L’actuel maire de Sannois, éminence de l’UMP, a dû
camper à Versailles cette semaine : lundi il était à la cour d’appel de
cette ville comme plaignant, cet après-midi, il le sera comme accusé.
Deux
histoires de mamies. Plutôt, la même histoire.
La
première mamie, en cause, pour avoir osé (nous sommes presque en 1788), lui l’élu,
le grand dirigeant, être invectivé par un simple pékin, en l’occurrence, une
habitante d’Argenteuil qui doit vendre ses tricots sur la voie publique pour
compléter le peu de ses revenus. « Je t’emmerde, salaud »,
lui-a-t-elle dit, alors que, sans se présenter, il voulait faire appliquer… l’arrêté
antimendicité de sa municipalité. Condamnée à 800 euros avec sursis, la vieille
femme a fait appel.
Dans la
seconde affaire, l’autre mamie, encore plus âgée alors, propriétaire naguère d’une
partie d’une superbe villa en haut de la butte des Chataîgners ne sera pas là.
Elle est décédée depuis lors. Mais en novembre 2012, le sieur de Sannois a été
condamné par le tribunal de Pontoise à quinze mois de prison avec sursis, 10 000
euros d’amende, condamnation assortie à deux ans d’inégibilité pour… abus de
faiblesse, dans le cadre d’une donation suspecte de ladite ancienne de… 91 ans
à l’époque des faits !
Dur avec
les faibles, cela résume incontestablement un individu. Encore plus
certainement, une classe sociale. D.M
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