mardi 30 juin 2015

Argenteuil : territoriaux : le bulletin Lutte Ouvrière des territoriaux d'Argenteuil et de l'Agglomération du 30.06.15



Nous, on est à l’aise dans nos baskets
Dans les journaux people, avec l’été, le régime est d’actualité.
La municipalité applique cette mode ridicule à sa façon : travailler 2 heures de plus par semaine, réduction des jours de congés, fermeture du self, suppression de 377 postes.
S’ils ont besoin d’un régime pour rentrer dans leur maillot, pas nous.

Ils alimentent le chômage
La municipalité veut entériner le passage de la durée hebdomadaire de travail de 36 à 38 heures lors du conseil municipal de la semaine prochaine.
À l’opposé, pour lutter contre le chômage, il faut partager le travail entre tous, réduire le temps de travail tout en maintenant le même salaire, et embaucher dans les services municipaux utiles à la population.

Faites… ce que je ne fais surtout pas
La municipalité veut augmenter la durée de notre travail. Sur le plan de sa présence dans les services, à l’Hôtel-de-Ville comme ailleurs, elle ne donne pourtant pas, en tout cas très majoritairement, l’exemple. De très nombreux parapheurs dorment du sommeil du juste en attendant les signatures.
Mais où sont-ils ?
Ils doivent pratiquer la semaine de quatre heures.

Attention : pas de restauration, pas de travail
Dernière grande trouvaille de ceux qui veulent nous manger tout cru : la fermeture du self à compter du 3 juillet.
Pas question pour la municipalité de se poser la question des transformations urgentes à effectuer pour maintenir un minimum d’activité, tout en agissant pour régler les problèmes. On ferme, un point c’est tout.
Et on fait comment, nous, pour se nourrir le midi ? 

Avec des salaires qui le permettent, on préfère le restaurant !
Ce ne sont pas les restaurants-ouvriers qui manquent non loin de l’Hôtel-de-Ville.
Avec la hausse nécessaire de nos salaires, on peut sans difficulté aller nous restaurer, en choisissant où nous voulons aller.
Pour payer, la direction peut toujours traiter en direct avec les restaurateurs.

Du plateau à la plaine, il y a loin, très loin
Si le maire avait fait depuis quatorze mois un petit tour au self, en interrogeant les collègues qui le font fonctionner, il aurait vite compris les problèmes.
Mais quand on préfère les plateaux-repas… Ils sont montés au troisième. Du plateau, impossible d’y observer le self !

Non à la double peine.
Pendant des années, nos collègues du self ont subi des conditions de fonctionnement inacceptables, mises sur le devant de la scène seulement aujourd’hui, dans l’indifférence de la quasi-totalité des édiles.
Conséquence de la situation des installations, il faudrait qu’en plus l’incertitude pèse sur leur avenir !
Pour toutes ces raisons, ils doivent maintenant intégrer le personnel de la Ville !

Même régime pour tous !
Le 3ème ne connaît pas de difficulté de restauration : « Allô la Closerie »  et le repas leur arrive sur un plateau.
Ce qui est bon pour les uns l’est pour les autres.

Étonnante comparaison
Pour justifier la suppression déguisée de la « journée des femmes », le maire a évoqué la « taxe des ordures ménagères » !
Concernant les femmes, son attitude n’est pas déguisée. Quand il entend « femmes », cela doit immédiatement rimer avec « ménagères ».
La présence de la Reine mère au troisième le fait-elle souffrir à ce point ?

Parti sans laisser d’adresse
Dans certains services de l’Hôtel de Ville, c’est presque le désert. Liquidation des projets, suppression de postes, rien d’étonnant.
À quand la découverte de panneaux : « à louer », « à vendre », voire « liquidation totale ».

Nous aussi
Selon un conseiller municipal, les dépenses de formation des élus ont été multipliées par plus de 6… et représentent un total trois fois plus élevé que le budget voté !
Ont-ils à ce point besoin de se former ?
Oui, nous avions remarqué.

Manquent pas d’air les décideurs
L’hôtel de l’Agglomération, avant liquidation définitive, doit accueillir des services d’AB-Habitat. Conséquence, dans certains services, nous devons nous serrer.
La hiérarchie aime-t-elle à ce point les sardines ?
Nous pas.

Un match que l’on ne regrette pas
Au service des sports, pour les gardiens d’installations sportives, une réunion devait avoir lieu il y a une dizaine de jours avec la hiérarchie, comme cela s’est fait dans d’autres services, avec les mauvaises annonces pour l’emploi que l’on sait à la clé.
Cette réunion n’a finalement pas eu lieu et nous ne nous en plaignons pas.
On suppose que les « visiteurs » ont craint les « locaux ».

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