mercredi 27 novembre 2013

Paternotte de Sannois : qu’est-ce qu’elle lui a dit la vieille dame ?

L’actuel maire de Sannois, éminence de l’UMP, a dû camper à Versailles cette semaine : lundi il était à la cour d’appel de cette ville comme plaignant, cet après-midi, il le sera comme accusé.
     Deux histoires de mamies. Plutôt, la même histoire.
     La première mamie, en cause, pour avoir osé (nous sommes presque en 1788), lui l’élu, le grand dirigeant, être invectivé par un simple pékin, en l’occurrence, une habitante d’Argenteuil qui doit vendre ses tricots sur la voie publique pour compléter le peu de ses revenus. « Je t’emmerde, salaud », lui-a-t-elle dit, alors que, sans se présenter, il voulait faire appliquer… l’arrêté antimendicité de sa municipalité. Condamnée à 800 euros avec sursis, la vieille femme a fait appel.
     Dans la seconde affaire, l’autre mamie, encore plus âgée alors, propriétaire naguère d’une partie d’une superbe villa en haut de la butte des Chataîgners ne sera pas là. Elle est décédée depuis lors. Mais en novembre 2012, le sieur de Sannois a été condamné par le tribunal de Pontoise à quinze mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende, condamnation assortie à deux ans d’inégibilité pour… abus de faiblesse, dans le cadre d’une donation suspecte de ladite ancienne de… 91 ans à l’époque des faits !

     Dur avec les faibles, cela résume incontestablement un individu. Encore plus certainement, une classe sociale. D.M

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