samedi 31 janvier 2015

Le Livre à Argenteuil : un week-end où il sera beaucoup question du Livre



Que vive le Livre, les médiathèques où on les trouve, les classes où l’on apprend à les lire, les associations qui le défendent.

Comme on dit, le Livre sera à l’honneur ce week-end à Argenteuil.
         Aujourd’hui samedi, à l’appel de parents d’élèves et d’organisations syndicales, un rassemblement a lieu à 10 heures 30 devant l’Hôtel-de-Ville pour dénoncer la situation catastrophique de l’Ecole à Argenteuil. La situation de celle-ci est principalement le fait de la politique gouvernementale, mais également de choix locaux inacceptables de la part de la municipalité.
         Défendre la nécessité d’obtenir les moyens pour l’Ecole, et des conditions locales acceptables, c’est permettre qu’elle joue le rôle minimum qu’elle devrait jouer : apprendre à LIRE,… et donner le goût du livre, sans parler du reste.

         Ce samedi, de nombreux agents municipaux des médiathèques seront en grève. Ils protestent contre les décisions municipales qui réduisent les effectifs et les budgets d’achat de livres, de CD,…
         Ils ont droit à tout notre soutien.

         Et puis, dimanche un peu de soleil : le 3ème Salon du Livre de l’association « sous les couvertures », à Argenteuil, Espace Jean Vilar, de 9 heures 30 à 19 heures.




Elections départemenales dans le Val d'OIse : à Argenteuil, Bezons, Sannois et Saint-Gratien, des candidatures des communistes révolutionnaires, des candidatures de Lutte Ouvrière



L’occasion d’affirmer les exigences de notre classe, le monde du travail

Lutte Ouvrière présentera des candidats aux prochaines élections départementales des 22 et 29 mars dans les trois cantons du Val d’Oise de la région : Argenteuil 1 qui inclut une partie de la Ville et les communes de Saint-Gratien et de Sannois, Argenteuil 2 qui comprend la plus grande partie d’Argenteuil, et Argenteuil 3 qui comprend Bezons et le Val-Notre-Dame.

Le vote pour les candidats ouvriers de Lutte ouvrière sera le moyen d’affirmer que nous ne nous laissons plus berner, d’illusion électorale en illusion électorale, par des politiciens au service des riches, qu’ils soient de gauche, de droite, du centre ou  ceux d’extrême-droite qui rêvent de les remplacer.
Il s’agit de profiter de ce vote pour faire entendre les exigences des travailleurs. Il faut imposer au patronat de mettre fin au chômage en interdisant les licenciements et en partageant le travail entre tous sans pertes de salaires.
Il faut augmenter les salaires, les pensions et les allocations dont les niveaux aujourd’hui ne permettent pas de vivre décemment pour les classes populaires, pendant que les classes riches vivent dans le luxe.
Il faut enfin contrôler les comptes et les décisions des capitalistes qui imposent leur dictature sur la société.
Ces candidatures donnent l’occasion, dans ces trois cantons, d’affirmer fièrement les exigences de notre classe,  les exigences de ceux qui font vivre la société et l’enrichissent. C’est la seule chose utile à faire pour les travailleurs avec le bulletin de vote.
Puisqu’on nous demande notre avis, donnons-le ! C’est un premier pas, la condition préalable aux grandes luttes collectives qui permettront d’imposer nos exigences aux capitalistes et aux financiers qui vivent en parasites sur la société.

RER : on parle peu des vrais responsables



Les vrais responsables des galères

Le million de personnes qui empruntent le RER A, traversant la région parisienne, ont connu la galère hier jeudi : suite à l’agression d’un des leurs, les conducteurs ont arrêté spontanément le travail. Politiciens et médias ont immédiatement hurlé à la prise en otage, d’autant que les lois anti-grève sur le service minimum et le préavis obligatoire n’ont pas empêché les travailleurs du RER A d’exprimer massivement leur colère.
La galère sur le réseau des transports publics, c’est en permanence pour les travailleurs qui l’utilisent ou le font fonctionner. Le déraillement d’un TGV sur la ligne du RER, qui a également semé la pagaille pour de nombreux usagers mercredi, a été beaucoup moins médiatisé.
Or c’est souvent le manque de moyens humains et les économies sur la sécurité qui aggravent les incidents, agressions ou pannes mécaniques. Mais les autorités qui en sont responsables sont moins bavardes sur cet aspect…