dimanche 31 août 2014

Argenteuil : il n'y a pas que les policiers municipaux qui sont mécontents. Demain, 13 heures 30, salle Pierre Dux, l'occasion d'en discuter.


Pour les policiers municipaux comme pour tous les autres personnels de la Ville d’Argenteuil, une réunion d’information syndicale, demain 1er septembre, à 13 heures 30 à la salle Pierre Dux, complexe Jean Vilar. A l’appel de la CGT. Mais tous les syndicalistes doivent s’y retrouver comme tout le personnel !

 

Georges Mothron constate et regrette un certain « turn over » parmi le personnel de la police municipale de la Ville. Il voudrait l’enrayer.

         Ce mouvement du personnel n’est pas nouveau à Argenteuil, pour se diriger vers des communes où les conditions de salaires et de travail apparaissent meilleures au vu des difficultés rencontrées du métier.

         Mais lorsque l’on lit ce que raconte la FSU dans la dernière livraison de son bulletin syndical, on constate que des conditions locales n’améliorent pas les choses. Il y est question de sanctions injustifiées, de problèmes de matériel, etc.

         Pour retenir le personnel, G. Mothron a donc bien du travail devant lui : hausse des salaires, qualité de l’organisation, etc.

         On ne peut pas seulement regretter. S’exprimer, c’est s’engager !

P Doucet : un des 200


« Ni godillots ni déloyaux », ça dépend vis-à-vis de qui

« Ni godillots ni déloyaux », tel est le titre de l’appel des « 200 » députés PS qui soutiennent la politique de Valls. Parmi eux, sans surprise, la signature du député d’Argenteuil-Bezons, P. Doucet, lequel, du soutien aux déclarations « anti-Roms » de Valls, à l’initiative d’un texte d’appui au même à la veille du vote de confiance en avril dernier, n’a jamais ménagé ni sa peine ni son allégeance à son mentor.

         Alors « godillot » ou pas ? Cela le regarde quand il jette un coup d’œil sur ses chaussures.

         « Déloyal » ? Vis-à-vis de ses amis politiques, cela le regarde encore.

         Mais quant à ses électeurs ?

         C’est la nature politique de tous ces gens-là de faire le grand écart entre des promesses électorales et la réalité de leurs prises de position ultérieures.

         Sûr qu’avec l’application du principe de la « révocabilité » des élus, au vu de ce grand écart, il ne serait pas resté député bien longtemps. C’est en tout cas, ce que mesure la hausse de l’impopularité des uns et des autres.

CAAB : face à un éclatement "projeté", habitants et salariés doivent prendre la parole


Loin de la coupe aux lèvres…

 

Le préfet de la région Ile de France vient de présenter le projet de redécoupage des « communautés de communes » pour l’Ile de France que ses services ont concocté.

Le projet tient compte du « divorce » de l’agglomération d’Argenteuil-Bezons tel qu’il a été proclamé par la municipalité d’Argenteuil en juillet.

Le fonctionnaire éjecte Bezons du côté des Yvelines ! Argenteuil, quant à elle, est rattachée, selon ce projet, à la Métropole du Grand Paris comme le souhaite le maire de la Ville.

Cela dit, on apprend que pour que tout cela se fasse, il y a tout de même la nécessité d’un vote au… conseil communautaire.

Comme la majorité des élus de celui-ci n’est pas d’accord avec l’éclatement de la CAAB, comme nous n’arrêtons pas de le répéter, il y a encore bien loin de la coupe aux lèvres.

Quant aux habitants des deux Villes et aux salariés de la CAAB, ils apprécieront comme il se doit des projets qui se font dans leur dos !

Communauté d'agglomération : quand les travailleurs d'une communauté d'agglomération se battent pour la hausse de leurs salaires


La lutte a payé. La preuve par Valls, pardon par l’ex-communauté de Valls

 

C’était à Evry, dans l’Essonne, l’ex-« fief » de Valls. A l’issue d’un mouvement,  il y a quelques semaines, les travailleurs de la Communauté d’agglomération d’Évry ont fini par obtenir satisfaction.

Prenant la suite des agents éboueurs, beaucoup de travailleurs de l’agglomération ont décidé de se mettre en mouvement. Ils demandaient eux aussi 80 euros mensuels. Les assemblées générales ont été très nombreuses et combatives : près de 90 personnes y ont participé, notamment des travailleurs des piscines et des espaces verts.

En fin de compte, la direction a fini par lâcher 55 euros pour les bas salaires, pour les autres de 45 à 15 euros selon le régime indemnitaire de l’agent, avec effet rétroactif au mois de mars.

C’est une petite victoire qu’on doit à la détermination des travailleurs de l’agglomération.

samedi 30 août 2014

Rentrée à risques en tous genres


Le maire d’Argenteuil est sans doute un « bon père de famille », mais à ce que nous sachions un père d’enfants qui vivent depuis des lustres de leurs propres ailes. Il n'a donc plus rien, lui, à débourser !

 
Les parents d’élèves vont sentir la douloureuse avec la hausse des tarifs municipaux les concernant à compter du 1er septembre : restauration, centre de loisirs durant les vacances, centres de loisirs et accueils du matin et du soir. Des hausses que ne contrebalancent pas des baisses pour les activités du mercredi. Le budget familial des « bons pères de famille » et des deux parents va en prendre un sacré coup.

Des hausses inacceptables qui pénalisent les plus pauvres.

 

Une assiette moins chère à Bezons, et pourquoi pas à Argenteuil !

 
Bien sûr, la municipalité avance bien des raisons à ces hausses. Et, en particulier, dans l’information distribuée en direction des familles, elle établit un comparatif de la place d’Argenteuil comparée à celle d’autres villes « pour les tranches les plus élevées » des tarifs de cantine. Sur ce graphique, Argenteuil serait en très bonne position, comme une ville la moins chère.

Ce n’est pas ce genre de graphique sorti du chapeau qui peut mettre du baume au cœur quand il faut débourser.

Par ailleurs, Argenteuil y est dépassé par Bezons qui présente un tarif moins élevé.

D’accord c’est une municipalité PCF préoccupée sur ce plan des plus modestes. Mais pourquoi ce qui y est possible ne l’est pas à Argenteuil.

 

Un des ingrédients d’un mauvais début

 
Comme chacun sait, rien n’est réglé à Argenteuil au niveau de la rentrée scolaire de lundi. Voilà un des problèmes parmi d’autres qui nous a été signalé.

L’école commencera dorénavant à 8 heures 45. Le personnel Atsem commençant aussi maintenant son travail à cette heure-là, il ne peut donc pas être installé à ce moment-là depuis dix minutes dans les classes pour accueillir les bambins de maternelle, comme il le faisait jusque-là, à partir de 8 heures 20 quand l’école commençait à 8 heures 30.

L’accueil est pourtant un moment déterminant de la journée de maternelle, surtout le matin.

Dès mardi, on risque de voir les écoles n’ouvrir qu’à 8 heures 45, au lieu de 8 heures 35, comme cela doit se faire pour que tout se passe dans de bonnes conditions.

Bonjour l’ambiance !



 
Rien dans le magasin. Ce n’est pas comme dans le coffre des banques qui pompent les finances municipales !

 
Pour faire face  aux travaux de fin de vacances dans les écoles, c’est la catastrophe. Les employés municipaux sont sollicités partout pour répondre aux demandes de petits travaux urgents, mais il n’y a pas de matériel pour les effectuer, et donc ils ne peuvent pas faire grand-chose. Le magasin de matériel est vide, vide comme chez vide. Pour la municipalité, il n’y a plus d’argent !

Une situation qui va vite poser de très gros problèmes, à partir du 2 septembre.



 

Université d'été du PS : ça manoeuvre ferme



Manœuvres « à gauche » (la énième et pas la dernière) : comme d’habitude rien de bon à en attendre
 

Ce week-end, à l’université d’été du PS, les « frondeurs » projetteraient de s’élever contre la politique de Valls. Montebourg continue à se poser de son côté en opposant de gauche, tandis que Mélenchon se dit « intéressé » la par ses positions sur l’économie. Quant à Pierre Laurent, secrétaire du PCF, qui lui aussi se rendra à l’université du PS, il veut « préparer une nouvelle majorité politique » avec tous ces gens-là.

Ces manœuvres sont menées par des politiciens qui voudraient ne pas perdre tout leur crédit pour préserver ou regagner des postes dans les prochaines échéances électorales. Rien à voir donc avec les intérêts des travailleurs.

vendredi 29 août 2014

Argenteuil : mobilisation, l'or des tatamis, P. Doucet


Face aux menaces, mobilisation des personnels et de la population

 
Selon le syndicat CGT des Territoriaux d’Argenteuil, de lourdes menaces pèsent sur les centres de santé et les crèches. Il écrit : « Nous craignons la fermeture des centres de santé et des crèches : 161 agents contractuels dans la filière sanitaire et sociale. D’ailleurs, la mini-crèche Tom Pouce ferme en septembre ! »
         Voilà une parmi bien d’autres raisons, pour que le personnel territorial réponde à l’appel de la CGT à se rassembler en heure d’information syndicale ce lundi 1er septembre, à 13 heures 30 à la salle Pierre Dux.
         Voilà également de quoi amener la population d’Argenteuil à suivre les grandes manœuvres qui s’opèrent depuis plusieurs mois depuis l’Hôtel de Ville.
 

Histoires d’or… et d’argent

 

Clarissse Agbegnenou, une jeune Argenteuillaise, membre du club l’Escale, vient de conquérir un titre de championne du monde de judo. Au-delà de sa satisfaction personnelle et de son entourage, cette victoire médiatisée  mettra peut-être un peu de baume au cœur au maire d’Argenteuil tellement préoccupé ces dernières 48 heures par l’ « image d’Argenteuil ».

         A la radio, la jeune championne a tenu à remercier son sponsor, bon c’est de bonne guerre, mais elle a aussi évoqué le soutien du Conseil général d’Argenteuil. Dans l’émotion, sa langue a dû fourcher.

         Un soutien très substantiel à son club en difficulté, en particulier, a effectivement été versé en juillet dernier, mais par le… conseil municipal d’Argenteuil.

         Bien évidemment, si le Conseil général du 95 veut rembourser cette somme rondelette à la Ville d’Argenteuil qui cherche de l’argent, il n’y a pas de problème.

 

PDoucet, Hollandiste-Vallsien sans surprise

 

C’est sans surprise que nous avons pu découvrir la signature du député d’Argenteuil-Bezons, P Doucet, au bas du texte de 200 députés PS au gouvernement Hollande Valls. Nous n'extrairons de ce texte que deux passages bien révélateurs :

« La double nature des députés, porte-parole de leur famille politique et en même temps porte-voix de leurs électeurs, a toujours été acceptée. » Ah bon, ils ont été élus par leur parti ?  Quant à être les porte-parole de ceux qui les ont élus, cela fait des lustres, un siècle, que les députés PS ne sont plus les porte-parole de leurs électeurs.

«Le cap de la politique économique a été fixé, et nous lassumons (...) On ne peut redonner confiance à un pays qui doute par des coups de volant brusques et répétitifs». Ce ne sont pas des coups de volant qui sont en question. Il s’agit de mauvais coups certes, brusques et répétitifs certes, mais uniquement sur la tête du monde du travail et des milieux modestes.

A. Montebourg : les outils d'un démagogue


La « gouaille » sexiste d’un démagogue

 
Envoyé spécial proposait hier au soir un reportage, par ailleurs, intéressant sur A Montebourg.

         Une petite phrase de ce monsieur a particulièrement choqué. S’adressant sans doute au caméraman qui le filmait, et à propos de la journaliste pugnace qui menait l’entretien, il a eu cette remarque : « "Elle est toujours comme ça la petite?"

         C’était sans doute avec l’intention de faire un bon mot. Mais au-delà du sexisme évident que cette phrase exprime, elle est bien à l’image du personnage qui, comme tant d’autres de ces politiciens d’hier et d’aujourd’hui, joue de la gouaille quand ce n’est pas de la pure vulgarité, pour faire « peuple », eux qui ne sont que les serviteurs des classes dominantes qui, elles, n'ont pas besoin de parler de cette façon.

A propos du drame macabre d'Argenteuil de ces derniers jours


Il y aurait-il donc toujours des « classes dangereuses », et des quartiers stigmatisés ?

 
A propos du fait divers, morbide et sordide de ces jours derniers à Argenteuil, le journal Le Parisien-95 rapporte le commentaire suivant du maire UMP de la Ville, Georges Mothron : «C'est épouvantable. Cela ne participe pas à une excellente image d'Argenteuil. Ce qui me navre c'est que c'est l'un des quartiers les plus calme de la ville».

         Que ce genre de drame soit épouvantable, rien à redire à cette appréciation. Quant au reste, nous lui rappellerons que la folie, la démence, sans parler de la drogue et de certains trafics, les quartiers les plus populaires de la Ville Val-Nord, Val-Sud ou Joliot-Curie pour ne pas les citer, n’en ont pas le monopole.

         Quant à l’histoire de ce genre de drames, Neuilly, Enghien, ou encore Louvecienne, pour ne donner que quelques exemples, ont connu aussi, malheureusement, leur part d’horreur.

 
Quelque peu hors sujet pour ne pas dire indécent

 
Le même G Mothron profite de l’affaire pour demander au député PS d’intervenir auprès auprès de Valls pour lui demander des effectifs de police supplémentaires.

         C’est peut-être de bonne guerre politicienne d’opérer de la sorte.

         Mais en l’occurrence, quel rapport entre les effectifs de police à Argenteuil, certes sous équipée en la matière, et ce drame qui s’est produit à quelques dizaines de mètres du commissariat central de la Ville ?

Valls : médaille d'or du mérite patronal


Standing ovation pour le serviteur dévoué

Hollande bat des records d’impopularité et Valls le talonne de près. Mais il y a un endroit où la politique du gouvernement a été acclamée : c’est à l’université du Medef.
     Dans son discours, Valls a fait une véritable déclaration d’amour à l’entreprise. Il a reparlé, entre autres, de simplifier le code du travail et d’assouplir les règles pour le travail du dimanche.
      À la fin, l’auditoire patronal était tellement ravi qu’il s’est levé pour applaudir. Un valet aussi dévoué, le patronat tenait à l’encourager !

 
 
 
Jouy-en-Josas - 27 août 2014 : entre gens qui s'aiment



Et pendant ce temps : nouveau record du chômage

 En juillet, toutes catégories confondues, le nombre de chômeurs a dépassé 6 millions, une hausse quasiment ininterrompue depuis l’élection de Hollande. Les milliards déversés en subventions et exemptions aux entreprises depuis 2012, dans la continuité de ce qu’avait fait Sarkozy, n’ont rien changé.
     Quoique disent Valls et Hollande, les suppressions d’emplois et le chômage continuent à augmenter. On pourrait dire en proportion des fonds publics attribués au patronat.
     Mais pour Valls, il ne faut surtout pas parler de « cadeaux » aux patrons !
     Tous ceux qui cherchent un emploi apprécieront.

jeudi 28 août 2014

Chômage, impôts, rythmes scolaires, retraite des Chibanis




Il faut répartir le travail entre tous !

Si le nombre de chômeurs recensés à l’échelle du pays a encore augmenté de 26.100 en juillet, c’est 1 170 chômeurs de plus qu’a connu le Val d’Oise. Le département connaît une hausse plus grave que les 0,8% à l’échelle nationale : 1,2%. Sur un an, l’augmentation atteint 6,6 %, soit 5 950 chômeurs supplémentaires.
En première ligne en ce mois de juillet : les moins de 25 ans. Le taux de demandeurs d’emploi augmente de 1,9% dans cette catégorie. L’augmentation atteint même 2,4% chez les femmes de moins de 25 ans !

Pour les prélèvements, en revanche, pas de problème !

Les feuilles d’impôts arrivent dans les boîtes à lettres.
A Argenteuil, le centre des impôts est fermé le mercredi après-midi. S’il y a un problème, vous vous dîtes, je vais téléphoner au numéro indiqué. Ce que vous faîtes. Personne ne répond, et vous ne pouvez pas laisser de message : la boîte est saturée !
Il nous reste à montrer que nous sommes saturés de ces impôts qui "saignent le malheureux".


Rythmes scolaires : qui va piano…, mais tout de même !



Le supplément du 95 du journal Le Parisien a donné dans son édition d’hier un panorama intéressant de la situation d’un certain nombre de communes quant à l’application de la « réforme des rythmes scolaires », quelques jours avant la rentrée scolaire.
Mais il y a en particulier un grand absent dans ce tableau départemental : Argenteuil !
C’est vrai qu’au vu de comment l’annonce s’est faite fin juin par la municipalité des nouveaux horaires scolaires qui a pris de cours, parents, enseignants, personnels de la Ville, cela n'étonne pas. A part l’annonce d’une assemblée générale des personnels et d’appel à la grève de ces derniers, à cinq jours de la rentrée, aucune information supplémentaire n'a filtré sur la place publique.
On craint le pire.

Retraite des Chibanis : une loi toujours pas appliquée

Nous avons parlé à plusieurs reprises, et en particulier à l’occasion de la mort d’Ali Ziri qui était l’un des leurs, des « Chibanis », ces retraités d’Afrique du nord  qui vivent en particulier dans les foyers de la région, comme celui des « Remparts » près de la gare d’Argenteuil, quand ils ne retournent pas, une partie de l’année, dans leur pays d’origine. Voilà ci-dessous un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine qui est consacrée à la situation bien difficile de ces anciens.

Retraite des Chibanis : une loi toujours pas appliquée

En janvier 2014, relancée par des associations, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a fait voter une loi permettant aux travailleurs retraités étrangers de plus de 65 ans de percevoir dans leur pays d'origine leurs prestations sociales complétant leurs maigres retraites, sous la forme d'une allocation de réinsertion équivalant aux allocations qu'ils touchent en France : allocation de solidarité pour les personnes âgées, aide au logement et maintien de l'assurance-maladie. Cela concerne particulièrement les travailleurs retraités maghrébins, les Chibanis (ce qui signifie « anciens » en arabe), recrutés il y a quarante ans par le patronat pour venir travailler dans le bâtiment ou l'industrie automobile.
Jusqu'à maintenant, ils sont obligés d'avoir un logement avec leur adresse principale en France (souvent la chambre de 8 mètres carrés du foyer qui les a logés à leur arrivée) et d'y résider au moins six mois par an pour bénéficier de leurs droits sociaux, acquis après des dizaines d'années de travail en France.
Après l'adoption de cette loi, Marisol Touraine s'est félicitée : « Il s'agit d'une avancée essentielle pour les immigrés âgés de plus de 65 ans, dont plus de 35 000 vivent actuellement dans des foyers, certains y étant contraints en raison de portabilité des droits sociaux, et malgré des conditions de résidence souvent inadaptées aux personnes vieillissantes. » Et, dans ce communiqué, elle rappelait que « ce dispositif avait été adopté à l'unanimité par le Parlement en 2007, mais les décrets d'application n'ont jamais été pris ». C'est vrai : depuis sept ans, cette loi Borloo adoptée sous Sarkozy n'a jamais été appliquée. Mais la nouvelle loi Touraine, votée depuis huit mois, n'a toujours pas, elle non plus, ses décrets d'application publiés. Donc la loi n'est toujours pas appliquée. Et les Chibanis qui le souhaitent ne peuvent toujours pas retourner vivre leur retraite dans leur pays. Car s'ils s'absentent trop de France, ils peuvent voir leurs prestations sociales suspendues ou supprimées.

Louis BASTILLE