jeudi 22 mars 2012

Ecole : entrevue entre des représentants des parents et des enseignants d’Argenteuil-Bezons et des responsables de l’Inspection Académique


Suite au mouvement « école déserte » à Argenteuil-Bezons le 13 mars dernier, une entrevue a eu lieu ce jour à l’Inspection académique. Du côté des parents et des enseignants, la délégation reçue réunissait des parents et des enseignants « de la maternelle à la terminale ».
      C’est ce qui fait l’originalité de la mobilisation sur les deux villes, comme c’est le cas également à Ermont : unir tous ceux qui sont concernés par le devenir de l’Ecole publique. Au-delà des cas particuliers qui illustraient la démonstration, les participants ont exprimé que les difficultés commencées à la maternelle se continuent en s’amplifiant au fur et à mesure que l’élève avance dans sa scolarité. Pour un certain nombre d’élèves, cette dynamique négative aboutit au « décrochage » et à l’exclusion finale du système scolaire. Ils ont, chacun selon son expérience, mais dans ce cadre d’ensemble ainsi posé, évoqué les situations destructrices : la liquidation des aides des réseaux dits « rased », le fort non-remplacement des enseignants absents pour maladie ou pour toute autre raison, la montée nette des effectifs par classe, la remise en question des effectifs maximum en « zone d’éducation prioritaire » (24 dans les sections professionnelles, 30 dans les sections générales), la suppression d’un certain nombre de dédoublements, etc. Bref, toutes les conséquences d’années de suppressions de postes massives.
     Selon la personne qui menait la délégation des représentant de l’inspecteur d’Académie, des heures existent encore, des ajustements sont donc envisageables dans les temps qui viennent, tout comme est envisagée, pour le lycée Daubié, la limite à 30 élèves par classe pour les secondes. Ce qui est hypothétique pour ce lycée doit être une réalité, et pour tous, et dans toutes les classes, quelles que soient les options.
     En guise de conclusion, on peut reprendre ce qui a été dit pour finir par un des participants de la délégation : « à moyens impossibles, missions impossibles, donc rentrée prochaine impossible ».

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