Durant
trois jours, des heurts ont opposé à Port-Saïd, dans le nord-est du pays, des
manifestants aux forces de répression. Celles-ci ont tiré à balles réelles,
faisant 46 morts et des centaines de blessés. C’est la condamnation à mort de
21 supporteurs du club de football local Al-Masry, pour leur implication
supposée dans des violences ayant fait 74 morts après un match l’an passé, qui
a mis le feu aux poudres.
Un
massacre de plus qui montre que la dictature de l’islamiste Mohamed Morsi n’a
guère à envier à celle de Moubarak en matière de répression. Comme quoi les
classes populaires égyptiennes ont encore devant elles bien des combats à mener
pour que la lutte, qu’ils avaient entamée il y a deux ans, réalise leurs
véritables aspirations.
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