jeudi 25 juillet 2013

Affaire Balladur et autres : les méthodes maffieuses des sommets de l'Etat


L’affaire du financement de la campagne présidentielle de Balladur en 1995 par les « rétro-commissions » liées à la vente de navires militaires à l’État pakistanais avance… à la godille.
Des hommes d’État français versaient, avec l’argent public, des pots-de-vin aux dirigeants pakistanais pour obtenir des marchés et vendre leurs armes. Ces dirigeants pakistanais, en retour, leur rendaient une partie des pots-de-vin sous forme de « rétro-commissions ». L’arrêt brutal de ce trafic a été à l’origine de l’attentat en 2002 contre des ingénieurs et cadres de la Direction des Constructions Navales à Karachi, faisant quatorze morts.
C’est une « affaire d’État » parmi d’autres dont on n’a même pas idée, tant les sommets de l’appareil d’État sont opaque à la population mais par contre intimement liés aux intérêts des grands industriels, financiers et politiciens du haut du panier..

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire