lundi 26 octobre 2015

Le PS aujourd'hui, demain la droite, l'alternance ! La dictature du Capital toujours !



Que les militants sincères y réfléchissent sérieusement

Lors de notre dernière permanence du vendredi au carrefour Babou, deux militantes du PS -pas hostiles par ailleurs- nous ont dit deux choses qui méritent que l’on s’y arrête. La première, en faisant allusion à Valls : « Il ne nous aide pas ». On comprend que celui-ci ne rende pas la vie facile aux adhérents de son parti, mais cette phrase (« Il ne nous aide pas ») que nous avons déjà entendue est comme une parole convenue parmi ceux qui restent au PS. Exprimer la politique du PS de cette façon est une litote : la politique de Valls et cie est une politique pro-patronale un point c’est tout. Ceux qui ne la dénoncent pas comme telle, que cela leur fasse mal ou pas, en sont les complices.
         La seconde remarque (en passant, sans vraiment s’arrêter pour en discuter) était la suivante : « Bon, et bien vous aurez Sarkozy ». Que ces militants n’inversent pas les rôles. C’est cette politique patronale d’un gouvernement soit disant de « gauche » qui, une nouvelle fois de plus, contribue à démoraliser et à désorienter une grande fraction du monde du travail. C’est cela qui la pousse sur le plan électoral -pour l’instant, nous l’espérons- à exprimer cette démoralisation et son écœurement en s’abstenant ou en votant pour des adversaires d’hier et de demain des travailleurs et des milieux populaires. C’est Valls qui va imposer le retour de Sarkozy ou un de ses semblables, comme la politique du PS sur le plan local a imposé le retour d’un maire de droite avec la politique que l’on sait.
         C’est à cela que ces militantes devraient réfléchir. Non seulement cela leur permettrait de retrouver le moral mais cela aiderait à ce que la tendance à la démoralisation que nous évoquons soit davantage combattue en ouvrant la seule perspective qui peut s’opposer à tout le jeu politicien de droite, d’extrême-droite, de gauche. La perspective qui consiste à redonner confiance au monde du travail en ses propres forces capables de changer la donne pour lui et la société, comme 1936 et 1968 l’avaient montré aux générations d’hier.
         En tout cas, c’est tout cela que nous défendons dans la campagne des élections régionales, à travers les listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs », dont celle conduite par Nathalie ARTHAUD en Ile de France.

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