vendredi 6 juillet 2012

Algérie : L'Indépendance pour l'Algérie mais pas l'émancipation sociale des travailleurs (suite de l'article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière du 6.07.12 en vente à la Librairie des écoles, bd Léon Feix, et à nos permanences)


Le maintien de la dépendance économique au profit de l'impérialisme français
L'Algérie, marquée par un siècle et demi d'exploitation coloniale, restait cependant dépendante économiquement de l'impérialisme français. Les accords d'Évian, signés le 18 mars 1962, consacraient cette dépendance, en particulier dans le domaine des industries minières, du pétrole, du gaz, qui restaient sous contrôle français. Si, au moment de la signature des accords, les dirigeants du FLN, le Front de libération nationale, avaient tenté de refuser la sécession du Sahara que demandait de Gaulle, ils n'avaient pu empêcher que la France garde la main sur l'exploitation des ressources minières et pétrolières du désert saharien. Un an après l'indépendance, les entreprises pétrolières françaises empochaient quatre fois plus de bénéfices que l'Algérie. Quant aux banques françaises, elles firent des prêts au nouvel État algérien, à des taux usuraires, qui entraînèrent une dépendance financière. Et il y eut toutes les contreparties imposées par la France : quotas de produits français que le nouvel État s'engageait à acheter, en particulier de produits alimentaires ; quotas de pétrole et de gaz que l'Algérie devait fournir à la France à des tarifs préférentiels. Comme chaque pays colonial, l'Algérie avait des difficultés à se dégager de l'emprise économique du pays colonisateur. (à suivre demain)

Station de liquéfaction de gaz naturel à Arzew







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