lundi 31 août 2015

Macron, Valls,... P. Doucet..., tout est bon pourles patrons


Vous avez dit « réformateurs » ? A la manière de Sarkozy !

 
Chacun le sait, dans le Macron tout est bon pour les patrons. Il le dit lui-même. Selon lui, le pacte de « responsabilité »«a permis aux entreprises de voir augmenter leurs marges pour la première fois depuis une décennie». Quant au Code du travail « (il) protège trop les insiders – et notamment les CDI de grands groupes et les fonctionnaires – au détriment des outsiders». Avec notre petit anglais d’école, nous avons dû aller chercher dans le dictionnaire : les « insiders » sont ceux qui appartiennent déjà aux groupes considérés, et les « outsiders » ceux qui sont à l’extérieur, les jeunes en particulier !

         Bon c’est le Macron, mais c’est aussi un P. Doucet d’Argenteuil complètement sous le charme, qui « twittait » ces formules au fur et à mesure que le Macron les débitait lors de la rencontre de courant organisé par le « Pôle des réformateurs » (dont le député d’Argenteuil-Bezons est un des plus fervents affidés) ces jours-derniers pas très loin de La Rochelle.

         Et puis dimanche, Valls a fait la synthèse de tout ce que pensent ces gens-là : de nouvelles attaques à l’encontre du Code du travail sont bien de leur part dans le collimateur.

         Certains, à Argenteuil, nous font encore mine de nous reprocher de n’avoir pas appelé à voter pour ces gens-là naguère ! Ah bon ?

Racisme, antisémitisme, mépris anti-pauvres, qui ne dit mot consent.


Le silence, un aveu de solidarité

 
Sur son blog, ces jours derniers, l’adjoint-au-maire aux affaires sociales d’Argenteuil, P. Métézeau recommandait la lecture d’un livre, le Journal 1942-1944 (éditions Tallandier), journal d’une jeune fille française juive,  que l’antisémitisme des nazis conduira à la mort en avril 1945. « Hélène Berr est arrêtée à son domicile situé dans le 7e, le 8 mars 1944, détenue au camp de Drancy, puis déportée à  Auschwitz avec son père et sa mère, le 27 mars 1944, jour de ses 23 ans. D'Auschwitz, elle est envoyée à Bergen-Belsen. Un matin, ne pouvant se lever à l'heure de l'appel, elle est battue à mort par une gardienne, quelques jours avant la libération du camp par les troupes anglaises » (Merci Wikipédia). Son journal et son parcours sont parallèles à ceux d’Anne Franck.

         C’est une bonne idée de lecture, nous la suivrons.

         Nous sommes d’autant plus étonnés que sur ce même blog il n’y ait aucune référence depuis vendredi 21 août, jour où elle a éclaté, à « l’affaire M. Rousseau ».

         Le sort d’Hélène Berr ne fut pas seulement le résultat d’une idéologie nazie démente. Elle fut aussi le résultat d’une participation bien française à la « Solution finale », celle d’une fraction de l’appareil d’Etat mais aussi d’une opinion publique bien « française », fraction qui partageait l’antisémitisme et le racisme fondamental des nazis.

         Cette opinion publique était travaillée depuis des décennies par des partis et des médias d’extrême-droite, encouragés par la permissivité de la loi. Quant à la dénomination d’ « assistés », elle ne date pas d’aujourd’hui. Elle concernait alors ce que ces gens-là appelaient les « métèques », ce terme nauséabond qui servait à désigner l’ « étranger ».

         Aujourd’hui, si théoriquement la loi interdit le racisme et l’antisémitisme, ils fleurissent grâce aux « réseaux » sociaux qui, sur ce plan, sont des réseaux de mort.

         Qui ne dit mot consent. Alors que sur ces terrains nauséabonds il ne devrait y avoir aucune solidarité, le silence des uns et des autres, et celui en l’occurrence de monsieur Métézeau, révèle l’importance des dangers en la matière pour l’avenir, et l’urgence de s’y opposer.

AB-Habitat : des procédés inacceptables



Des procédés arbitraires et opaques

 
Plusieurs recours juridiques ont été déposés au tribunal administratif pour dénoncer l’illégalité de la liquidation d’AB-Habitat au niveau de procédures qui n’ont pas été suivies correctement. Ainsi, ce n’est pas la seule volonté d’un conseil d’administration qui peut conduire à cette liquidation. Celle-ci relève de l’autorité ministérielle. Elle doit être exécutée par un acte du premier ministre.

         Par ailleurs, la CGT en particulier dénonce la caractère fictif de l’évaluation du patrimoine à transférer établie par les dirigeants de l’Office. La valeur moyenne d’un appartement appartenant à l’Office représente une valeur de 18 000 euros seulement !

         Si c’est bien le cas, et on en doute, cela signifierait donc que les locataires paient des loyers alors que leurs logements sont amortis depuis bien longtemps. Alors pourquoi leur faire payer autre chose que les simples frais d’entretien ?

dimanche 30 août 2015

Migrants : des victimes et des victimes, une liste sans fin


Ces réfugiés qu’on assassine

 

Les cadavres de cinquante-neuf hommes, huit femmes et quatre enfants ont été retrouvés dans un camion abandonné sur le bord d’une autoroute en Autriche, près de la frontière avec la Hongrie. Le groupe était probablement constitué de réfugiés syriens, morts après avoir été abandonnés par leurs passeurs.

Si les passeurs peuvent ainsi rançonner, puis abandonner les migrants, c’est parce que les gouvernements européens ferment leurs frontières, voire les hérissent de barbelés et autres barrières.

Ceux qui ont laissé mourir ces dizaines de migrants sont des criminels, mais les dirigeants européens ont eux aussi du sang sur les mains !
Et ce n'est qu'un des derniers drames de ces derniers jours.

 Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine :

Migrants : aucun refuge dans l’Europe capitaliste

 

On assiste en Europe à un afflux de migrants sans précédent, d’après les médias, les autorités des pays par lesquels ils transitent et les ONG qui leur viennent en aide dans différents pays.

4 400 personnes, la plupart venues d’Afrique, ont été recueillies en 24 heures la semaine dernière au large des côtes italiennes sur des bateaux de fortune, après que plus de 2 300 ont déjà péri depuis le début de l’année. Des dizaines de milliers d’autres réfugiés, après avoir traversé des milliers de kilomètres à pied, avec leurs enfants, n’emportant quasiment rien, se pressent désormais à la frontière entre la Grèce et la Macédoine pour atteindre la Serbie, puis la Hongrie et son mur dressé pour leur faire obstacle et enfin, de là, les pays de la zone Schengen. Ils seraient 42 000 à avoir franchi cette frontière, dont plus de 7 000 enfants. Après avoir essayé de les arrêter, ce qui a provoqué des affrontements avec la police, les autorités macédoniennes ont finalement décidé de les laisser passer.

« L’Europe doit prendre ses responsabilités », ont déclaré en chœur Hollande et Merkel, qui parlent des réfugiés comme d’une calamité. Hollande a dit : « Ce sont des épreuves pour les familles concernées mais aussi pour les pays qui sont responsables de les accueillir. »

Fabius, ministre des Affaires étrangères, a affirmé qu’il fallait se montrer ferme avec les réfugiés économiques, à la différence des demandeurs d’asile, et ce « quoi qu’on en pense ». Tous ces discours vont dans le même sens : faire croire que les migrants constituent une menace pour les populations européennes et leurs conditions de vie.

Et pourtant, en quoi les migrants sont-ils responsables du chômage et de la pauvreté en Europe ? En quoi même pourraient-ils l’aggraver ? Les capitalistes n’ont pas attendu l’afflux actuel de migrants pour faire payer la crise aux travailleurs, licencier, accroître l’exploitation et faire s’effondrer rapidement le niveau de vie de la population européenne. La guerre et la misère dans les pays pauvres, le chômage et la pauvreté qui explosent dans les pays impérialistes, ne sont que les deux visages d’un même système capitaliste inhumain et décadent.

Si l’Union européenne le voulait réellement, elle aurait les moyens d’accueillir les migrants, au lieu d’essayer en vain de les refouler, ne faisant que les contraindre à de nouvelles épreuves. Pour les gouvernements d’Europe qui imposent à leurs populations des politiques d’austérité, les migrants constituent des boucs émissaires tout désignés.

Alors, les travailleurs d’ici ont tout intérêt à refuser la démagogie et les divisions dressées entre les peuples, aussi bien entre Européens qu’avec les migrants venus de plus loin. Car une grande partie d’entre eux grossiront demain les rangs du monde du travail, et ils participeront aussi à ses luttes.

Pierre MERLET

 

 

Prochaine réunion du « Groupe d’Etudes ouvrières » organisé par Lutte Ouvrière à Argenteuil
 
Jeudi 1er octobre prochain
A 20 heures 15
Espace Nelson Mandéla
82 avenue Leclerc
«Les migrations, une histoire de l’Humanité »
 
 Un exposé de 40 minutes suivi par une heure de libre débat

Médef et chômage : deux bouts de la recherche de davantage de profits


La seule obsession des actionnaires et du Médef : le profit

 
 « L’obsession du Medef, c’est l’emploi » a déclaré ces jours derniers Pierre Gattaz, président du Medef. Ah bon ? Le chômage s’envole, 25 % des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploi et un million vivent sous le seuil de pauvreté... et ce monsieur proclame ce genre de chose !

         Sa langue n’a pas fourché, ce n’est pas un lapsus, il se moque seulement du monde et des chômeurs !

La seule chose que l’on peut s'attendre sérieusement à entendre de la bouche du Médef et de son chef  est : « l’obsession du Medef, c’est le profit ».

Démissions d'EELV : des politiciens, même petits, comme les autres


Le rouge est la couleur des travailleurs

 
La démission du parti écologiste EELV de deux de ses élus, le député De Rugy et le sénateur Placé est le dernier avatar de la longue histoire fait de déchirements, de rivalités, et de rebondissements, d’un mouvement dit de l’ « écologie politique » que l’on peut surtout appeler de l’écologie « politicienne ». Ces deux démissions ne sont pas sans rapport avec les prochaines élections régionales, sujet dorénavant unique des préoccupations des appareils politiques, et du prochain remaniement gouvernemental lié au départ du ministre du travail. Si ces deux messieurs ont démissionné de leur parti, ils n’ont, cela dit, pas démissionné de leurs deux postes d’élus qu’ils doivent pourtant à leurs électeurs et aux militants qui ont permis leur élection. Mais c’est ainsi que les partis bourgeois fonctionnent, même si ces pratiques doivent tout de même un peu rester sur le cœur d’une partie de ces électeurs et de ces militants.
      A Argenteuil, depuis une trentaine d’années, le mouvement écologiste « politique », des Verts à EELV, a connu à un échelon local des turbulences parallèles. Il n’a jamais réussi, pour un observateur extérieur mais attentif, à conduire à autre chose qu’à une suite de manœuvres, de ruptures, de conflits personnels. Même si ce courant politique renaît régulièrement de ses cendres, jamais un véritable groupe ne s’est constitué sur Argenteuil, au-delà de coteries qui apparaissaient et disparaissaient au gré des évènements.
       Ce n’est vraiment pas de ce côté-là que ceux qui sont révoltés par le cours que prend la société à tous les niveaux peuvent se diriger pour l’arrêter. Pour être utiles, ils peuvent en revanche rejoindre des militants qui n’ont pour unique objectif celui de donner vie politique à la seule force qui aurait les moyens de bouleverser le monde, le monde du travail, la classe ouvrière, même si ce terme n’est pas à la mode.

samedi 29 août 2015

Rentrée scolaire : une "allocation", mais un coût bien supérieur

Le coût de la rentrée scolaire, un mauvais coup pour les milieux modestes
 
 
L'"Allocation de rentrée scolaire" est censée permettre que les familles les plus modestes puissent assumer au mieux le coût de la rentrée scolaire de leurs enfants. Le prix des dépenses scolaires auraient augmenté de près de 3,5% cette année.
     Selon un certain nombre d'organisations qui suivent les dépenses des familles, si cette Allocation permettrait de couvrir les dépenses "scolaires" de rentrée d'un élève du primaire, elle ne le permettrait réellement pas pour un collégien ou un lycéen.
     Et qu'entend-on par les dépenses de rentrée scolaire ?
    N'est-ce pas le moment de rafraîchir la garde-robe d'enfants ou d'adolescents qui ont grandi ? Bien sûr il y a Tati dont on nous dit que la présence Côté Seine a galvanisé l'activité de ce centre commercial. Mais pourquoi les enfants des milieux modestes ne mériteraient pas des vêtements et des chaussures de qualité dont le prix est... ?
     La rentrée, c'est aussi le moment où il s'agit de s'inscrire dans les clubs sportifs ? L'inscription annuelle pour le grand club de judo local se monte à combien ? Près de 150 euros ? Et l'inscription à l'Ecole de musique ? Les enfants des milieux modestes y ont droit. Et des spectacles culturels au Figuier blanc dont les réservations vont commencer dans quelques jours ? Réservés aux milieux plus aisés et à leurs enfants ?
      Le total revient à combien ?
      Mme Rousseau n'imagine même pas tout cela. Pas seulement parce que si elle a élevé des enfants, c'était il y a longtemps. Mais surtout parce que pour comprendre les réalités, il faut avoir de la sympathie à l'encontre de ceux vers lesquels porte notre regard, en l'occurrence les milieux modestes du monde du travail.
     Mais au fait quel sort lui a réservé son ami et cher maire ?

Chômage en hausse : le bâton en guise d'aide et pour les stigmatiser un peu plus

Selon les chiffres de Pôle Emploi, bien sûr sujet à caution, le chômage a à nouveau dépassé la barre des 100 000 chômeurs à la fin de juillet dernier dans le Val d'Oise. Loin de mettre davantage de moyens pour les aider (chaque conseiller a de plus en plus de chômeurs à s'occuper), Pôle Emploi embauche des agents uniquement occupés à débusquer les chômeurs qui ne mettraient pas assez d'entrain pour retrouver un travail. Sur ce sujet, ci dessous, un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.
 
 
Pôle emploi : l’offensive contre les chômeurs



Pôle emploi a affecté 200 agents spécialement au contrôle de recherche d’emploi par les chômeurs. Les régions Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Franche-Comté servaient de test depuis mars 2013. Dans cette dernière région, 33 % des 1 561 chômeurs contrôlés ont été radiés ! Ce dispositif sera mis en vigueur sur le reste du territoire en septembre, avec pour objectif de contrôler 180 000 chômeurs par an.
     Même si la direction de Pôle emploi s’en défend, il s’agit déjà de réduire artificiellement les chiffres du chômage. Et c’est aussi une façon pour le gouvernement d’apporter son eau au moulin de la démagogie anti-chômeurs, pour pousser à la division entre les travailleurs en activité et ceux au chômage. Il accrédite l’idée révoltante que ceux-ci profiteraient indûment des indemnités-chômage et que, s’ils ne trouvent pas d’emploi, ce serait faute de faire les efforts suffisants.
     Le gouvernement s’attaque ainsi aux chômeurs pour faire oublier qu’il laisse totalement les mains libres au grand patronat, qui peut continuer à supprimer massivement des emplois, à licencier et à fermer les entreprises. Les mêmes qui se préparent à organiser le contrôle des chômeurs distribuent des milliards aux entreprises, et là sans qu’aucun contrôle ne soit exercé, sans même qu’aucune contrepartie ne soit exigée.

                                                                  Thomas Baumer

Macron, Valls, Médef : les exploiteurs et leurs serviteurs

La chronique des riches amants
 
Lors de l'édition 2014 de l'université d'été du Médef, chacun se souvient de la déclaration d'amour de Valls et de la standing ovation qui l'avait suivie : "J'aime l'entreprise", les yeux dans les yeux, avait-il dit au patronat. Mais avec le Médef, il s'agit, de la part du gouvernement, d'une passion lyrique, collective et débordante. Le Roméo Macron, le petit second de Valls, vient cette années, dans les mêmes circonstances, lui aussi, de déclarer sa flamme au Médef : "Vous avez l'amour et vous avez les preuves d'amour" !
      Que le Médef dispose des preuves d'amour de Macron et Valls, les dégrèvements d'impôt des pactes de "responsabilité" et de "compétitivité" sont là pour en faire foi, au milieu de bien d'autres cadeaux. Ce sera à qui parmi les entreprises de déclarer les montants perçus les plus importants, sans qu'elles ne soient en rien redevables au gouvernement de nos deux amants au niveau des investissement et des embauches.
       Tout cela est ignoble au moment où les classes populaires ont de plus en plus de mal à vivre.
         Ils en pensent quoi les adhérents socialistes d'Argenteuil ? 

vendredi 28 août 2015

Agglomération d'Argenteuil-Bezons en liquidation : le compte à rebours a commencé.

Les agents n'ont rien demandé. Ils ne doivent pas payer.


Nous sommes dorénavant à près de quatre mois de la liquidation de l'Agglomération d'Argenteuil-Bezons.
      Hors de tout sens des réalités, le maire d'Argenteuil semble ne vouloir accepter uniquement la réintégration des agents qui avaient naguère été embauchés par la Ville et qui avaient ensuite été intégrés à l'Agglo, uniquement eux, et pas les agents embauchés ultérieurement par l'Agglo.
   La nouvelle sous-préfète est chargée d'accompagner les opérations, en collaboration avec messieurs Doucet et Mothron. Ambiance, ambiance.
       Les agents de l'Agglomération doivent se préparer pour imposer toutes leurs revendications. Aucun d'entre eux ne doit rester sur le carreau.

Argenteuil : Forum des Associations. Le maire guère intéressé

Ca n’a pas l’air de l’emballer

Le maire G Mothron s’apprête à effectuer des visites de quartier les 5, 12 et 19 septembre prochains.
      Soit. Mais le 12 septembre, ce n’est pas le forum des associations ? Sa visite de quartier a lieu, c’est vrai le matin. Mais comme le forum a lieu le matin et l’après-midi, en toute logique, cela signifie qu’il ne sera à Jean Vilar que l’après-midi.
      Il n’a de cesse de répéter que le réseau associatif est la prunelle de ses yeux et qu’il compte sur lui pour surmonter les difficultés financières de la Ville.
      Mais quand il s’agit de prendre son temps pour aller discuter avec les militants et les bénévoles, c’est apparemment la barbe pour lui.
     Il a divisé par deux la durée du forum. Il divise par deux maintenant dans ce qui reste par deux sa présence
     Il peut aussi ne pas venir du tout.

En Suisse, en France, en Allemagne, ailleurs, ah bas la démagogie !

Ah bas le nationalisme ! Prolétaires de tous les pays unissons-nous !

Démagogie xénophobe en Suisse

En suisse, le maire d'une petite commune frontalière avec l'Italie a mis en place un autocollant à apposer sur les devantures des magasins annonçant le nombre de travailleurs embauchés. Les "migrants2 embauchés son en l'occurrence italiens.
     Ici, d'autres politicens spéculent de la meme façon contre les travailleurs qui viennent en France. Qu'elle vise les travailleurs sans-papiers ou des frontaliers avec tous les papiers nécessaires, c'est le meme démagogie anti-migrants qui vise à dresser les travailleurs les uns contre les autres, pour le plus grand profit de leurs exploiteurs.

Merkel et Hollande discutent et la situation des migrants s'aggrave

Hollande et Merkel se sont retrouvé ò berlin et ont évoqué la situation des migrants. Hollande a déclaré . "Nous devons mettre en oeuvre un système unifié de droit d'asile2. Quelle hypocrisie ! En fait d'asile, il a été essenteilleòent question du renforcement de la répression et de la façon de mieux refouler les migrants.
      Hollande et merkel présentent comme une "menace" ces m illiers de femmes, d'hommes et d'enfants quifuient la guerre et la misère que ces dirigeants ont largement contribué à fabriquer. Pourtant, la seule menace, n'est-ce pas le maintien de leur système, aussi injuste que barbare ?  

jeudi 27 août 2015

Argenteuil : "affaire Rousseau" : pour l'instant, motus et bouche cousue


La démission de cette dame serait la seule attitude logique

 
Toujours rien quant à l'avenir de M. Rousseau. Cela n'est pas bon signe. Le maire s'apprête-il à enterrer l'affaire ?

Il prendrait dans ce cas le risque de lourdes déconvenues.

Qu'il sache que les propos de cette dame sont non seulement scandaleux mais honnis par une fraction importante de la population, même dans ces temps où les idées réactionnaires ont le vent en poupe.

 

Si elle avait eu de la conscience

 

Si cette dame avait de la conscience, elle aurait pu faire diffuser, au lieu d’insanités racistes et anti-pauvres sur son compte Facebook, un dessin représentant plusieurs personnes sortant de chez Hermès, Cartier, Louis Vuitton avec  de lourds paquets portés par leurs chauffeurs, car on n’imagine pas ces messieurs avec des caddies de supermarché. Pas de signe particulier, ni d’origine ni de couleur de peau, toutes les nuances de couleur de peau seraient représentées, car ils ont toutes les origines. La légende serait : « Crédit d’Impôt Compétitivité, son montant vient d’arriver. »

         Un tel dessin symboliserait en l’occurrence la pure réalité. Une réalité aux antipodes des fantasmes racistes et anti-pauvres diffusés par des gens sans conscience et qui ont une haine viscérale des pauvres et des travailleurs, à la mesure, en sens contraire, de leur empathie avec le monde des riches et des puissants.

Argenteuil : un local de l'activité sociale syndicale cambriolé


Acte individualiste méprisant à l’encontre de l’activité collective

 
Le personnel de la Ville d'Argenteuil dispose d'"oeuvres sociales" gérées par des élus des personnels, de la CGT en l'occurrence. Ce CASC vient de subir un lourd cambriolage de ses locaux dont le coût total final, après remboursement des assurances, risque de se monter à des milliers d'euros qui manqueront d'une façon ou d'une autre aux agents eux-mêmes.

Celui ou ceux qui ont fait le coup sont des gens sans aucune conscience.

L'affaire s'est produite dans l'enceinte de la mairie ou se trouvent les locaux de ces œuvres.

On aurait pu s'attendre à ce que le maire et la direction générale rendent immédiatement une visite de soutien aux agents qui font fonctionner ce CASC. Il n'en a rien été. Mais qui s'en étonnera ?

Colonies à vendre, enfants sans vacances


Colonies à vendre, enfants sans vacances

 

La presse est revenue sur le fait que des municipalités d’Ile-de-France mettent en vente leurs centres de colonies de vacances. C’est apparemment la décision de maires UMP, comme à Chelles ou Savigny-sur-Orge. A Argenteuil, le maire qui veut vendre la dernière propriété argenteuillaise de colonie de vacances, celle de Saint-Hilaire de Riez s’apprête à le faire en déplorant le coût élevé de la gestion du centre vendéen.

         Il n’insiste pas que cela fait 14 ans que ce centre n’accueille plus de colonies, mais qu’il coûte néanmoins à la collectivité parce qu’il a fallu l’entretenir un minimum et payer les employés municipaux qui sont sur place pour le faire.

         La municipalité précédente dirigée par le PS P. Doucet avait recommencé à investir pour réhabiliter ce centre et y envoyer avec succès des familles pour un coût modique. Cela a été stoppé net.

Les victimes de cette situation sont les 50 % des enfants de familles modestes qui ne partent pas en vacances. Combien à Argenteuil cet été ?

A aucun moment, M. Mothron a posé sur la place publique la question de comment utiliser à plein ce centre, pour des séjours de vacances pour les enfants, mais aussi pour leurs familles, et pendant toute l’année également pour qu’il soit utilisé pour des classes transplantées, pour et par les associations locales ou autres.

C’est encore possible.

krachs boursiers, la folie financière du capitalisme. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine à paraître.


Krachs boursiers en série : nouveaux spasmes de la crise économique

 

Le 24 août a été un lundi noir pour les places boursières mondiales. Suite à une nouvelle chute de la Bourse de Shanghai, celles de Shenzhen mais aussi de Tokyo et des pays européens ont suivi le mouvement. Les économistes n’hésitent plus à parler de krach boursier.

Depuis le mois de juin, la Bourse de Shanghai a connu une baisse de plus de 37 %. Le gouvernement chinois n’arrive pas à enrayer cette chute malgré plusieurs tentatives, dont l’injection de 117 milliards de dollars à deux banques chinoises. « La panique des investisseurs est injustifiée », titrait un article du Monde du 24 août, ce qui n’empêche en rien les spéculateurs de poursuivre le mouvement de retrait de capitaux, l’irrationalité et le comportement moutonnier étant inhérents à la spéculation financière. D’ailleurs la Bourse de Shanghai avait connu une augmentation de 150 %, tout aussi irrationnelle, dans l’année précédente, attirant en masse des capitaux qui s’enfuient désormais, quand ils ne sont pas partis en fumée.

Qu’est-ce qui a poussé les spéculateurs à retirer leurs capitaux ? Bien malin celui qui peut le dire aujourd’hui. La vague spéculative et l’afflux de capitaux dans les Bourses chinoises se fondaient sur la croissance de l’économie de ce pays. Or son ralentissement est réel depuis plusieurs mois. Le gouvernement chinois a tenté d’enrayer cette baisse en dévaluant sa monnaie, mesure réputée favoriser les exportations.

Ce ralentissement des exportations chinoises marque-t-il un ralentissement général de l’économie mondiale, passant à nouveau de la stagnation au recul ? Certains commentateurs voient dans la baisse généralisée du cours des matières premières, pétrole, métaux, charbon, un indice de ce début de récession. Mais les matières premières, comme toutes les marchandises et tout ce qui peut s’échanger, sont elles aussi des objets de spéculation. La variation de leurs cours, du simple au double en quelques mois, ne reflète donc que de très loin les changements de l’économie matérielle.

Pourtant, aussi déconnectée de l’économie réelle que puisse paraître la spéculation, elle n’en est pas séparée. Elle est une des formes de l’appropriation des richesses sociales par les capitalistes. Or ces richesses sont évidemment uniquement le produit du travail humain concret. De plus, lorsque les États renflouent comme en 2008 les spéculateurs faillis, ils le font en faisant payer les populations, c’est-à-dire avant tout la classe travailleuse.

L’augmentation incessante de la part du capital consacrée à la spéculation, au détriment de celle consacrée à l’investissement, est caractéristique de notre époque. Les capitalistes ne font pas confiance à leur propre économie pour engendrer suffisamment de profits. Ils savent que le marché, c’est-à-dire la consommation solvable, n’augmente pas. Et cela est encore plus vrai depuis la crise de 2008, l’augmentation du chômage et les mesures d’austérité prises par tous les gouvernements, qui ont appauvri les populations. Les capitalistes n’ont pourtant pas cessé de faire des profits durant toutes ces années de crise, accaparant une part toujours plus grande des richesses produites, en surexploitant les travailleurs et en abaissant leur niveau de vie. En 2013, les profits des 500 plus grandes entreprises mondiales s’élevaient à 2 000 milliards de dollars. Ces sommes astronomiques tirées d’une exploitation accrue, d’une véritable guerre menée par les capitalistes contre l’ensemble des travailleurs et des classes populaires, vont alimenter la folie de la spéculation financière. De même, les milliers de milliards de dollars offerts aux banques depuis la crise de 2008 par tous les États sont aussi allés grossir ce flot, créant des bulles spéculatives et donc des risques de krach boursier partout dans le monde, à tout moment.

Alors, les États trouveront-ils cette fois encore un moyen de ralentir la course vers le précipice ? Ou ce krach boursier sera-t-il le déclencheur d’une crise « systémique », comme aiment le dire les prétendus experts ? Nul ne le sait. La seule certitude est que les milliards utilisés par les États pour tenter d’endiguer la chute des Bourses seront pris dans la poche des travailleurs, comme l’ont été les milliards précédents qui ont permis aux spéculateurs d’accumuler leurs fortunes. Et surtout qu’il n’y a pas d’autre échappatoire à la folie financière du capitalisme que de renverser ce système, dont le parasitisme a déjà engendré bien trop de maux pour l’humanité et qui la mène tout droit à la catastrophe, la régression et la ruine.

                                                             Marion AJAR

mercredi 26 août 2015

Argenteuil . "affaire M. Rousseau" . on attend un communiqué du maire

Non au racisme et au mépris anti-pauvres !


Le maire d'Argenteuil devait recevoir ce lundi son amie M. Rousseau après l'avoir suspendue vendredi de son poste d'adjointe aux affaires scolaires et a la culture, après qu'un journaliste ait informé que cette dame diffusait un message raciste et anti-pauvres.
      Depuis, c'est le silence du coté du maire et de l'information municipale.
     Le maire est capable de diffuser un communiqué inintéressant sur "Autolib", mais sur une question aussi importante que l'"affaire M. Rousseau", rien.
      Compte-il que cela se perde dans les sables ?
     Il aurait tort de le penser. Des initiatives seront dans tous les cas prises dans les prochains jours sur la localité pour qu'il n'en soit pas ainsi de la part des habitants.

Rentrée scolaire a Argenteuil : des informations de dernière heure

Des informations au dernier moment, et de la démocratie certainement pas


A une semaine de la rentrée, des annonces apparaissent enfin sur le site internet de la Ville la concernant. On nous y annonce les nouveaux horaires d'ecole, mais également on voit enfin apparaitre le premier bilan calamiteux de l'an passé, et les resultats de l'enquete menée aupres des enseignants et des parents ou l'on constate que l'avis de 566 personnes s'est imposé pour définir les nouveaux horaires.
      Le maire entend faire des visites de quartier les 5, 12 et 19 septembre prochain. "Pour réflechir et trouver ensemble des solutions" dit-il modestement.
      Venant de sa part, comme de ses semblables, cela fait sourire. Ces gens-la, dans leur coin réfléchissent peut-etre, dans le coin avec leur cabinet. On doute qu'ils trouvent des solutions. Mais "ensemble" avec les habitants, certainement pas, et le dire est se moquer d'eux ! Pour les questions scolaires comme pour le reste.

Dividendes, investissement, rachats et spéculation


Une étude portant sur les 1 200 plus grandes sociétés mondiales fait apparaître une baisse de 1,2 % sur un an de l’ensemble des dividendes versés. Rassurez-vous : il en reste tout de même pour 1 160 milliards de dollars, plusieurs fois le budget de la France.
Que vont faire les actionnaires de tout cet argent ? Investir ? C’est très peu probable, les investissements marquent le pas, partout dans le monde, depuis plusieurs années.
Cette masse de capitaux sera donc utilisée au rachat de sociétés les unes par les autres et à des spéculations diverses. Rien d’utile pour la société, et rien pour lutter contre le chômage.

mardi 25 août 2015

Krach boursier : capitalisme en faillite


La spéculation financière mène l’humanité vers le gouffre

 

Les bourses du monde continuent leur dégringolade de ces derniers jours, celles de Paris et de Wall Street connaissant un lundi noir à l’image des autres bourses du monde.

         La spéculation est la caractéristique principale du capitalisme de notre époque. Face à elle, la production industrielle « utile » est un élément annexe. Depuis des années, cette dernière stagne et a décroché face à des capitaux spéculatifs que l’on a créés artificiellement et sans limite.

         Après la crise des subprimes de 2008, les actions ont connu de nouvelles faveurs chez les spéculateurs.

         Le problème est que ce nouveau krach boursier généralisé qui montre le bout de son nez depuis plusieurs semaines fait envisager, s’il se confirmait, une catastrophe économique planétaire qui ne serait que la énième d’un capitalisme prédateur pour l’avenir de l’humanité.

Culture ou l'absence de politique culturelle à Argenteuil


 
« Souvenir d’Argenteuil-plage »

 
Le prédécesseur de l’adjointe à la culture d’Argenteuil (dont on ne connaît pas encore à cette heure le sort municipal) a, il faut le reconnaître, un bilan à son actif : la réalisation de mugs, de cartes postales et de timbres-poste à l’effigie d’Argenteuil ! Pour une ville de 105 000 habitants, c’est vrai, cela fait maigre comme bilan culturel. Pas étonnant qu’il ait été rétrogradé. Et apparemment, en plus, ces merveilleux objets ne se vendent pas.

         Vous imaginez les habitants d’Argenteuil privés de vacances et restant sur la commune tout l’été ayant envie d’envoyer à leurs proches des cartes postales de la Ville avec le texte suivant : « Souvenirs de très mauvaises vacances, services publics fermés, activités municipales très réduites,… ».
 
Jusqu'à liquidation totale du stock
 

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprise du lundi 24 août 2015


En France comme en Grèce, les fausses promesses ne remplaceront pas les vraies luttes

 
Élu il y a sept mois sur un programme anti-austérité, le premier ministre grec Alexis Tsipras a démissionné pour provoquer de nouvelles élections. Désavoué par une fraction de son parti, Syriza, il veut trouver une nouvelle majorité pour appliquer le programme d’austérité dicté par les dirigeants européens.

Pourtant début juillet, et à la demande même de Tsipras, la population grecque avait rejeté par référendum ce programme d’austérité qui comporte le report de l’âge de la retraite à 67 ans, l’augmentation de la TVA, des privatisations et la mise sous tutelle financière du pays. Mais les dirigeants européens, Hollande et Merkel en tête, n’en ont tenu aucun compte. Ils ont imposé la loi des banques, qui veut que, quoi qu’il arrive, les intérêts de la dette grecque leur soient payés.

Tsipras s’est donc incliné et c’est maintenant lui qui va présenter l’addition à la population pauvre de son pays. Faut-il s’en étonner ? En France en 2012, on a bien vu le candidat du PS François Hollande se présenter en déclarant « mon ennemi c’est la finance ». Et si Tsipras a au moins essayé de résister, Hollande, lui, a fait immédiatement les volontés du capital.

Et c’est ce même Hollande qui aujourd’hui aide le patronat en lui versant des dizaines de milliards d’argent public, au détriment des écoles, des hôpitaux et de tous les services essentiels utiles à la population. C’est même lui qui, face aux exigences des éleveurs de porcs de pouvoir au moins vivre de leur travail, refuse d’imposer quoi que ce soit aux capitalistes de la distribution. Et c’est encore lui qui, en tant que dirigeant européen, impose à ses homologues d’Athènes une politique d’austérité encore pire que la sienne.

De la France à la Grèce, il y a là plus qu’une ressemblance. Si des dirigeants politiques qui se présentent en adversaires de l’austérité s’inclinent dès qu’ils sont au gouvernement, c’est que le véritable pouvoir est ailleurs. Il est entre les mains des capitalistes et des banquiers. Ce sont eux qui tiennent dans leurs mains les rênes de l’économie et qui la dirigent en fonction d’un seul impératif, qui est d’assurer leurs profits.

La seule loi que connaissent ces gens-là, c’est celle qui veut que le capital rapporte, qu’il soit investi dans des banques, dans la production d’armes ou dans la dette des États, qu’il soit utile à quelque chose ou non. Peu leur importe s’il faut pour cela saigner à blanc une population et appauvrir dramatiquement un pays comme c’est le cas de la Grèce.

Même si c’est absurde, même si l’austérité imposée aujourd’hui non seulement à la Grèce mais à tous les pays européens ne fait que les enfoncer un peu plus dans la crise et conduit le monde entier à l’abîme, l’important pour ces gens-là est qu’ils encaissent leurs dividendes. Et ils savent faire comprendre à des Hollande et même à des Tsipras que, quelles que soient leurs promesses électorales, ils devront s’asseoir dessus pour appliquer la seule loi de l’économie capitaliste qui est la loi du profit.

Cela n’empêchera certainement pas que d’autres se présentent en faisant des promesses qu’ils ne pourront pas ou ne voudront pas tenir. En France, on voit même un Montebourg, ex-ministre de Hollande, s’afficher avec Varoufakis, l’ex-ministre des Finances de Tsipras, pour prétendre représenter une alternative, alors qu’au gouvernement Montebourg n’avait fait que s’aligner sur la politique de Hollande en y ajoutant sa pincée d’esbroufe.

Les travailleurs ne peuvent continuer à se laisser ainsi ballotter de promesses en promesses, alors que leur situation s’aggrave et que les attaques du patronat se multiplient. Ils ne peuvent faire confiance à des politiciens qui promettent que tout ira mieux à condition de les porter au pouvoir et ensuite de les laisser faire. Ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.

La force des travailleurs est dans leur nombre, mais aussi et surtout dans le fait qu’ils produisent toutes les richesses de cette société. Ils doivent se servir de cette force pour imposer quoi qu’il arrive leur droit à une vie décente. Mais ils doivent aussi se donner les moyens d’imposer que la société soit organisée en fonction non pas du profit, mais des besoins de tous.

Une telle société ne sera possible qu’à condition de mettre fin à la dictature que les capitalistes et les banquiers parasites font peser sur la majorité de la population. Et cela ne pourra résulter que de l’action de la classe ouvrière, de sa capacité à s’organiser et à se servir de sa force en ne faisant confiance qu’à elle-même pour changer cette société.

lundi 24 août 2015

Rentrée scolaire : une situation en vue désastreuse à Argenteuil



A Argenteuil, vous avez dit « rentrée » scolaire ? Mission très difficile

 
La rentrée scolaire est pour dans une semaine. Mais on peut déjà se demander quelle allure elle aura à Argenteuil, au vu d’une situation locale désastreuse.

         19 nouvelles classes doivent être ouvertes. La municipalité veut engager la liquidation du principe « une atsem par classe » dans les maternelles. Elle bouscule les affectations et les horaires au 1er septembre des personnels des Ecoles. Elle met en place de nouveaux horaires dans les écoles. Elle a remplacé en juin un adjoint-au-maire aux affaires scolaires qui ne faisait pas l’affaire, par une élue que le maire vient de suspendre de sa délégation (et on attend qu’il supprime celle-ci dès aujourd’hui) pour racisme caractérisé et mépris anti-pauvres ! Cela fait beaucoup.

         Tous les éléments sont réunis pour amener une rentrée explosive aux dépens des enfants mardi 1er septembre.

         Ceux-ci, leurs parents, les personnels des écoles, agents municipaux et enseignants, ne peuvent pas renouveler ce qui s’est produit l’an passé, une’ année désastreuse.

         On peut mettre le holà à une telle situation, en s’organisant. Dès la première semaine, une permanence d’information et de préparation au refus aura lieu. Nous y reviendrons.

Racisme + mépris social, un mélange infâme


L’exemple nauséabond vient de loin

 
A propos de la « prime de rentrée scolaire », le journal Le Monde évoque la prise de position d’un député de l’Oise, un dénommé Edouard Courtial, collègue de parti de G . Mothron et M Rousseau, de la manière suivante : « Elle serait bien mal distribuée. Selon l’élu, il est nécessaire que l’aide « profite réellement aux enfants » et ne serve pas à l’achat de « télévision 3D ». Pour ce faire, il demande notamment la mise en place d’un système de bons d’achat. « Le gouvernement fait preuve d’un manque cruel de bon sens », ajoute le parlementaire
         Les éléments essentiels du message anti-pauvre circulant sur les réseaux sociaux y sont. Ils témoignent du mépris de tout un milieu à l’encontre des pauvres, à l’image de ce député  qui, du haut de ses milliers et milliers d’euros de revenus mensuels avec l’argent public crache sur les petites gens. C’est ce que l’on appelle le « racisme » anti-pauvre, même si le terme prête à confusion.
         A ce mépris anti-pauvre déjà nauséabond, l’élue d’Argenteuil y a ajouté le racisme infâme tout court.

Santé publique : temps de travail : l'allonger, ce n'est vraiment pas la santé


Le travail, ce n’est pas la santé

 
Une étude d’une revue médicale réputée vient de conclure que des horaires de travail à rallonge augmentent considérablement les risques d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral. Ainsi, au-delà de 35 et 40 heures par semaine, le risque d’AVC augmente de 10% si l’on travaille jusqu’à 48 heures, et même de 33% au-delà de 55 heures. Une démonstration supplémentaire de ce que bien des travailleurs vivent et savent en raison de l’exploitation qu’ils subissent et qui s’est aggravée ces dernières années.

Une raison de plus pour exiger la diminution du temps de travail et la répartition du travail entre tous.

Loin de là, la municipalité d’Argenteuil, par exemple, augmente le temps de travail des agents municipaux et créent des semaines à rallonges pour les agents des écoles dès la semaine prochaine.

dimanche 23 août 2015

Argenteuil : l'adjointe suspendue. A Argenteuil comme ailleurs : combattre un racisme banalisé, véritable fléau social


Des messages ignominieux et le rappel du « malodore »

 
En 2007, la municipalité de droite d’Argenteuil faisait parler d’elle à propos du « maladore », un produit « anti-SDF ». La volonté d’utiliser ce produit indiquait, en l’occurrence, que la valeur humaine avait ses limites pour celle-ci, en tout cas pour ses chefs, à l’encontre d’une fraction complètement abandonnée de notre humanité.

         Dans l’affaire Martine Rousseau, huit ans plus tard, c’est de cela dont il s’agit également, en l’occurrence de ce racisme qui rejette, qui exclut.

         Martine Rousseau est une vieille militante RPR. Elle était la suppléante de Xavier Péricat durant sa mandature précédente au conseil général, de 2011 à 2015.

         Ses « compagnons »-censeurs d’aujourd’hui (et c’est la moindre des choses) connaissaient bien cette dame dont le message incriminé n’était pas un coup d’essai. Ils l’ont acceptée, mise en avant, au point, ces derniers mois, de la nommer responsable des affaires scolaires et de la culture, un comble.

Si les soins publics reculent, c’est bon le privé ! Pas d’accord !

 
Selon nos informations, au centre de santé Fernand Goulène, la situation qui entraîne le fait que de nouveaux patients ne peuvent plus être acceptés jusqu’à nouvel ordre est la suivante. Un dentiste est parti et la municipalité a décidé de ne pas le remplacer !
         M. Métézeau peut contester cette information. Nous en rendrions compte alors à nos lecteurs.
         Mais si cela était confirmé, comme  nous en sommes convaincus, cela ferait désordre. Non seulement cela serait un recul de la situation des soins dentaires publics sur la Ville, mais par voie de conséquence, cela représenterait un appel d’air incontestable en faveur des dentistes libéraux sur la Ville, et pour ce futur centre médical dentaire privé sur le Val-Sud dont nous annoncions la création !
           Vu la situation des soins dentaires dans les villes populaires, il y a certes de la place pour tout monde, mais pas question pour autant d'accepter le recul des soins dans les centres de santé qui, pour les plus pauvres, sont bien plus susceptibles de répondre à leurs besoins et à leurs moyens.
 

Bouses, actions, cac 40 : le spectre de l'effondrement ressurgit


Un système qui fait peur même à ses propres maîtres

 
Malgré l’annonce de profits records par les grandes entreprises ces derniers mois, la plupart des places boursières ont reculé depuis une semaine au point de faire resurgir en leur sein le spectre d’un nouvel effondrement de l’économie. Raisons invoquées : le ralentissement de l’économie chinoise, la faiblesse des monnaies des pays dits « émergents », l’effondrement des prix des matières premières voire l’incertitude politique en Grèce ou encore la crainte des spéculateurs de voir le robinet des banques centrales qui les a inondés de liquidités ces dernières années se tarir un peu.

Quoiqu’il en soit l’anarchie du système capitaliste est si générale et si profonde qu’il est hors de tout contrôle.

samedi 22 août 2015

Argenteuil : racisme et bêtise, quand une adjointe-au-maire donne l'exemple du racisme et de la bêtise



Des préjugés lamentables à combattre

L’ « affaire » Martine Rousseau (voir notre article d’hier dans « article plus anciens ») a été relayée largement par les médias et c’est une bonne chose. Au-delà de son cas particulier, cette affaire  est révélatrice de tous ces gens qui pensent que parce que l’on vit modestement on ne peut être que des assistés, que si l’on a des ancêtres venus d’un autre continent on ne peut être que des parasites, que si l'on est chômeur c'est qu'on le veut bien, que si l’on a de nombreux enfants c’est pour les allocations familiales, etc. Drôles de lunettes racistes et de mépris anti-pauvres pour considérer de cette façon une fraction du monde du travail sans lesquels ces gens diffusant ces préjugés infâmes ne pourraient pas vivre.
         Les moyens modernes de communication permettent de faire circuler ces insanités qui naguère restaient l’apanage des Dupont-la-joie des comptoirs de bistrot.
         C’est ce racisme banalisé, crasse et imbécile, qu’il faut dénoncer et combattre sans relâche.

Nous reviendrons demain sur cette affaire.