jeudi 31 juillet 2014

G Mothron de 5 à 7 ou de 7 à 9, suite


Et les emplois ?

« On fait en sorte de sauver les entreprises » déclare le maire d’Argenteuil quand il évoque leur difficulté à se faire payer par la Ville leurs factures en attente.

         Cela peut effectivement devenir urgent lorsqu’il s’agit de petites entreprises pour qui ce règlement est vital pour leur survie.

         On aimerait que le maire parle également de « sauver les emplois ». Mais, sur ce plan, sur la base de son action ces derniers mois, c’est plutôt leur coupe sombre dont il est question à la Ville sous son règne.

Quand on aime, on sait précisément ce qu’il en est

Evoquant le nombre de postes supprimés ou à supprimer parmi le personnel municipal, GM a évoqué les nombres de 100, 200, voire 300. Bref, à la louche lorsqu’il s’agit de la vie de centaines de familles !

         Bon, lui qui au centime près est capable d’indiquer le chiffre de la dette dont son méchant prédécesseur serait responsable, il ne sait donc pas très bien le nombre de postes de contractuels non renouvelés ou qu’il prévoit de non renouveler !

         Ce que GM n’est pas très intéressé à connaître, les salariés pourraient l’établir. Combien de postes supprimés dans chaque service ? Ensuite, l’addition sera facile à faire pour préparer l’action.

 

Vous avez dit « toxiques » ?

Précis sur un certain nombre de choses, GM l’a été aussi beaucoup moins sur les emprunts toxiques dont il porte la responsabilité.

         Ca arrive à tout le monde de se tromper, mais qu’il le reconnaisse !

         Et puis, pour lui, il n’y a pas eu de mal. Ah bon ? A combien les frais supplémentaires afférents à ces emprunts ou à leur renégociation ?

         Mais quand il s’agit de ses propres responsabilités et des banques…

Jean Jaurès : il y a cent ans, jour pour jour, Jaurès était assassiné. Un article dans Lutte Ouvrière de cette semaine.


Il y a cent ans, 31 juillet 1914 : Jaurès assassiné

Au soir du 31 juillet 1914, un activiste nationaliste assassinait Jean Jaurès, dirigeant du Parti socialiste (Section française de l'Internationale ouvrière).

L'assassin avait peut-être agi de sa propre initiative, mais son geste concluait des années de propagande nationaliste, de préparation politique et morale, en faveur de la colonisation, de la « grandeur de la France » et pour la revanche contre l'Allemagne, bref, en faveur de la guerre. Cette campagne de l'extrême droite, reprise progressivement par tous les partis politiques bourgeois, exprimait de plus en plus clairement et de façon de plus en plus virulente, le fait que la France se préparait à la guerre afin de garder et même d'étendre son empire colonial. Les nationalistes dénonçaient un ennemi extérieur, l'Allemagne, ainsi qu'un ennemi intérieur, le mouvement ouvrier, et en particulier l'un de ses dirigeants les plus populaires, Jean Jaurès.

Jaurès était un intellectuel républicain venu au socialisme par conviction que la classe ouvrière était la seule force sociale capable, en changeant la société, en instaurant la propriété collective des moyens de production, de réaliser les idéaux de la Révolution française, de la république démocratique. Une fois cette certitude acquise, que jamais il ne remit en cause, il consacra sa vie, ses forces, son talent, à aider le prolétariat à devenir cette force organisée et consciente qui devait changer le monde et en finir avec le capitalisme.

À cette époque, entre 1890 et 1914, la classe ouvrière européenne se développait en nombre, en concentration, en organisation. Les organisations ouvrières, politiques et syndicales, grandissaient, faisaient élire des dizaines de députés, conquéraient des mairies. La classe ouvrière se battait et parvenait à améliorer ses conditions de travail et de vie inhumaines. Les militants socialistes, et Jaurès n'était pas le dernier, allaient dans les cortèges de travailleurs en grève, affrontaient avec eux la répression, connaissaient les procès et parfois la prison, portaient la parole du prolétariat jusqu'au Parlement. Les objectifs des grévistes se formulaient en projets de loi que les députés socialistes, parmi lesquels Jaurès, défendaient à l'Assemblée nationale.

Jaurès parcourait le pays, de meeting en conférence, rencontrant les militants, galvanisant les énergies, gagnant ses auditeurs au socialisme, à l'organisation ouvrière, à l'avenir collectiviste. Les souvenirs abondent de ceux qui, des années, voire des dizaines d'années après un discours de Jaurès, racontent comment leur vie en fut changée.

Dans la vaste organisation qu'était l'Internationale ouvrière, les débats sur la tactique étaient permanents. Jaurès appartenait à l'aile réformiste et était capable de proposer des positions de compromis que Lénine ou Rosa Luxemburg dénonçaient comme autant de compromissions. Jaurès estimait par exemple qu'un socialiste peut, dans certains cas, devenir ministre d'un gouvernement bourgeois. Ce à quoi Rosa Luxemburg rétorquait qu'il ne s'agit pas alors « d'une conquête partielle de l'État bourgeois par les socialistes, mais d'une conquête partielle du parti socialiste par l'État bourgeois ». Jaurès croyait convaincre les gouvernements bourgeois, par la force de son verbe, voire par des manœuvres parlementaires. Les faits ont démenti ses espérances. Mais en dépit de ces illusions, Jaurès restait sur le terrain de la révolution sociale.

Les dernières années de sa vie furent occupées à combattre la guerre qui venait. Si l'assassin de Jaurès n'était pas parvenu à lui ôter la vie, celui-ci aurait-il, seul de tous les dirigeants socialistes français, résisté à la pression belliciste et refusé de tomber dans « l'union sacrée » avec la bourgeoisie ? Trotsky, qui le tenait pour « le prototype de l'homme supérieur qui doit naître des souffrances et des chutes, des espoirs et de la lutte » ne le pensait pas. Mais il ajoutait qu'il « ne se serait jamais résigné à l'abaissement qu'a subi le parti socialiste français... et nous avons le droit de croire qu'au moment de la révolution le grand tribun eût déterminé, choisi sans erreur sa place et lutté jusqu'au bout ».

Jaurès assassiné, sa mémoire et son idéal furent immédiatement trahis par ses successeurs qui trouvèrent, en trafiquant ses discours ou en mentant tout simplement, des écrits de Jaurès pour justifier leur participation aux ministères de guerre et appeler les travailleurs français à aller éventrer leurs frères de classe allemands.

En 1924, Jaurès fut travesti par les représentants de l'ordre bourgeois en « héros national ». En transférant ses cendres au Panthéon, les politiciens, les historiens, les journalistes ont tout fait pour effacer le caractère de classe de ses choix. Les dirigeants staliniens ont continué le travail, galvaudant à leur tour la mémoire de Jaurès en même temps qu'ils trahissaient son internationalisme, la lutte de classe, sa foi dans la mission de la classe ouvrière.

Et récemment, un Sarkozy et même un Le Pen tentèrent de se l'annexer en en faisant un des hérauts du nationalisme en France. Quant au Parti socialiste actuel, lié si intimement à la classe dominante, il ne sait même pas qu'il fête le premier siècle de la trahison de ce qu'il fut à l'origine, et de l'homme dont la vie fut un combat pour l'émancipation sociale.

Mesurer François Hollande à Jean Jaurès ? C'est ridicule et même indécent. Hollande est corps et âme un larbin de la bourgeoisie. Jaurès fut, au risque de sa vie, un véritable combattant pour le socialisme.

                                           Paul GALOIS
 
 

Arrêt des poursuites contre Alain Pojolat : un communiqué de Lutte Ouvrière en date du 30 juillet 2014


Arrêt des poursuites contre Alain Pojolat

Les poursuites engagées contre Alain Pojolat, dirigeant du NPA à qui il est reproché d’avoir appelé à des manifestations interdites, s’inscrivent dans une posture choisie par Valls pour montrer qu’il continue à se situer aux côtés des massacreurs d’État israéliens, tout en cultivant son image d’homme à poigne. Son intransigeance s’exerce de façon unilatérale, plus particulièrement contre ceux qui sont indignés par les massacres décidés et exécutés froidement, méthodiquement, sans pitié par les dirigeants d’Israël et qui sont révoltés par la complicité affichée du gouvernement socialiste avec les responsables de ce carnage.
     Lutte Ouvrière s’associe à tous ceux que ces poursuites révoltent et réclame l’annulation des poursuites contre Alain Pojolat, dénonce l’arbitraire de décisions gouvernementales qui visent à intimider, voire à bâillonner les contestations, plus particulièrement celles qui se situent à sa gauche.

mercredi 30 juillet 2014

Argenteuil : AB-Habitat, G Mothron à la radio


Finances municipales, suite… et pas fin

Ce matin, dans l’émission La Matinale de France Inter (on peut la réécouter jusqu’en 2017…, cf le site de cette radio), le maire d’Argenteuil, Georges Mothron a été interrogé sur la situation financière actuelle de la commune et des raisons qui y ont conduit.

Il y a dans cet interview à boire et à manger comme on dit sur les Côteaux comme à Joliot-Curie.

Interrogé sur sa promesse électorale de diminuer les impôts, il n’a guère répondu, reprenant seulement le motif déjà entendu, pour résumer : « on ne pouvait pas prévoir ».

Il fallait tout de même seulement ouvrir les yeux pour constater les multiples travaux qui avaient lieu, des travaux pour l’essentiel prioritaires pour la commune, y compris pour constater l’embauche de nombreux collaborateurs du maire. Alors, pourquoi ne pas avoir mis en garde la municipalité d’alors et surtout la population ? Pourquoi avoir fait une promesse inconsidérée ?

Une piste a retenu notre attention : « il faudrait un organisme de contrôle » des dépenses publiques communales pour suivre les dépenses et l’état des finances.

Veut-il un organisme de plus qui ne contrôle rien ou quand ça l’arrange ?

En revanche, le contrôle de toute la population serait nécessaire, et jour après jour. Avec l’aide des employés municipaux, il n’y aurait pas d’obstacle pour établir ce qu’il en est de l'état des finances.

 

Notre santé mérite d’être bien protégée, par l’action mutuelle s’il le faut

 

La CGT d’AB-Habitat essaie de mobiliser les salariés pour y voir plus  clair et trouver une solution.

Celle-ci revient en premier lieu à la direction d’AB-Habitat.

L’assurance en matière de santé devrait totalement être prise en charge par l’Etat ou les employeurs. On en est loin aujourd’hui avec les reculs successifs en matière de sécurité sociale, avec le rôle accru de mutuelles dont le fonctionnement est loin d’être transparent.

On perd une bonne part de nos forces et de notre santé au travail. C’est à ceux qui en bénéficient, les employeurs en premier lieu, d’en payer les frais.

Gaza et le gouvernement PS : l'arbitraire


L’arbitraire

Alors que l’intervention israélienne commencée il y a trois semaines a fait déjà plus de 1200 morts, le militant du NPA, Alain Pojolat, qui avait déposé au nom de l’ensemble des organisateurs, dont le NPA, la déclaration en préfecture des manifestations qui ont ensuite étaient interdites, a été inculpé et comparaîtra devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le 22 octobre 2014.

Comme le disait le dernier communiqué de Lutte Ouvrière protestant contre ces interdictions, et en le reprenant à propos de cette inculpation, « L’arbitraire d’une telle décision est révoltant mais significatif d’un gouvernement qui se dit socialiste mais qui n’est ni du côté des peuples qu’on assassine, ni, en France, dans le camp des travailleurs. »

Le député d’Argenteuil-Bezons, Philippe Doucet, s’est élevé avec quelques autres de ses collègues contre l’interdiction de ces manifestations. Il peut en conséquence s’élever maintenant contre l’inculpation d’Alain Pojolat. DM

BNP-Paribas : quand le requin se fait mordre la queue par plus gros que lui



La BNP-Paribas a envoyé à tous ses clients une lettre d’excuses, suite à sa condamnation par la justice américaine à payer une amende de 6,4 milliards d’euros. La banque s’est fait prendre la main dans le sac à traficoter en dollars dans des pays que les dirigeants américains avaient déclaré sous embargo.

Selon ce courrier la faute viendrait de quelques hauts collaborateurs indélicats qui n’auraient pas respecté les directives de la direction. Si l’opération avait réussi, la direction de la banque ne s’en serait vantée !

Un requin de la finance s’est fait mordre la queue par plus gros que lui. N’empêche que la BNP tient à montrer qu’elle a toujours les reins solides et les coffres remplis. La spéculation, même hors la loi, ça rapporte.

mardi 29 juillet 2014

Gaza : le massacre continue


 


Après quelques heures de cessez-le-feu, l’armée israélienne a repris ses bombardements et ses raids meurtriers sur Gaza. Cette offensive a déjà tué plus de 1 000 Palestiniens parmi lesquels beaucoup d’enfants. Isolés et quasiment pas ravitaillés en matériel, les hôpitaux ne parviennent pas à soigner correctement les milliers de blessés.

Cette terreur d’État, dont est aussi victime, par ricochet, la population qui vit dans le territoire israélien, qui voit sa jeunesse transformée en garde-chiourme et qui paie aussi le prix du sang, est désormais contestée à l’intérieur même d’Israël. Samedi soir 26 juillet, plusieurs milliers d’Israéliens ont manifesté à Tel-Aviv pour dénoncer l’impasse de la politique guerrière du gouvernement Netanyahou.

Il faut souhaiter que cette contestation s’amplifie, en Israël comme dans les pays impérialistes dont les gouvernements sont directement complices de l’assassin Netanyahou.

Argenteuil- réforme territoriale : des syndicats des personnels concernés opposés à cette réforme. Pour information.


Des syndicats locaux unanimement opposés à la réforme territoriale

Que ce soit chez les personnels territoriaux d’Argenteuil ou parmi les personnels de l’office Hlm AB-Habitat, il existe une section du syndicat FSU des collectivités territoriales, le « Snuclias FSU ». Le bureau national de celui-ci s’oppose à la réformer territoriale dans les termes suivants

« Nous       appelons    tous les parlementaires à s’opposer à cette réforme marquée par l’absence de concertation avec les représentants des personnels et porteuse de lourds dangers pour les services publics locaux, les agents territoriaux et les usagers.    Le     SNUCLIAS-FSU prendra toute sa place pour informer et soutenir les mobilisations des agents contre les effets néfastes et prévisibles de cette réforme territoriale. »  

Cette prise de position rejoint celle des sections des syndicats CGT des Territoriaux et d’AB-Habitat.

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprises de ce lundi 28 juillet 2014


Les grandes puissances responsables du chaos et des massacres !

Des événements spectaculaires et tragiques viennent de se produire aux quatre coins de la planète.
          Il y a eu plus de 100 victimes dans le crash de l’avion d’Air Algérie qui reliait le Burkina Faso à Alger. Accident provoqué par de mauvaises conditions météorologiques, comme cela semble le cas en l’état actuel des informations, ou par un attentat, hypothèse évoquée par les commentateurs partant du fait que ce crash a eu lieu au-dessus du Mali où se trouve impliquée l’armée française ?

Ce qui paraît surprenant à la suite de ce crash, c’est cette multiplication de gestes et de mesures pour le moins inhabituels de la part du gouvernement : réunions ministérielles répétées, complaisamment médiatisées ; décision de mettre les drapeaux en berne pendant trois jours, ce qui ne s’était pas vu depuis les attentats contre les tours jumelles à New-York, en septembre 2001.

Cette mise en scène contraste avec le silence complice du gouvernement Hollande-Valls sur le massacre que les dirigeants et l’armée israélienne accomplissent depuis maintenant plus de vingt jours contre Gaza et dont le bilan dépasse déjà les 1000 morts, essentiellement des civils palestiniens.

Silence d’autant plus choquant que Valls, Cazeneuve et Hollande ont fait bien plus de tapage sur des incidents, en fait mineurs, qui ont marqué les manifestations parisiennes, incidents dont ils portent l’entière responsabilité pour avoir interdit ces rassemblements.

La démesure des décisions prises à la suite du crash de l’avion d’Air Algérie comme l’outrance des discours sur les « débordements » dans les manifestations interdites sont pour le moins suspectes. Elles visent, à l’évidence, à faire diversion, à détourner les regards et les esprits de la recherche des véritables responsables.

Une telle démarche, visant à brouiller les cartes, n’est ni nouvelle ni originale même si, dans le cas de la France, cela apparaît ridicule et dérisoire. C’est la même volonté qui a inspiré les explications données lorsque l’avion de la Malaysian Airlines a été abattu en Ukraine. Il faut, bien sûr, dénoncer ceux, quels qu’ils soient et quelles que soient leurs explications, qui ont pris la décision d’envoyer un missile sur un avion de ligne. Ce sont des criminels, imbéciles et dangereux dont il ne s’agit ni de nier, ni d’atténuer les responsabilités. Mais doit-on oublier pour autant ceux qui, loin du terrain, depuis les cénacles dans lesquels ils pérorent, ont délibérément attisé la tension entre les communautés qui s’affrontent dans cette région ? Doit-on se taire sur les responsabilités de ceux qui ont cultivé la tension afin que l’Ukraine se rapproche de l’Union européenne afin que les trusts de l’Europe de l’Ouest puissent y installer plus facilement leurs capitaux, de façon bien plus profitable ? Bien sûr que non !

Il en va de même, à une échelle encore plus dramatique, au Moyen-Orient, dans la bande de Gaza, victime de bombardements d’une intensité rarement vue ces dernière années. Les responsables immédiats de ce déchaînement sont identifiés. Ils doivent être dénoncés sans faiblesse. Mais il ne faudrait pas oublier ceux qui ont créé dans cette région une situation de tension telle que les affrontements d’aujourd’hui étaient prévisibles, voulus, calculés. Et pourquoi ? Pour que les grandes puissances, et plus particulièrement l’impérialisme américain, puissent garder le contrôle de la région afin d’y maintenir l‘ordre. On peut en mesurer aujourd’hui le résultat !

Ces grandes puissances interviennent, parfois de façon directe, mais le plus souvent en sous-main. Au Moyen-Orient, c’est pour y maintenir un équilibre qui assure la présence de leurs trusts, en particulier ceux du pétrole et pour garantir leurs plantureux profits.

Les explications qu’on nous donne restent à la surface des événements. Invoquer, par exemple, une mystérieuse et imaginaire loi des séries à propos de ces avions qui se crashent à quelques jours d’intervalle n’est pas sérieux.

Pour aller au fond des choses, il faut dénoncer les véritables coupables, les dirigeants des grandes puissances qui se présentent comme les gendarmes de l’ordre mondial – il serait plus juste de parler de désordre. Ce sont, eux, les responsables du chaos qui domine aujourd’hui.

Ce sont eux qu’il faut dénoncer, et surtout combattre, pour mettre un terme à leur pouvoir de nuisance et pour qu’enfin une organisation humaine de la société puisse se mettre en place.

 

Lutte Ouvrière dans la protestation à Paris contre les massacre à l'encontre des Palestiniens

 
 



lundi 28 juillet 2014

Gagarine à Argenteuil, prix du timbre


Des  économies en orbite, mais un service public qui risque de couler.

La piscine Youri Gagarine a été vandalisée de nuit la semaine passée.

Les années précédentes elle était gardiennée de nuit l’été.

La nouvelle municipalité a supprimée cette surveillance saisonnière.

Ce qui vient d’arriver à la piscine d’Argenteuil est une sorte de métaphore de ce qui se passe avec la nouvelle municipalité. A force de vouloir rogner sur tout, et sur des emplois en particulier, elle risque d’être totalement contre-productive sur toute la ligne. Des emplois en moins, du service public en moins, et en revanche, des dépenses supplémentaires que l’on prétendait vouloir éviter.

 

Ce devrait être pourtant un service public totalement gratuit

Le gouvernement et La Poste annoncent la couleur. Le prix du timbre-poste risque de subir une augmentation annuelle de plus de 5% dans les cinq années à venir, et s’élever à terme à plus de 80 centimes d’euros !

C’est une façon supplémentaire de ponctionner un peu plus la population, et en particulier la fraction de celle-ci pour qui le courrier postal demeure un moyen essentiel de communication.

Cette fraction est surtout celle des anciens qui demeurent dans les milieux populaires en particulier, loin de la communication internet.

Certains diront que ces décideurs-là sont timbrés. Ils sont surtout au service du capital. On peut prendre cela sans risque au pied de la lettre.

Maroc : contre le travail des femmes, un premier ministre à l'offensive. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.


Maroc : le Premier ministre contre le travail des femmes

Lors de son intervention du mois dernier à la Chambre des conseillers, qui au Maroc joue le rôle du Sénat, le Premier ministre, Abdelilah Benkirane, figure du parti islamiste PJD, s'est prononcé sur la place qu'il attribue aux femmes dans ce pays.

« Les maisons sont éteintes depuis que les femmes sont sorties pour travailler, a-t-il déclaré à ses collègues parlementaires. Vous avez été éduqués dans des foyers où il y avait des lustres. Ces lustres étaient vos mères. » Ajoutant que le travail ne laissait plus aux femmes le temps de se marier ni de devenir mères, il s'est dit prêt à proposer un congé maternité de deux ans.

En 2012, un organisme d'État de la monarchie chérifienne établissait que, sur dix femmes en âge de travailler, deux seulement ont un emploi, une est encore étudiante et six sont condamnées à rester à la maison. De plus, dans les campagnes, plus de sept femmes sur dix travaillent gratuitement, comme aides familiales dans les exploitations agricoles. Au-delà du problème du chômage, la situation des femmes au Maroc se mesure au fait qu'en moyenne 50 % d'entre elles sont analphabètes, proportion qui grimpe à 70 % à la campagne. Les filles vont à l'école mais, plus on avance dans les études, et plus elles en sont exclues.

La déclaration provocante de Benkirane a entraîné des protestations d'ONG et d'organisations de femmes. Plusieurs centaines de personnes se sont ainsi rassemblées le 24 juin devant le Parlement à Rabat, relayant l'appel sur les réseaux sociaux « Je ne suis pas un lustre ».

Malgré les postures modernistes du régime chérifien, les femmes sont loin d'être sortis de l'oppression obscurantiste, et Benkirane fait tout pour les y maintenir.

Etats-Unis comme ailleurs : la barbarie de la peine de mort


 


Un condamné à mort dans l’État d’Arizona aux États-Unis a mis deux heures à succomber à l’injection du produit létal censé le tuer rapidement. Ce n’est pas la première fois qu’une exécution laisse un condamné à mort agoniser. En cause : les produits létaux utilisés.

Le gouverneur d’Arizona a osé affirmer qu’il était « mort d’une manière ne contrevenant pas à la loi américaine, sous les yeux de témoins et d’un personnel médical qui assurent qu’il n’a pas souffert ».

Aux États-Unis, présenté comme un modèle de civilisation, la barbarie est toujours présente. Y compris dans la loi.

 

samedi 26 juillet 2014

Argenteuil. Quand les effectifs sont là, les locaux doivent suivre.



Des moyens pour l’Ecole, et des locaux quand c’est nécessaire.

Les effectifs scolaires sont en continuelle évolution. Ils le sont d’autant une année sur l’autre que de nouvelles constructions vont être achevées.

Elles ne devraient surprendre personne et permettre d’anticiper pour adapter les locaux aux effectifs supplémentaires logiquement attendus.

Parmi les reproches financiers faits à la municipalité précédente à Argenteuil, il y a un aspect qui concerne la rénovation ou la construction d’équipements scolaires. Ces reproches-là sont sans fondement lorsque l’on sait que ces dépenses représentent une part importante des dépenses communales dont l’Etat s’est défaussé depuis belle lurette sur les communes.

En tout cas, il y a toujours une inadéquation dans certains quartiers entre le nombre d’enfants à scolariser dans les classes de maternelle et de primaire. C’est le cas entre autres dans le quartier Jolival, et c’est inacceptable pour les enfants et leurs parents.

Oui, gouverner… une commune, c’est toujours prévoir et c’est bien plus utile que toutes les batailles de chiffonniers.

Gaza : Manifestation de ce samedi : un communiqué de Lutte Ouvrière : "Non à l'interdiction arbitraire de la manifestation à Paris"


NON ÀL’INTERDICTION ARBITRAIRE DE LA MANIFESTATION A PARIS

En interdisant la manifestation appelée ce samedi à Paris pour dénoncer les massacres perpétrés par les dirigeants israéliens à Gaza, le gouvernement a tenu à montrer une nouvelle fois sa connivence avec les massacreurs.

Le prétexte invoqué pour justifier cette décision est d’autant plus ridicule que cette nouvelle interdiction suit de quelques heures la manifestation de mercredi, autorisée celle-là, massive et qui s’était déroulée sans incident. Preuve que le gouvernement n’a pas pour priorité de maintenir l’ordre et le calme, mais au contraire d’attiser les tensions, quitte ensuite à théâtraliser les éventuels dérapages.

L’arbitraire d’une telle décision est révoltant, mais significatif d’un gouvernement qui se dit socialiste mais qui n’est ni du côté des peuples qu’on assassine, ni, en France, dans le camp des travailleurs.

Face au massacre des palestiniens qui ne connait pas de cesse à Gaza, la protestation populaire ne doit pas non plus connaître de répit.

Israël : des voix contre la guerre


Rassemblements en Israël contre la guerre :     d'autres voix tentent de se faire entendre

Bien que peu nombreux, des Israéliens s'opposent à l'hystérie guerrière et raciste propagée par le gouvernement Netanyahou.
       Samedi 12 juillet, des centaines de manifestants juifs et arabes se sont rassemblés à Haïfa. Ensemble, ils ont dénoncé la violence et les crimes de l'occupation israélienne. Ce même 12 juillet, quelque 400 personnes, Juifs et Arabes d'Israël, se sont réunies dans la ville arabe de Tira avec pour principal slogan : « Les Juifs et les Arabes refusent d'être ennemis ».
      Dans les jours suivants, le mercredi 17 juillet, ils étaient plusieurs centaines à défiler à Jérusalem. À Tel-Aviv aussi, il y a eu plusieurs manifestations avec des centaines de participants à chaque fois. On y entendait les mêmes cris : « Arrête le massacre à Gaza », « L'occupation doit cesser », « Netanyahou-Hamas, c'est la même guerre ».
      Une organisation israélienne d'anciens soldats, Briser le silence, a également organisé un meeting dans un théâtre de Tel-Aviv. À la tribune se sont succédé des militaires israéliens, femmes et hommes, qui ont dénoncé les agissements de Tsahal, l'armée israélienne. Une ancienne militaire a raconté avoir pratiqué la torture à la cigarette, le supplice de la baignoire. Elle a aussi évoqué le quotidien des humiliations à l'entrée des check-points, où elle pouvait s'amuser à subtiliser un laisser-passer, interdisant ainsi le passage en Israël à un Palestinien pour qui c'était vital. Yehuda Shaul, codirecteur de l'organisation Briser le silence, témoigne : « Il y a vingt ans, il y avait quelques cas de violation [des droits humains]. Aujourd'hui, c'est devenu une politique. On s'adapte à tout cela. La première fois, on est en état de choc, la deuxième un peu moins et, au bout d'une semaine, on le fait déjà naturellement. »
      À chaque rassemblement cette minorité de pacifistes, de militants de gauche et d'extrême gauche, du Parti communiste (Hadash et Maki ), de Gush Shalom, etc., se retrouve en butte aux attaques violentes d'une extrême droite sioniste de plus en plus nombreuse et de plus en plus virulente, une extrême droite qui vocifère ses injures racistes et ses appels au meurtre contre les Arabes et qui parfois passe à l'acte, une extrême droite qui est de fait au pouvoir et qui gangrène toute la société israélienne.
      Netanyahou voudrait que le peuple israélien ne s'exprime que d'une voix, celle de la haine des Arabes et de la guerre permanente. Cette minorité qui manifeste courageusement en Israël aura montré qu'une autre voix existe.
                                                             Christian CHAVAUX
 

Abattre le capitalisme



Les 85 personnes les plus riches de la planète possèdent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres constate le rapport 2014 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) .

1,2 milliard de personnes vivent avec l’équivalent de 1,25 dollar ou moins par jour. 1,5 milliard de personnes réparties dans 91 pays dits « en voie de développement » survivent « en situation de pauvreté marquée par des carences cumulées en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie ».

Le PNUD reconnaît qu’« assurer une protection sociale de base aux pauvres du monde entier coûterait moins de 2 % du PIB mondial. » Ce bilan établi par un organisme qui n’a rien de contestataire vaut tous les réquisitoires contre le capitalisme.

vendredi 25 juillet 2014

Durs à Argenteuil, faibles à Cergy ?


Question apparemment de géométrie… variable

Les élus d’Argenteuil jouent les messieurs sévères quand ils sont dans l’auditorium du conseil d’Argenteuil.
         Ceux d’entre eux qui sont conseillers généraux, dont le maire lui-même, n’ont apparemment pas la même attitude à Cergy.
         La chambre régionale des comptes, que tout ce beau monde a mis continuellement en avant ces dernières semaines, vient de rappeler à la majorité de droite du Conseil général dont ils font partie, d’avoir à apurer leur dette à l’égard de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
         Il s’agissait rien de moins que de 720 000 euros.
         Lors des derniers conseils municipaux d’Argenteuil, ces messieurs n’ont eu pourtant de cesse de répéter que le méchant précédent maire d’Argenteuil avait bien du mal à payer ses factures. Lors du dernier de ces conseils, et de citer à l’appui l’exemple d’une facture non payée d’un million d’euros à Véolia.
         Vérité à Argenteuil deviendrait erreur à Cergy ?
 

 

Une seule classe ouvrière



Hier,  le gouvernement a annoncé vouloir modifier le droit des étrangers en France. Mais en réalité, il ne modifie fondamentalement rien à la politique répressive et d’expulsions en place depuis des années. Il vise même à imposer de nouvelles contraintes aux immigrés comme la désignation d’un lieu de résidence pour les demandeurs d’asile avec menace sur les allocations s’ils le quittent. Pour bénéficier du renouvellement de leur titre de séjour, les travailleurs étrangers devront prouver qu’après leurs journées de travail, ils ont assisté aux cours de français obligatoires, etc. !
      Rien ne distingue cette soi-disant gauche de la droite, y compris sur ce terrain. À un tel point que le gouvernement espère sur ce texte recueillir les voix de l’UMP !

 


« Peut-on comprendre que des gens qui sont là depuis vingt ans, trente ans, ne puissent pas voter ? » C’est ce que Hollande a déclaré à propos du droit de vote des étrangers... uniquement dans les consultations locales. Mais pour lui, rien ne presse, il renvoie la discussion en 2016. Cela fait des décennies que les socialistes en parlent. Et ça peut durer longtemps.
     Du coup, des pontes de l’UMP ont poussé les hauts cris, expliquant
que le vote des étrangers serait le « dernier clou sur le cercueil de la nation ».


     Les travailleurs qui vivent ici - y créant des richesses et y payant des impôts - doivent avoir le droit de dire ce qu’ils pensent lors des élections, toutes les élections.

 

 

jeudi 24 juillet 2014

Argenteuil et ceux qui voudraient y préparer l'austérité pour les agents municipaux et la population


Les conseilleurs ne sont souvent pas les payeurs

« Mise sous tutelle ou pas, les mesures à prendre sont inévitables et pénibles, mais elles vont permettre à notre ville de reprendre un bon chemin ».

         Dixit, P. Métézeau que l’on imagine mal être victime lui-même de ces conséquences « inévitables » et « pénibles », à moins qu’étant retraité et n’ayant pas besoin de ses indemnités d’élus, non seulement il se prive de celle d’adjoint mais qu’il remette à la Ville celle qu’il perçoit en tant que conseiller général.

         Personnels territoriaux et habitants d’Argenteuil doivent se préparer, quant à eux, à faire entendre leur voix qui ne sera pas la sienne.

Proche-Orient : deux articles dans l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine


Israël-Gaza : halte au massacre des Palestiniens !

Depuis le 8 juillet, le gouvernement israélien terrorise les 1,8 million d'habitants de la bande de Gaza sous un déluge de bombes, à raison de 200 raids aériens chaque jour, sans compter les tirs d'obus. Il a complété ces bombardements par une offensive terrestre : les chars écrasent les décombres de ce qui fut des maisons.

En deux semaines, cette nouvelle offensive israélienne est responsable de la mort de plus de 500 Gazaouis. Dans ces quartiers surpeuplés, les dégâts humains sont catastrophiques. Personne ne croit à la propagande du gouvernement israélien sur les tirs « ciblés » visant exclusivement des tunnels d'approvisionnement et des militants du Hamas : l'opération militaire dite « Bordure de protection » est un épisode sanglant, un de plus, de la guerre que les gouvernements israéliens mènent depuis près de soixante-dix ans aux Palestiniens.

Le point de départ de cette offensive serait le meurtre non élucidé, mi-juin, de trois étudiants israéliens, suivi de l'enlèvement d'un adolescent palestinien brûlé vif par des nervis d'extrême droite, puis de tirs de roquettes depuis Gaza sur le sud d'Israël. Mais les gesticulations bellicistes du Premier ministre israélien Netanyahou, en surenchère par rapport à ses collègues ministres de l'extrême droite ultranationaliste et religieuse, font l'impasse sur le harcèlement continuel exercé sur les Palestiniens, et notamment ceux de la bande de Gaza, où le Hamas a été élu à la tête du gouvernement. Elles « oublient » les deux jeunes manifestants palestiniens abattus par des militaires israéliens, quelques semaines plus tôt en Cisjordanie occupée.

Les justifications avancées par Netanyahou ne suffisent plus à fournir aux puissances occidentales un argument pour le soutenir : l'horreur des images d'enfants mutilés, les appels de médecins tentant de soigner les blessés, conduisent les gouvernements des grandes puissances à appeler Tel-Aviv à plus de « retenue ».

Et c'est bien la moindre des choses. Il faut que cesse ce massacre non seulement de « civils », mais d'une population parquée, bien malgré elle, dans cette prison à ciel ouvert qu'est Gaza, 41 kilomètres de long, 5 à 12 de large, avec une densité de près de 5 000 habitants au km². Chassés de leurs terres en 1948 lors de la constitution d'Israël, avec la bénédiction des grandes puissances, en particulier britannique, 800 000 Palestiniens ont alors dû fuir ou mourir, tandis que 400 de leurs villages étaient rayés de la carte. Lors de la guerre des Six Jours, en 1967, 300 000 autres furent chassés lorsque l'armée israélienne s'empara de territoires dont la plupart sont encore occupés aujourd'hui. Lors de la première guerre du Golfe, en 1991, des murs furent érigés autour de certains de ces territoires occupés, la plupart des Palestiniens perdant à cette occasion la liberté de circulation sur leur propre terre.

Depuis près de soixante-dix ans, les Palestiniens aspirent à une vie normale, à des droits minimum. Et depuis tout ce temps la politique des impérialistes, dans la région, a été de soutenir sans répit l'attitude arrogante des gouvernements israéliens successifs à l'égard de leurs voisins arabes, et particulièrement de ceux qui sont obligés de coexister avec la population juive d'Israël dans des frontières communes. Les États-Unis, grands maîtres du jeu, réfléchissent à d'autres alliances potentielles dans cette région où règne un équilibre fragile et qui regorge de pétrole. Mais le gouvernement de Netanyahou n'a de cesse de se dresser sur ses ergots, multipliant les colonisations en dépit des froncements de sourcil de l'ONU. Au mépris de la population, de toute la population. Car, pour jouer sa carte, le pouvoir israélien contraint 13 millions d'habitants, israéliens et palestiniens, à une guerre quasi permanente et à une situation de terreur continuelle.

                                           Viviane LAFONT

 

Lutte contre le racisme et l'antisémitisme : une posture   pour Hollande et Valls, une nécessité pour les travailleurs

La campagne lancée par le gouvernement, Valls en tête, depuis le 20 juillet laisse un profond malaise. Partant des incidents réels qui se sont passés à Sarcelles à l'issue d'une manifestation contre les crimes de l'armée israélienne à Gaza, il mène une opération ouvertement politicienne.

Brandissant le drapeau de la lutte contre l'antisémitisme, ajoutant une timide référence plus générale au racisme pour contrebalancer, il se présente en défenseur de ce qu 'il appelle « l'ordre républicain ». Ce ne sont pas des idées et des droits démocratiques que le gouvernement défend, mais une posture. D'ailleurs les porte-parole de la droite se sont sentis obligés d'en rajouter sur le terrain du maintien de l'ordre.

Quand ce gouvernement se présente comme le champion de la lutte contre l'antisémitisme et le racisme, on doit se méfier. Cela fait un certain temps que Valls flirte avec des préjugés xénophobes et racistes. Du coup, en réaction et par rejet de ce gouvernement, qui ne ménage pas ses coups contre le monde du travail, en reprenant l'adage « les ennemis de mon ennemi sont mes amis », certains travailleurs pourraient se laisser tromper et reprendre à leur compte des prises de positions antisémites.

L'antisémitisme, le racisme et la xénophobie sont des idées mortelles pour le monde ouvrier. Au-delà de leur caractère imbécile et barbare, ces préjugés servent à dresser les exploités et les opprimés les uns contre les autres, à les solidariser avec leurs pires ennemis, les exploiteurs qui profitent de cette division haineuse.

Un exemple de ce que pourrait être une dangereuse dérive a été donné par les incidents de Sarcelles, sans que l'on sache qui étaient ceux qui se sont attaqués à la synagogue et qui ont incendié des commerces appartenant à des Juifs. Ils ont, consciemment ou par inconscience, contribué à opposer les deux principales populations de la ville. Sarcelles est une ville populaire, où cohabitent depuis longtemps des milliers de familles issues pour la plupart du Maghreb, les unes juives, les autres arabes. Toutes subissent les mêmes difficultés liées à la situation actuelle. Créer un fossé entre elles en prenant prétexte des crimes commis à Gaza sert les intérêts du patronat et du gouvernement à son service.

Ce fossé n'existe pas aujourd'hui et on peut espérer que ce qui s'est passé aura l'effet inverse.

La seule boussole qui permette de s'orienter dans ce monde chaotique où la barbarie rôde partout, et qui permette de discerner qui sont les ennemis des travailleurs et qui sont leurs alliés, reste la référence aux perspectives de transformation sociale. Elles portent l'espoir d'un monde débarrassé des scories réactionnaires, politiques et idéologiques qui le polluent.

                                                           Paul Sorel

FBI : apprenti-sorcier du terrorisme


FBI : apprenti-sorcier du terrorisme

L’ONG Human Rights Watch vient de publier un rapport sur 500 affaires de terrorisme qui sont venues devant les tribunaux américains depuis les attentats du 11 septembre. Elle constate que « dans certains cas, le FBI aurait « fabriqué » des terroristes en leur suggérant de commettre une action terroriste ». En ciblant des personnes vulnérables, souffrant de troubles mentaux, en manipulant, infiltrant des agents, le FBI a poussé des Américains musulmans à monter des opérations pour accentuer le sentiment d’une menace islamique sur les États-Unis.

De telles révélations ne peuvent surprendre que ceux qui croyaient que les USA et ses organismes de protection comme le FBI étaient réellement des boucliers de défense des libertés avec un grand L !

mercredi 23 juillet 2014

Manifestons !

 

NON AU MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN !

Manifestons

ce soir mercredi 23 juillet

à Paris

à 18h30 à partir de Denfert-Rochereau

Lutte Ouvrière sera présente

Cour des comptes et Argenteuil, Flexcité, militant palestinien, lettre ouverte au député PS


Victoire des salariés de Flexcité


Nous avons à plusieurs reprises évoqué la grève des salariés de Flexcité qui viennent d’obtenir satisfaction après trois semaines de grève. Nous transmettons pour information le communiqué de l’Union Locale CGT de Montigny-les-Cormeilles.


VICTOIRE DES SALARIES DE FLEXCITE

Au bout de 3 semaines de grève, les salariés de FlexCité (Pam95 et Accès95), filiale de la RATP, ont enfin abouti à un accord avec leur direction.

Celui-ci porte essentiellement sur les conditions de travail et le respect du cahier des charges de cette délégation de service public du Conseil Général, notamment en matière de sécurité.

Ils ont également obtenu une revalorisation de leur salaire.

Malgré les pressions et les manœuvres de division de la direction, les salariés sont restés unis et déterminés tout au long de ce conflit dont le taux de gréviste a été de plus de 95 % pour une réelle prise en considération des conditions de transport des personnes fragilisées à mobilité réduite.

Leur mobilisation a reçu le soutien des camarades de la CGT RATP,  de la CGT FlexCité 94, de l’ensemble des camarades CGT du Val d’Oise, des élus du PCF et de la fédération 95 du PCF.

L’UL CGT de Montigny sera vigilante au côté des délégués PAM95 et Accès95 au respect et à l’application de l’accord.



Les personnels et les habitants d’Argenteuil devront se battre pour la défense de l’emploi et des services publics municipaux


Extrait final du rapport de la cour régionale des comptes


« … CONSIDÉRANT, dans ces conditions, que pour couvrir le déficit d’exécution du budget 2013, il convient que la collectivité prenne rapidement des mesures de redressement proportionnées à la gravité de cette situation ; qu’à cet égard, la commune, dans ses observations, a indiqué qu’elle a prévu la mise en œuvre de mesures de rétablissement de l’équilibre budgétaire dont elle a évalué le montant global à 18,28 M€, au titre de l’exercice 2014, et à 34 M€ en année pleine ;

Que ces mesures incluent notamment, en section de fonctionnement, la réduction de dépenses de fonctionnement, à hauteur respective de 3,35 M€ et de 1 M€ pour les charges générales et les charges de personnel, et la hausse limitée des recettes, à hauteur de 0,03 M€ ; qu’en section d’investissement, les décisions à prendre prévoient la baisse de 10,1 M€ des dépenses d’équipement et la hausse concomitante de 3,8 M€ des recettes d’investissement ;

CONSIDÉRANT que si ces mesures sont nécessaires pour faire face au déficit d’exécution du budget 2013, il importe de les pérenniser si la commune entend rétablir durablement sa situation budgétaire ; qu’à cet effet, la collectivité a fait part de sa volonté de reconduire au cours des exercices 2015 à 2017 les mesures d’économies de gestion et de réduction des dépenses d’équipement, ces dernières devant notamment diminuer de 20 M€ en 2014 et de 10 M€ lors des exercices suivants, diminution des dépenses devant s’inscrire dans le cadre d’un plan pluriannuel d’investissement ;

QU’en effet, seule une gestion rigoureuse permettant de réaliser des économies et s’inscrivant dans la durée pourra permettre à la commune de consolider sa capacité d’autofinancement et de limiter la croissance de son endettement ;

PAR CES MOTIFS :

DÉCLARE recevable la saisine du préfet du Val d’Oise ;

DIT que le déficit du compte administratif 2013 de la commune d’Argenteuil peut être évalué à 17 251 133,61 €, ce qui représente 11,96 % des recettes de la section de fonctionnement et atteste de la détérioration structurelle de la situation budgétaire de la commune ;

INVITE le conseil municipal, lors de la prochaine délibération budgétaire, à assurer la couverture du déficit d’exécution 2013 par l’adoption des mesures de redressement précitées ;

OBSERVE que le redressement durable des finances communales implique nécessairement la poursuite d’une gestion visant à la stricte maîtrise des dépenses de fonctionnement, de personnel en particulier, et la programmation des dépenses d’équipement dans des conditions compatibles avec la capacité d’autofinancement de la collectivité ; …


Cause palestinienne : communiqué d’un militant

Boualem Snaoui est un militant du département. C’est en particulier un militant de la cause palestinienne que nous côtoyons par ailleurs au sein du syndicat CGT-Education. Il est en but régulièrement aux attaques des adversaires de cette cause. C’est bien volontiers que nous reproduisons son communiqué que nous venons de recevoir. A cette occasion, nous lui manifestons notre solidarité.

Communiqué

 Après avoir pris connaissance des graves insinuations d’antisémitisme à mon encontre, je tiens à dénoncer cela, et à condamner toutes les rumeurs qui circulent à mon encontre.

 Ceux qui veulent me livrer à la vindicte populaire n’ont pas d’honneur,  et ce n’est pas la première fois qu’ils mettent en œuvre ces méthodes insupportables.

 Ils se sont attaqués à ma vie professionnelle, à ma vie familiale, à mon environnement militant et syndical, sans succès jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, ils reviennent à la charge avec des attaques indignes et insupportables, en me qualifiant d’antisémite.

 Beaucoup de militants, d’élu-e-s et de personnalités publiques ont fait l’objet d’un lynchage médiatique, dès lors qu’ils dénoncent la politique criminelle du gouvernement israélien.

 Sur les actes ou propos racistes et sur l’antisémitisme, je n’ai jamais eu la moindre ambiguïté pour les dénoncer et les condamner.



Les actes antisémites commis à Sarcelles, en marge du rassemblement,  desservent la cause palestinienne et sont, en tout état de cause,  inexcusables. Ils sont condamnables, et pour ma part,  c’est ce que j’ai défendu au sein des organisations auxquelles j’adhère.  J’ai aussi condamné toutes les atteintes aux personnes, aux biens publics et privés.



Mes ami-e-s, mes camarades, et tous ceux qui me connaissent, savent que je suis un fervent défenseur de la laïcité, et du vivre ensemble. Je ne suis pas un antireligieux, je refuse la stigmatisation, de quelque nature que ce soit,  et je milite pour l’ensemble des droits constitutionnels (droit au travail, droit au logement, droit à l’éducation, droit à la santé, …etc.).



Comme la majorité des citoyens, je dénonce la communautarisation de la société.



 Nous devons converger nos efforts pour que cesse cette guerre, en soutenant l’application du droit international.



L’urgence aujourd’hui, c’est l’arrêt des bombardements de l’armée israélienne sur la population de Gaza.



Boualem SNAOUI



Porte parole « ENSEMBLE » 95



Réformes territoriales et inquiétudes des syndicats des agents d’AB Habitat et des Territoriaux d’Argenteuil

Les syndicats CGT d’AB Habitat et des Territoriaux d’Argenteuil viennent de transmettre une « lettre ouverte » au député PS d’Argenteuil-Bezons, P Doucet. Ce courrier porte sur la réforme territoriale et la Métropole du Grand Paris. Il peut être consulté in extenso sur le site de la CGT d’AB Habitat : www.cgt-ab-habitat.comNous en extrayons, pour information, les extraits suivants :

«… Sur Argenteuil Bezons le nouveau Maire veut quitter la communauté d’agglomération sous prétexte qu’il ne s’entend pas avec vous en qualité de Président de la Communauté d’agglomération. De votre côté vous avez voté un plaidoyer intitulé « Oui à la Métropole du grand Paris ». Vous vous êtes également prononcé pour qu’Argenteuil rejoigne la Métropole du Grand Paris après consultation des habitants. Notre syndicat reste opposé à la métropole du Grand Paris privant les habitants et les élus locaux des pouvoir agir sur leur ville. Par ailleurs cela aurait pour conséquence l’éclatement de notre Office AB-Habitat étant donné l’opposition du Maire de Bezons de rejoindre la Métropole.


Sur les dispositions relatives aux agents, si la CGT prend acte de quelques évolutions positives sur certains droits des agents qui seraient transférés, elle attire l'attention sur les difficultés de mise en œuvre de ces mesures, faute de mise en place de dispositifs contraignants à l'égard des exécutifs locaux qui ne respecteraient pas la loi. Elle réaffirme la nécessité d'une obligation d'alignement par le haut des conditions d'emploi des agents transférés dans une autre collectivité.

Pour la CGT, le gouvernement actuel, comme le précédent, ne répond pas à l'ambition d'une organisation territoriale sociale et démocratique. L'austérité budgétaire et financière dans laquelle s'inscrit cette réforme, signe le désengagement sans précédent de l'Etat par une réduction des dotations aux collectivités locales de 11 milliards d'euros entre 2014 et 2017 à travers le pacte de responsabilité.

Il s'agit pour la CGT d'un « pacte d'irresponsabilité  », au détriment de l'emploi, du service public, de l'égalité territoriale et sociale, de l'intérêt général.

Au-delà du contexte financier, l'absence de démocratie dans la conduite des différentes réformes est insupportable.

 …

La CGT considère que les ressources existent pour opérer d'autres choix…

… 

Votre vote sera pour nous un indicateur de votre volonté de défendre des valeurs fondamentales pour les populations. Il engage votre responsabilité au regard de ses conséquences sur la population et notamment les habitants de votre circonscription. »