs.
         Des points-lecture qu’ils assuraient ont été fermés. Il en va aujourd’hui d’une façon identique pour des points d’arrêt du bibliobus qui sont supprimés. Tel est le cas de celui du vendredi soir devant la gare centrale. Certes, une partie de ses utilisateurs se reporteront vers la médiathèque du centre, mais d’autres pas, et surtout cette présence sur le parvis de la gare était une proclamation en direction de tous les voyageurs en transit que le livre compte dans la cité.

Un autre plus radieux

C’est dans quinze jours maintenant, le dimanche 14 février prochain que l’association locale « Sous les couvertures » organisera son 4ème Salon du Livre et des Lecteurs dans le complexe Jean Vilar sur les bords de Seine. Les membres de l’association y proposeront leurs « bonnes lectures » anciennes et particulièrement celles de l’année. De nombreuses animations sont prévues. Ce grand moment autour du livre s’adresse à tous, jeunes et plus anciens. Qu’on se le dise partout ! De 10 heures à 19 heures, le dimanche 14 février, tous à jean Vilar pour affirmer l’importance du Livre et passer un super moment ! DM

Argenteuil : dépense intempestive d'une municpalité se proclamant ruinée !



Quand les manants peinent, roulez carrosse !

 
35 0000 euros : deux ans d'emploi pour un agent municipal licencié !


Voilà la voiture de « fonction », et « toutes options » s’il vous plaît dont une municipalité vient de doter en leasing (« location avec option d’achat ») son « chef de cabinet ».

Cet achat concerne-t-il ?
-      
            La municipalité du XVIème arrondissement de Paris ?

-         Celle de Neuilly ?

-         Celle du Vésinet ?

-         Ou celle d’Argenteuil dont les difficultés proclamées par ses édiles sont bien connues ?


         Il s’agit bien de cette dernière Ville dans laquelle le maître du chef de cabinet supprime à tout va les emplois, où les services municipaux utiles à la population se sont dégradés, où leurs tarifs ont considérablement augmenté !