jeudi 30 avril 2015

Cèdre-Elise : dixième jour de grève !


La grève est la seule arme des travailleurs pour se faire entendre

 

La grève a été reconduite hier. Aux manœuvres de la direction énumérées ci-dessous, il faut ajouter la convocation d’un délégué et responsable CGT à une réunion du CE de l’entreprise réunie au diable-vauvert de l’autre côté de Paris. Ce délégué n’ayant aucune raison de s’y rendre, a décliné la convocation… La bonne nouvelle du jour a été l’annonce de la reprise des négociations pour ce matin.

         Voir ci-dessous l’information de l’UL-CGT de la Ville :

 Chers Camarades,

 
Depuis le 21 avril dernier, les salariés de CEDRE ELISE sont en lutte pour une augmentation générale des salaires.

 
25 salariés sont en grève, soit 80% des ouvriers.

 
L’employeur leur a tout fait :

-          Refus de négocier (24 avril) ;

-          Création de conflit en envoyant des non-grévistes au front (21, 22, 23, 24, 27, 28, 29 avril) ;

-          Publication d’offres d’emploi sur les postes des salariés grévistes (24 avril) ;

-          Délocalisation de l’activité de l’entreprise dans une ville voisine (28 avril) ;

-          Non-paiement des salaires (depuis le 23 avril) ;

 

Mais nous avons enfin une bonne nouvelle… les négociations reprennent demain matin à 9 heures.

 
Nous n’avons pas perdu un gréviste depuis lundi.

 
Les grévistes et la CGT vous invitent à venir les soutenir lors d’un barbecue solidaire qui aura lieu demain à midi. (ce jour jeudi 30 avril-blog LO)

 

Syndicalement,

 

Les Camarades de l’Union locale CGT.

 

PS : nous vous remercions de faire suivre ce courriel à tous vos contacts

Roms : à Argenteuil comme ailleurs, parias parmi les parias


Face à la menace de l’expulsion imminente des familles Roms de la rue Duguay, le Collectif de soutien aux Roms d’Argenteuil a envoyé au Sous-Préfet d’Argenteuil la lettre suivante demandant une entrevue d’urgence :

« Le Collectif de soutien aux Rroms d’Argenteuil sollicite dans l’urgence une entrevue concernant le sort des familles installées sur la friche industrielle de la rue Dugay.

         Nous nous étonnons des évènements survenus récemment, ces derniers nous semblent en contradiction avec ce que vous nous aviez  présenté comme déroulement des procédures après la fin de la période hivernale, lors de notre rencontre du 15 janvier.

Tout d’abord, Monsieur le Sous-Préfet, nous demandons à savoir dans quel cadre légal s’est faite l’opération de fichage  général des  personnes vivant dans le camp les 20/21 et 22 Avril, (contrôle d’identité, photographie) de citoyens européens.

D’autre part, lundi 27 vers 19 h, heure à laquelle plusieurs membres du Collectif de soutien étaient présents,  le Commissaire de Police, accompagné de 4 membres de la Police Nationale est venu signifier aux gens du camp, qu’ils devaient rassembler leurs affaires personnelles et quitter les lieux - surtout les familles avec enfants - avant lundi 4 mai, car les bulldozers viendraient dès 6 h du matin raser  tout l’espace.

 A la question posée par les familles présentes et par le Collectif de soutien, quelle décision de justice, permettrait l’opération annoncée, aucun document - nécessaire préalable - n’ayant été remis aux familles,  Monsieur le Commissaire de Police a répondu  que cela serait fait Lundi 4 avec l’arrivée des bulldozers.

Devant la brutalité de cette annonce, nous vous demandons, Monsieur le Sous-Préfet de bien vouloir  recevoir en urgence une délégation du Collectif de soutien, accompagnée des représentants des familles Rroms, qui avaient entendu de votre part lors de l’entretien du 15 janvier des assurances d’un traitement humain de leur sort.

Recevez Monsieur le Sous-Préfet, l’assurance de notre considération respectueuse. »
 

Lutte Ouvrière est solidaire de cette demande.

Népal : l'aide matérielle humanitaire arrive, mais par de chariots-élévateurs pour la décherger (France Inter ce matin) !


Népal : victime d’un séisme et de la pauvreté

 
Comment ne pas être horrifiés, touchés par les milliers de morts, de blessés au Népal, dus à un tremblement de terre qui a dévasté toute la région autour de Katmandou.

Dans toute la ville la population erre, ne pouvant rester même dans les maisons encore debout par crainte des répliques. Dans ce pays où la misère est endémique et où le gouvernement qualifié par des ONG de corrompu paraît dépassé par les événements, les habitants cherchent désespérément qui de l’eau, qui de la nourriture.

Le Népal est un pays très pauvre de 28 millions d’habitants, déjà sous l’assistance humanitaire des ONG.

E       t alors que toutes les grandes puissances ont à leur disposition nombre d’avions, de navires, d’hélicoptères, de drones pour faire la guerre aux quatre coins du globe, les secours n’arrivent qu’au compte-gouttes, comme cela avait été le cas lors du tremblement de terre meurtrier à Haïti en 2010.

Oui, il y a quelque chose de pourri dans le fonctionnement de la société capitaliste.
          Catherine OLIVIER (hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine)

mercredi 29 avril 2015

Cèdre-Elise : plus d'une semaine de grève maintenant


La grève continue

 

Cela fait plus d’une semaine maintenant que la moitié des travailleurs de Cèdre-Elise, entreprise de récupération et de tri de déchets papier, sont en grève.

         Ces chauffeurs et ces trieurs réclament un salaire de base de 1500 euros net.

         Naguère ce genre d’entreprise avait un statut associatif. Aujourd’hui, une entreprise comme Cèdre-Elise a un statut «commercial », c’est tout dire.

         Mais cela ne les empêche pas de bénéficier de subventions, dans le cadre de l’emploi et de l’insertion de personnels handicapés.

         En tout cas, handicapés ou pas, ces travailleurs font preuve de détermination en réclamant un salaire net qui est bien le minimum qui permette de vivre aujourd’hui et de préparer sa retraite de demain.

         Une petite leçon pour tous les travailleurs de la région.

 

(Chacun peut aller rencontrer les grévistes rue de la Fosse aux loups, dans la zone industrielle du Val, à Argenteuil, à la limite de Sartrouville)

Indemnités réelles des élus : loin de la transparence


Une vérité pas compliquée

 

Le président du nouveau conseil départemental du Val d’Oise dont le nombre d'élus est passé de 39 à 42 se targue que les indemnités des conseillers départementaux du département ont diminué de 9%, et que cela représentera sur la durée du mandat une économie de 710 000 euros.

           Nous avons été tentés de calculer avec les maigres éléments annoncés ce que pouvait gagner un conseiller départemental. Nous l’avouons, nous avons abandonné. Nous pouvons seulement dire, que pour quelques jours de présence par mois, la somme est sans commune mesure avec le Smic.

         Le mieux serait que tout cela soit mis sur la place publique, à l’euro près, frais de secrétariat et autres inclus.

         Ce qui est vrai pour ce type d’élus devrait l’être pour tous les types, et en particulier pour les élus municipaux d’Argenteuil. Combien « gagne » chaque élu de la majorité municipale d’Argenteuil ?

Maire d'Argenteuil et ridicule


Ridicule

 

Nous évoquions hier la pour le moins surprenante demande d’exclusion effectuée par M. Mothron d’un des animateurs de la FCPE sur la localité, Francis Gabouleau, membre d'un conseil local de cette fédération de parents d’élèves sur le collège Eugénie Cotton d’Argenteuil, auprès des instances nationales de ce mouvement.

         Nous nous sommes renseignés. A priori, seul les membres de ce conseil pourraient exclure de leurs rangs ce militant.

         Voilà une voie qui permettrait peut-être une ouverture au noir dessein du maire. Il peut toujours adopter d’urgence un collégien, le scolariser dans ce collège, adhérer à la FCPE, et convaincre dare-dare les autres adhérents d’exclure de leurs rangs leur militant de vieille date.

         Tout cela est bien farfelu ?

         Sans nul doute. Mais finalement pas moins que cette demande de ce maire de droite-droite demandant à la direction nationale de la FCPE d’exclure un de ses militants.

         En tout cas, cela donne un éclairage sur un certain nombre de décisions « politiques » « à l’emporte-pièce » prises  par l’édile argenteuillais.

mardi 28 avril 2015

Le maire d'Argenteuil a-t-il décidé de noyauter la FCPE ?


Juge et partie ? Surtout mauvais juge et mauvaise partie (celle dont il est totalement responsable) !

 
Mais dans quel monde vivons-nous ?

Nous venons d’apprendre de diverses sources que la maire d’Argenteuil demandait que le responsable du conseil local FCPE du collège Eugénie Cotton de la Ville, et par ailleurs secrétaire de la section locale du PCF, soit exclu en interne de la… FCPE ! Rien de moins.

         M Mothron n’a pas apprécié l’action menée par les parents d’élèves de la FCPE du groupe scolaire Orgemont le mercredi 15 avril dernier. Ce jour-là, l’école avait été bloquée, comme cela arrive fréquemment lors de multiples actions organisées à juste titre par la FCPE ces dernières années.

         Les parents d’élèves se mobilisaient sans aucune raison, monsieur Mothron ? N’y-a-t-il pas à Argenteuil une situation calamiteuse dans le système scolaire, maternel et primaire de la Ville, dont nous avons rendu compte des dizaines de fois depuis la rentrée et qui a entraîné de multiples mobilisations et manifestations, et dont vous êtes le premier responsable ?

         La demande d’exclusion de l’édile fait sourire. Nous ne savions pas que le maire d’Argenteuil était un adepte de la FCPE. A moins que récent adhérent de cette association il ait à cœur d’y participer à sa vie démocratique ! Mais dans quel monde vit ce monsieur ?

         En conséquence, et sur la base des mêmes principes, nous demandons instamment aux instances de l’UMP, grand mouvement démocratique comme chacun sait, d’exclure sur le champ le maire d’Argenteuil, qui n’en est même pas au b-a-ba de l’apprentissage démocratique, et surtout pour son action de haute destruction des services municipaux et de l'école publique qu’il a entreprise depuis un an !

Hausse du chômage : la contribution du petit Macron d'Argenteuil


Non et non à l’allongement du temps de travail !

Dans le cadre de son plan d’offensive contre les personnels de la Ville, le maire d’Argenteuil veut s’attaquer à la durée du temps de travail. Il veut faire travailler davantage et plus longtemps les personnels.

         Sur ce plan comme sur les autres, la municipalité voudrait faire dans le public ce que le patronat opère dans le privé, avec la bénédiction gouvernementale : engager une gigantesque marche arrière.

         Déjouer les projets du maire d’Argenteuil est une évidence. Celui-ci-donne aux personnels via leurs représentants syndicaux la possibilité de choisir la façon dont ils vont être mangés. Mais les personnels n’ont pas à accepter la régression que l’on veut leur imposer. Ils n’ont pas à être mangés. Un point c’est tout.

         Cette nouvelle étape est d’autant plus scandaleuse qu’elle accompagne l’offensive qui se poursuit contre les agents contractuels. L’affaire est cousue de fil blanc : on diminue le personnel et l’on prévoie de faire faire leur travail en augmentant l’exploitation des personnels titulaires.

         Tout cela se passe alors que le chômage ne cesse d’augmenter.

         Alors que le maire d’Argenteuil donne sa contribution à cette hausse, nous répétons, l’heure n’est pas à l’allongement du temps de travail. Pour lutter contre le chômage, un seul mot d’ordre : il faut répartir le travail entre tous !

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprise de ce lundi 27.04.15.


Le capitalisme : un ordre social inhumain à renverser

 

Dans quel monde vivons-nous ? Des milliers de femmes et d’hommes fuient la misère, les bombardements ou des dictatures sanguinaires. Partis de Syrie, d’Erythrée ou d’ailleurs en Afrique, ils errent d’un camp à l’autre quand ils ne sont pas capturés et torturés par d’infâmes crapules.

Une fraction d’entre eux risquent leur vie pour atteindre l’Europe et tout ce que les dirigeants européens trouvent à leur dire, c’est « restez dans l’enfer où vous êtes » ! Pour un être humain normalement constitué, c’est une monstruosité.

Les dirigeants de ce monde de plus en plus inhumain veulent nous convaincre que ce n’est pas de leur responsabilité et que cela ne nous concerne pas. Et, puisque l’on ne peut pas « accueillir toute la misère du monde », il n’y aurait rien à faire.

Mais le monde et l’Europe n’ont jamais été aussi riches. Depuis plus d’un siècle, les moyens de production peuvent répondre aux besoins de toute l’humanité. « La misère du monde » ne s’explique que parce la minorité capitaliste s’arroge le contrôle des richesses et prospère sur l’exploitation.

Les négriers du 21ème siècle que sont les passeurs se comportent en charognard de la misère, mais ils ne la créent pas. C’est la bourgeoisie et ses valets qui la fabriquent, ceux-là même qui nous expliquent que l’on ne peut rien y faire !

En pillant les pays les plus pauvres, en les endettant et en s’appuyant pour ce faire sur les régimes les plus abjects, les puissances capitalistes transforment la vie des populations en enfer. Autant dire que ce n’est pas quelques morts de plus ou de moins en Méditerranée qui les empêcheront de dormir.

Mais les exploités d’ici n’ont aucune raison de s’habituer à cette barbarie. Ils ne sont certes pas menacés dans leur survie, mais au fond, les exploiteurs ne se soucient pas plus de leur vie que de celle des migrants.

Quand des ouvriers sont licenciés, qui s’inquiète de savoir s’ils peuvent payer leur loyer et leurs factures ? Quand, abimé par une vie de labeur on ne peut plus travailler, qui s’inquiète que l’on tombe dans la misère ?

Les travailleurs ont beau avoir enrichi leur patron des années durant, celui-ci peut les jeter par-dessus bord du jour au lendemain. Eux aussi font partie des naufragés du capitalisme.

Avec la bourgeoisie parasitaire au pouvoir, ce système n’accordera jamais à tous le droit de vivre dignement. Il n’y a pas d’autre issue pour les travailleurs que de renverser la domination de la bourgeoisie et de reprendre collectivement les rênes de l’économie.

De la gauche au FN, les politiciens poussent les travailleurs à se barricader derrière des frontières. Au prétexte qu’il n’y a plus d’emplois, plus de logements et que les systèmes sociaux sont en faillite, il serait impossible d’accueillir plus d’immigrés en France.

Mais rien que la construction de logements pourrait créer des millions d’emplois !

Les emplois ne manquent que parce que les capitalistes refusent d’investir et d’embaucher. Le chômage monte, les déficits sociaux se creusent parce qu’il n’y en a que pour les profits, que pour les dividendes, que pour les actionnaires.

Les laquais politiques de la bourgeoisie se moquent de combattre le chômage et la misère, ils ne les mettent en avant que pour rejeter l’immigration. Aucun d’eux n’a d’ailleurs l’intention de toucher aux supers profits pour créer des emplois.

Dire qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ne sert pas seulement à refouler les migrants, cela sert aussi à imposer une politique anti-ouvrière ici même. Cela permet d’enfoncer dans le crâne des travailleurs qu’il est vain de revendiquer et qu’il faut se serrer la ceinture.

Les travailleurs n’ont pas à se battre entre eux pour se partager la misère. Ils ont à imposer le contrôle sur les richesses qu’ils produisent pour s’opposer à ce qu’elles soient confisquées par une minorité.

Les travailleurs de tous les pays portent le même fardeau, celui de l’exploitation et de ce système fou et inégalitaire qu’est le capitalisme. Ils doivent faire bloc et rejeter comme la peste le nationalisme, le racisme et le protectionnisme qui creusent un fossé entre eux.

Dans ce contexte, la journée du 1er Mai où les travailleurs se mobilisent sur tous les continents tombe à point nommé. Ce sera l’occasion de réaffirmer que les travailleurs n’ont pas de patrie, qu’ils constituent par-delà les frontières une même classe sociale qui seule a la force et l’intérêt d’en finir avec la domination de la bourgeoisie.

 

lundi 27 avril 2015

1er mai, journée internationale de lutte. Manifestons ! Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.


Une journée internationale de lutte : manifestons le 1er mai !

 
Vendredi 1er mai, des rassemblements et des manifestations auront lieu dans plusieurs villes de France, comme dans de nombreux pays à travers le monde.

Cette journée de mobilisation internationale des travailleurs a été introduite par le mouvement ouvrier il y a plus de 120 ans, à un moment où les organisations syndicales et politiques qu’il avait construites étaient révolutionnaires. Ces organisations cherchaient à rendre concrète l’idée que les travailleurs n’ont pas de patrie, que par-delà les frontières ils ont les mêmes intérêts et qu’ils constituent une seule et même classe sociale, la classe ouvrière internationale. Les délégués des partis socialistes qui fondèrent l’Internationale ouvrière en juillet 1889 décidèrent donc d’une journée de mobilisation annuelle mondiale et fixèrent sa date au 1er mai.

Aujourd’hui, les directions syndicales qui chapeautent les rassemblements du 1er mai ne se revendiquent plus du tout de la transformation révolutionnaire de la société. Et il n’y a plus de véritables partis représentant les intérêts politiques de la classe ouvrière, ni en France ni ailleurs. Mais, même si les gouvernements ont cherché à l’institutionnaliser, comme le fit celui de Pétain en France en le rebaptisant en 1941 Fête du travail et de la concorde sociale, le 1er mai continue de rassembler dans la rue les militants ouvriers les plus conscients.

Dans de nombreux pays, il est réellement une journée de combat des exploités contre la férocité patronale et la dictature. On l’a vu l’an dernier en Turquie ou au Cambodge avec les grèves et manifestations des ouvriers et surtout des ouvrières du textile, ou encore l’année précédente au Bangladesh quand les travailleurs de la confection, juste après la mort de plus de 1 000 d’entre eux lors de l’effondrement de l’immeuble Rana Plaza, se sont saisis du 1er mai pour se mobiliser et imposer des reculs au patronat local.

Tous les travailleurs qui participeront aux mobilisations de cette journée symbolique contribueront à lever le drapeau de la classe ouvrière. Et le fait qu’il y en ait partout, sur tous les continents, sera un gage d’avenir.
 

Lutte Ouvrière participera aux manifestations organisées le 1er mai à Paris et dans les différentes villes, et appelle tous ses militants et sympathisants à y participer.

                                                                   Pierre ROYAN

AB-Habitat comme ailleurs : droit au logement gratuit pour les gardiens à conserver.


Abrogation !
 

Des menaces pèsent sur la gratuité des logements de fonction des gardiens fonctionnaires d’immeubles d’Offices HLM. Une décision de Fillon passée inaperçue il y a trois ans le prévoit. Elle devait entrer en vigueur avant le 1er septembre prochain.

         L’application de ce décret ne serait pas seulement calamiteuse pour la bourse des personnels. Elle serait également désastreuse pour les habitants et pour la vie dans les quartiers. N’ayant plus d’intérêt à vivre là où ils travaillent, ils partiraient loger ailleurs, à leur totale convenance.

         La présence nombreuse de gardiens est une garantie. Qu’ils vivent dans les cités et les immeubles dont ils ont la charge en est une supplémentaire.

         Le décret de Fillon doit être abrogé et la gratuité des logements de fonction des gardiens gardée.

Cèdre-Elise à Argenteuil : la grève continue.


Grève et chantage

 La grève continue chez Cèdre-Elise. La nouveauté ce matin a été la menace de la direction de fermeture de l’entreprise si la grève continuait.

         Cela ne s’apparenterait pas à un chantage par hasard ?

         Les revendications ne sont pas satisfaites. La grève continue.

dimanche 26 avril 2015

Népal : une catastrophe "naturelle" à l'ampleur "sociale"


Un séisme : « naturel » certes, mais aux conséquences à la mesure des conditions sociales qui, elles, ne le sont pas !

 
La région de l’Himalaya vient de subir un très grave séisme. Le Népal et la région de Katmandou, la capitale, sont particulièrement touchées. On parle de 1000, 1500, 2000 victimes. Mais comment dénombrer le nombre des victimes dans un des pays les plus pauvres de la planète où l’Etat est faible et les secours, les moyens de transport et de communication sont extrêmement limités, où le revenu moyen par an et par habitant est de 670 euros selon les statistiques internationales !

         Des constructions anciennes et informelles sans normes antisismiques risquent de faire de ce tremblement de terre une gigantesque catastrophe.

Au Népal, pour fuir la misère, les jeunes s’engagent dans les forces de l’ONU, émigrent vers le Moyen-Orient où ils y représentent une part importante des travailleurs surexploités. Voir ce que la presse a rapporté de leur situation dans la construction des infrastructures au Qatar de la future coupe du monde.

Cette planète de l’inégalité, il faut la révolutionner.

Les drames en Méditerranée comme celui d’hier nous rappellent que pour tous, au Nord comme au Sud, il y a urgence.
 
 

Lutte Ouvrière : le camp des travailleurs


Le dernier, un sage conseil

 
Nous rappelions sur ce blog il y a quelques jours que le député du cru avait l’habitude d’envoyer dans les cordes ou ailleurs ses opposants.

         A ce propos, un de nos proches d’Argenteuil que nous saluons par la même occasion nous rappelait que c’était vraiment une habitude du monsieur que notre ami illustrait par les rappels suivant.

         Lorsqu’il s’opposait vertement à son copain de parti F. Lamdaoui (celui qui a découvert les charmes des pains au chocolat que, contraints, ses gardes du corps lui apportaient à l’Elysée), notre député d’Argenteuil-Bezons lui conseillait d’aller voir à l’UMP.

         Lorsqu’il y a quelques mois, les « frondeurs » de pacotille de son parti bougeaient le bout de leur nez, il leur disait d’aller voir chez Mélenchon.

         Aux mécontents populaires d’Argenteuil, il leur dit d’aller du côté de Lutte Ouvrière ou du NPA.

         Si ce qui se passe à l’intérieur du PS ne nous concerne guère, en revanche, que le monde du travail se tourne massivement vers nous serait, sage conseil, la meilleure chose qu’il puisse faire.

Sécurité routières et profits : sans limitation


Un musée des radars autoroutiers ?

 

Si vous vous dirigez d’Argenteuil à Pontoise sur l’A15, à hauteur de P., près d’une station-service, il existe depuis des années un radar automatique. Aujourd’hui, il y a trois générations de ces radars automatiques qui cohabitent à quelques mètres les uns des autres.

         On n’arrête pas le progrès. Non loin du bon vieux gros radar première génération, il y a un petit objet en hauteur qui ressemble à ne pas s’y méprendre à un radar dernier cri. Et puis, entre eux deux, il y a le moyen. Avec les progrès de la miniaturisation, bientôt une simple puce posée sur une boîte à camembert ?

         A quand le musée à ciel ouvert du radar automatique ? Le Val d’Oise semble sur les rangs.

         En attendant, les propriétaires des entreprises qui construisent ce genre d’instruments se frottent les mains. Pas spécialement pour les succès de la lutte contre les accidents de la route…

samedi 25 avril 2015

Cèdre-Elise : handicapés ou pas, la grève est l'arme des travailleurs. Vive la grève qui continue.



Petite entreprise, mais une grande détermination des travailleurs !

Cela fait près d’une semaine qu’ils sont en grève. Les grévistes de Cèdre-Elise dans la zone industrielle du Val, rue de la Fosse aux loups, tiennent bon. Ils ont reconduit leur grève hier vendredi pour lundi 27 avril.
         Le haut responsable qui ne pouvait pas rentrer de vacances a rappliqué dare-dare. Les dirigeants qui disaient ne pas pouvoir dénouer le cordon de leur bourse l’ont fait, en l’ouvrant certes seeulement un tout petit peu. Ils proposent une prime de 400 euros en mai, et une augmentation de 150 euros, mais sous deux formes : 100 euros brut intégrés au salaire, et une sorte de prime de présentéisme pour la partie restante de 50 euros.
         Pour les grévistes, cette première avancée n’est pas suffisante. D’autant qu’il n’y a pas eu de négociations NAO depuis deux ans dans l’entreprise.
         La grève continuera donc lundi chez Cèdre-Elise. Vive la grève. Vive les travailleurs en lutte.