mardi 31 janvier 2012

Péages autoroutiers : R comme route mais aussi comme Racket

Les tarifs des péages des autoroutes vont augmenter en moyenne de 2,5 %, le 1er février. C’est encore un pont d’or offert, par le gouvernement, aux actionnaires et aux groupes qui contrôlent les différents réseaux, notamment Vinci Autoroutes, filiale du groupe de BTP, et ses trois sociétés (ASF, Cofiroute et Escota).
     Depuis leur privatisation, en 2006, les sociétés d’autoroutes ont engrangé plus de cinq milliards d’euros de profits… sans compter les bénéfices de 2011.

Ali Ziri : la première des questions reste posée : à quand la vérité ?

Dans un "communiqué de la Ville d'Argenteuil" de ce jour, il est annoncé que, suite à la requête du Préfet du Val d'Oise, le maire de la commune "concède la dépose de ladite plaque", cette plaque installée le samedi 14 janvier et rappelant la mort tragique d'Ali Ziri. dans les heures qui ont suivi son interpellation par la police.
     Suite à la réunion du Comité Ali Ziri, les élus Lutte Ouvrière d'Argenteuil donneront leur point de vue sur cette nouvelle péripétie de cette affaire. 

Education : la riposte s'organise

Une réunion ouverte à tous les syndicats, organisations de parents d'élèves, militants de la défense de l'école publique, est organisée mardi 7 février, à l'initiative de la CGT-Education et du SNIUPP. L'organisation d'une première journée "école morte" est dans l'air :

Espace Nelson Mandéla
Mardi 7 février (jour à confirmer) 
18 heures 30
à Argenteuil 

Collège de banlieue : état des lieux

Un exemple de situation d'un collège de "centre ville" à Argenteuil
     Congé de maternité d'un professeur prévu depuis six mois, non remplacé. Le principal à 70% non aidé par un principal-adjoint. Un surveillant de fait pour 400 élèves. Horaires d'enseignement réduits à la rentrée prochaine. Suppression de l'enseignement en demi-groupe,...
     La coupe est pleine. A Carnot, comme ailleurs, ça suffit.

Grève à l'Education : un communiqué de Nathalie Arthaud

Avec les enseignants grévistes

Je manifesterai aujourd’hui aux côtés de mes collègues. En cinq ans, les gouvernements Sarkozy-Fillon auront supprimé 80 000 postes dans les écoles, les collèges et les lycées, 14 000 à la seule rentrée 2012 !
     Pourquoi ? Pour dégager quelques centaines de millions supplémentaires pour les pri­vi­lé­giés fiscaux. Ce sont les élèves des quartiers populaires qui paient le prix fort de cette saignée. L’État dépense maintenant autant pour rembourser les banquiers que pour l’instruction des 12 millions d’élèves du pays. La réforme de l’évaluation va dans le même sens : faire travailler plus les enseignants, pour en recruter moins.
     Et je ne nourris aucune illusion sur les promesses du candidat Hollande, qui propose certes de recruter dans l’éducation, mais en supprimant autant de postes dans d’autres services publics.
     Alors, les enseignants, les personnels de l’éducation et les parents d’élèves ne peuvent compter que sur leurs luttes pour empêcher que l’école soit sacrifiée sur l’autel du profit.

Nathalie Arthaud, le 31.1.12.

Education : ils ont semé le vent, il nous reste la colère

J'enseigne au lycée Georges Braque depuis douze ans et à Argenteuil depuis plus de 36 ans.
     Depuis plusieurs années, la situation de l'Education nationale n'a cessé de se dégrader.
     Pas seulement pour les personnels dont le métier, comme les autres travailleurs, devient toujours plus difficile, harassant, démoralisant.
     Mais en premier lieu pour les élèves, mes élèves des milieux populaires, pour l'essentiel, de la commune.
     La vie dans les classes aujourd'hui est en jeu, comme l'efficacité des heures de cours, la surveillance, le suivi de jeunes dont les difficultés ne sont souvent pas seulement scolaires.
     Et l'on voudrait dégrader tout cela encore : dans mon lycée, rompre les limites d'effectifs qui permettent de tenir, liquider encore davantage les dédoublements de classe, muter à la diable des collègues.
     La situation est la même dans tous les établissements scolaires d'Argenteuil, dans le secondaire comme dans l'élémentaire. A la maternelle Croix-Duny, on a supprimé une classe à cette rentrée, et l'on annonce que l'on va la rouvrir à la rentrée prochaine ! C'est ainsi que Du Châtel envisage la stabilité dans un quartier où les jeunes enfants ont tellement besoin d'aide scolaire. A Joliot-Curie, école d'un quartier parmi les plus pauvres de la commune, on  veut supprimer le poste de l'enseignant dédié à l'aide pédagogique individuelle...
     On crache sur l'éducation. Je suis en grève aujourd'hui.

                                                          Dominique MARIETTE

lundi 30 janvier 2012

Meeting de Nathalie Arthaud : vendredi à 20 heures 30

Show anti-ouvrier de Sarkozy : un communiqué de Nathalie Arthaud

Une nouvelle déclaration de guerre au monde du travail

Dimanche soir, Sarkozy a fait mine de s’occuper des travailleurs licenciés… pour mieux les attaquer. Une partie de l’objectif était déjà connue : les cotisations patronales seront généreusement réduites et la TVA sera augmentée de 1,6 point. Autrement dit, le pouvoir d’achat des salariés, des retraités et des chômeurs diminuera. Et les profits augmenteront d’autant.
     La deuxième annonce était peut-être encore plus anti-ouvrière : les entreprises sont invitées à mettre en œuvre des « accords de compétitivité ». Autrement dit, les patrons pourront, au nom de la concurrence et par le chantage aux licenciements, imposer à leurs salariés une hausse du temps de travail, une baisse des salaires, ou les deux à la fois.
     Sarkozy n’en a peut-être plus pour très longtemps à l’Elysée, mais le président des riches aura vraiment tout fait pour servir sa classe jusqu’au dernier euro. Quant à nous, les travailleurs, il nous faudra riposter comme il se doit dans la rue, dans les entreprises, dans les luttes, pour déjouer cette nouvelle offensive au service du patronat.

                                                 Nathalie Arthaud, lundi 30 janvier 2012

G. Mothron : la petite bête noire de Sarkozy

G. Mothron et ses amis umpéistes et métézeauteux partent régulièrement en guerre contre ce qu'ils appellent le "bétonnage" d'Argenteuil. Ils ont même réussi dernièrement à faire casser pour une question de forme la modification qui libéralisait les règles de construction du Plan Local d'Urbanisme".
     Et voilà que patatrac, leur Nicolas fait hier au soir de l'Anti-Mothron dans le texte, en annonçant une libéralisation encore plus nette de ce PLU : 30% de plus au niveau de la hauteur des constructions et de la densité de celles-ci.
     Qu'en pensent les élus de la droite locale qui se prétendaient il y a peu de temps encore plus sarkozystes-que-moi-tu-meurs ?

dimanche 29 janvier 2012

Sarkozy, servir les riches, rincer les pauvres, un sacré courage

L'augmentation des prix va s'accélérer. Quelle que soit la date d'application de la nouvelle hausse de 1,6% de la TVA, celle-ci va être un encouragement pour l'augmentation des prix dès maintenant. Quant à la hausse de la CSG soit disant sur les revenus financiers, elle visera directement les modestes épargnants que sont les titulaires d'un livret d'épargne-logement !

Locataires des milieux populaires et personnels : une situation difficile

Le représentant de la CGT n'a pas voté le budget lors du conseil d'Administration d'AB-Habitat qui vient de se tenir.
     Il a demandé l'abandon des hausses de loyers prévues en 2012 pour les locataires, et une hausse de 100 euros mensuels pour les personnels.
     Si les comptes d'AB-Habitat le permettent, voilà effectivement de bonnes propositions.

Et l'Education nationale n'a pas besoin de lui ?

Un enseignant du lycée Camille Saint Saens de Deuil la Barre, Aymen Sfaxi, ne peut plus enseigner à ses classes depuis le 24 janvier. Sa préfecture lui a refusé le statut qui pouvait lui permettre de continuer à le faire.
     Etranger selon sa carte d’identité, mais pas du tout étranger à son enseignement pour le progrès de ses élèves !
     Une pétition de soutien circule à l’initiative des personnels de son lycée. On peut envoyer une lettre de soutien à Dominique Carlotti, au lycée Camille Saint-Saens de Deuil-la-Barre.

samedi 28 janvier 2012

Vendredi 3 février


Vendredi 3 février



 
 
Départ collectif   : permanence de 18 heures 30 à 19 heures 30
Café "les deux gares" sortie Orgemont, gare d'Argenteuil-centre  

Plutôt plus que moins de méfiance

Un groupe d'affaires suisse se propose de récupérer l'entreprise Pétroplus dont l'avenir des salariés est en péril.
     Ce matin, à la radio, un travailleur racontait que pour avoir le coeur net sur ce groupe, lui et d'autres étaient allés en Hollande où il avait également récupéré une entreprise en péril. Il indiquait comment ce groupe s'était empressé de faire un gain important en vendant une partie des terrains de cette entreprise, et qu'elle l'avait à nouveau mise sur la paille en lui prêtant à des taux usuraires l'argent nécessaire à son fonctionnement.
     Pratiques courantes ! Certes. Mais en tout cas, les salariés de Pétroplus ont eu raison d'aller y voir de plus près. C'est cela aussi le contrôle ouvrier pour se rendre compte véritablement de ce qu'il en est !

Article à méditer

Nous avons lu ce matin l'article suivant extrait de l'édition nationale du Parisien :
     "Un gendarme a été condamné hier à trois mois de prison avec sursis à Besançon pour sa responsabilité dans le décès d'un retraité placé en garde à vue dans une affaire d'empoisonnement d'animaux. Le tribunal de Besançon l'a reconnu coupable d'homicide involontaire, estimant qu'il avait placé dans une situation de stress la victime, âgée de 77 ans, sans avoir fait vérifier son état de santé par un médecin. Le 22 juin 2010, cet ancien ouvrier de Peugeot avait succombé à une crise cardiaque alors qu'il avait été laissé sans surveillance par les deux gendarmes, qui le soupçonnaient d'avoir empoisonné un chien et des daims. Le septuagénaire a été blanchi de ces accusations après sa mort. L'avocat de la famille, Me Randall Schwerdorffer, avait dénoncé pendant le procès plusieurs humiliations, dont "une fouille à nu", destinées selon lui à "obtenir des aveux".
     Sans commentaire.

Ali Ziri : les détracteurs sont à côté de la plaque

L'installation de la plaque à la mémoire d'Ali Ziri, sur un élément de mobilier public, s'est faite avec l'autorisation de la Municipalité d'Argenteuil.
     Cette plaque ne plaît pas à des syndicats de policiers, soit.
     Mais, pour la Municipalité d'Argenteuil, la plaque est bien à sa place.
     C'est bien la moindre des choses.

Education : et si nous nous rebiffions ?

La situation des moyens en personnels pour la rentrée prochaine dans les écoles, collèges et lycées du département se précise. Suppressions de postes obligent, elle risque d'être catastrophique un peu partout.
     La mobilisation est urgente.
    Une réunion a lieu, à 9 heures à l'espace Mandéla à Argenteuil, pour en discuter, mardi 31 janvier, le jour de la grève à l'Education nationale.

vendredi 27 janvier 2012

"Rased" : le gouvernement fait table rase de l'aide aux élèves en difficulté

Dans l'une des deux circonscriptions de l'école élémentaire d'Argenteuil, on vient d'annoncer que deux postes d'aide pédagogique donnée aux élèves en difficultés par les spécialistes dits "E" des réseaux "Rased" seront supprimés à la rentrée prochaine. Justement, une des deux personnes qui occupait un de ces deux postes était en formation. Il ira voir ailleurs.
     Il nous faut défendre l'école des milieux populaires. Par le maintien des postes, et les embauches nécessaires.

Vendredi 3 février


Départ collectif en voiture d'Argenteuil :
permanence de 18 heures 30 à 19 heures 30
café les "2 gares" sortie Orgemont gare d'Argenteuil-centre

Chômage : prendre sur les profits pour donner un emploi à tous !

Sur un an, le chômage a fait un bond de 4,5% dans le département. Le nombre de chômeurs recensés dépasse aujourd’hui les 80 000. La poussée de la hausse du chômage des plus de 50 ans est spectaculaire : près de 13% de plus en un an.
     Dans les entreprises privées comme dans les services publics, il faut embaucher en masse en répartissant le travail entre tous !

PSA Peugeot Citroën - Aulnay (Seine-Saint-Denis) : pas question de se laisser faire

En décembre, PSA qui fait des bénéfices, annonçait la suppression de 6 800 emplois en Europe, dont 1 900 en France. À l’usine PSA d’Aulnay, ce sont 196 postes que la direction voudrait supprimer. Plus de 350 travailleurs de l’équipe du matin ont débrayé pendant une heure et demie le 17 janvier, paralysant la production. Après les prises de parole, ils ont traversé l’usine en manifestation.
     La direction, dans son plan de fermeture de l’usine en 2014, a prévu de passer l’usine de deux équipes à une seule. Pour s’y préparer, elle veut réduire au maximum le nombre de travailleurs en CDI, qui est encore de 3 100.
     L’objectif du débrayage était de montrer que les salariés ne se laisseraient pas faire. Quant à la suite, les travailleurs discutent de la meilleure manière de continuer à faire pression sur PSA pour obtenir la garantie du maintien de tous les emplois sur l’usine.

Hollande-Juppé : un communiqué de Nathalie Arthaud

Hollande : rien à dire aux travailleurs
En deux heures d’émission hier soir, François Hollande aura réussi à ne pas prononcer une seule fois les mots « salaires », « pouvoir d’achat » et « licenciements ». Hollande veut se montrer un gestionnaire rigoureux du capitalisme, et à ce titre il n’a rien à dire aux travailleurs, ni ce n’est pour leur promettre des sacrifices et en appeler à leur sens de la solidarité.
      Pour tenter de se différencier un peu de Sarkozy, Hollande parle d’augmenter un petit peu les impôts des plus riches. Rien qui puisse leur faire bien mal : le taux qu’il propose est encore inférieur à ce qu’il était… sous Raffarin en 2005 !
     Même les quelques mesures qui ne sont pas directement défavorables à la population sont assorties de contreparties brutales : telles les embauches promises dans l’éducation, dont Hollande annonce qu’elles seront financées par le gel total des embauches dans toutes les autres administrations… hormis la police. Quant à l’instauration du service minimum dans les transports, cette mesure anti-ouvrière de l’ère Sarkozy, Hollande l’affirme tranquillement : il la maintiendra !
     Sarkozy est l’ennemi déclaré du monde du travail, mais cela ne fait décidément pas de Hollande l’ami des travailleurs.
                                                                            Nathalie Arthaud, le 27.1.12.

jeudi 26 janvier 2012

Suppressions de postes à l'Education : une déclinaison locale catastrophique

Les dotations en heures-professeurs arrivent dans les établissements du second degré. Elles sont en chute libre. Au-delà des suppressions de postes que cela risque d’entraîner, ces diminutions auront des conséquences catastrophiques au niveau des effectifs par classe et de la suppression de ce qui reste des dédoublements de classe pour certains enseignements.
      Le refus est maintenant la voie à suivre. Pour commencer, tous en grève le mardi 31 janvier.

Emploi : le soufflé Hollande est déjà retombé

Hollande vient de le confirmer : son programme présidentiel est en retrait sur celui du Parti socialiste, qui n’était déjà pas très en faveur du monde du travail.
     Pour lutter contre le chômage, la mesure phare de ce parti n’était pas d’empêcher les patrons de licencier, mais de financer 300 000 contrats « d’avenir » pour faire patienter les jeunes qui ne trouvent pas d’emploi. Hollande a retoqué ce chiffre en le diminuant de moitié. Et cela alors qu’officiellement 25 % des moins de 25 ans sont au chômage…

Mort d’Ali Ziri : seule la connaissance de la vérité devrait importer

Depuis quelques jours, des syndicats de policiers contestent la plaque apposée à Argenteuil à la mémoire de cet ouvrier de 69 ans mort, en juin 2009, selon l’inscription de la plaque, « suite à son interpellation par la police nationale ».    
     Ces syndicats évoquent le caractère « diffamatoire » du texte et la « présomption d’innocence » des policiers.
      Les faits se sont passés il y a plus de deux ans et demi. Les policiers concernés ont-ils été entendus ? Le parquet de Pontoise n’a-t-il pas demandé qu’un non-lieu soit prononcé dans cette affaire ?
      Lorsque la presse évoquait il y a quelques jours, le geste de policiers aidant au bord de la Seine à la survie d’un suicidé, chacun ne pouvait qu’applaudir.
      En retour, les Argenteuillais ont-ils entendu les mêmes syndicats de policiers exiger que toute la lumière soit faite sur la mort d’Ali Ziri et que les policiers concernés devaient être entendus ?
     La famille d’Ali Ziri et ses proches n’ont pas eu droit jusqu’à présent à la vérité.
     Ali Ziri n’a pas bénéficié de « présomption de mort ». Il est bel et bien mort dans les heures qui ont suivi son interpellation.
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mercredi 25 janvier 2012

Conseil Général du 95 : non à la subvention à une entreprise privée : un communiqué de Lutte Ouvrière-95

Communiqué

La presse nous apprend que l’entreprise Givaudan va bénéficier d’une subvention de 173 662 euros du Conseil Général du 95, soit 25 % d’un projet de recherche concernant un parfum de luxe sans alcool.
     Givaudan est une multinationale de la chimie et du parfum. Elle réalise des profits exceptionnels qui se comptent, selon la présentation des comptes, en centaines de millions d’euros, voire en milliards.
     Cette subvention n’a donc même pas l’excuse d’une entreprise en difficulté. Elle a uniquement le prétexte de la localisation de son centre de recherche parfum dans le département. Pour les actionnaires de cette entreprise, quelle aubaine !
      Mais comment croire ensuite aux larmes de crocodiles des dirigeants du Conseil Général s’apitoyant sur leurs difficultés financières ? Comment interpréter la perte de près de 500 000 euros du subventionnnement du Conseil Général du 95 au titre de la « Politique de la Ville » pour la commune d’Argenteuil ?
     Lutte-Ouvrière Val d’Oise dénonce cette subvention. Que les fonds publics aillent au service public. Les investissements privés sont l’affaire des actionnaires.
     Nous demandons, puisqu’il y a de l’argent, que le Conseil Général revienne sur l’abandon des subventions sus mentionnées, et que dans un premier temps, de toute urgence, il abonde les subventions qui sont nécessaires au fonctionnement et à la survie des associations du Val-Nord et du Val Sud d’Argenteuil : Maison pour tous, Conjugue, et Atelier des Courlis.

                                                           Le 25.1.12.                                                  
                                                                                        Lutte Ouvrière 95

Très bientôt...

mardi 24 janvier 2012

Rased : défense de l’aide aux élèves !


Dans la Sarthe, l’inspection académique prévoit que les titulaires dits « remédiation pédagogique » des réseaux d’aide aux élèves dans le premier degré (Rased) réintègrent à la rentrée prochaine des classes la moitié de leur temps. On peut imaginer qu’en 2013, ce sera au ¾, puis en 2014 tout le temps.
     Elle appelle ces nouveaux enseignants des « peme ». Que les personnels soient comme les élèves à la peine c’est sûr, mais pas question qu’on les prenne pour des nouilles.

Secrets capitalistes : une nouvelle loi au service de l’opacité

Les députés, à l’initiative de l’UMP, viennent de décider de faire de la violation du secret des affaires un délit, au nom de la lutte contre l’espionnage industriel... et même contre la désindustrialisation !
     Une nouvelle loi devrait donc empêcher toutes sortes de divulgations et pourrait permettre d’infliger jusqu’à trois ans de prison. Les députés PS et PC se sont seulement abstenus, sans véritable critique.
     A Argenteuil, les travailleurs de la Sagem et d'Eolane sont justement inquiets car ils savent qu'on leur cache des choses, les dirigeants se cachant derrière le secret protégé des affaires.
     Ajoutée aux lois qui protègent déjà le secret commercial et le secret bancaire, c’est un verrou de plus qui permet d’attaquer ceux qui divulgueraient, à juste titre pourtant, les plans des patrons contre les travailleurs. Ces lois doivent être abrogées !

Ali Ziri : La vérité plus qu’une solidarité de corps !

Un des syndicats de policiers, Alliance, part en guerre dans le 95 contre la plaque installée à Argenteuil à l’emplacement de l’interpellation d’Ali Ziri, mort à la suite d’une interpellation très musclée de policiers en juin 2009. Cette plaque évoque la mort d’Ali « suite à son interpellation par la police nationale ». Rien ni d’abusif ni de diffamatoire.
     A preuve du contraire, c’est la première fois que l’on entend ce syndicat dans cette affaire.
     S’il avait demandé dès le début de celle-ci que les policiers d’Argenteuil incriminés soient entendus, il aurait pu contribuer à la connaissance de la vérité précise de cette mort.

Editorial des bulletins d'entreprise de ce lundi 23 janvier : "Pour nos revendications vitales, il faut un programme de lutte"

« Mon ennemi, c’est le monde de la finance », a déclaré François Hollande, dimanche 22 janvier, à son meeting du Bourget. Mais depuis des années que l’économie s’enfonce dans une crise due aux spéculations des banques, il n’a pas manqué de politiciens pour dénoncer la dictature des marchés financiers et déclarer qu’ils allaient y mettre bon ordre. Sarkozy lui-même n’a pas été avare de discours pour dire qu’il « n’admettra pas » cette situation. Il a tapé du pied et dit qu’il allait régler la question. Hollande ne pouvait pas être en reste.
     Mais, au-delà des mots ronflants, les mesures que propose Hollande ressemblent à celles de l’actuel président, et elles ont déjà fait la preuve de leur inefficacité. Il parle de réforme bancaire, de taxation des transactions financières à un taux ridicule, et d’interdire aux banques françaises d’être présentes dans les paradis fiscaux. Il parle même d’« interdire les produits toxiques » des banques : mais qui les empêchera de dire qu’ils sont excellents ?
     Qu’ils viennent de Sarkozy ou qu’ils soient proposés par Hollande, ces remèdes ressemblent à ceux d’un médecin qui proposerait de l’aspirine contre le cancer. Pendant que ces gens-là amusent la galerie, la maladie continue ses ravages.
     Les ouvrières de Lejaby viennent d’apprendre la fermeture de leur usine - dans une région où il leur sera très difficile de retrouver un emploi -, simplement parce que le patron repreneur veut faire plus de profits. Les annonces de suppressions d’emplois se succèdent, de PSA à SeaFrance, Petroplus, Cofinoga, Merck, et bien d’autres.
     Pourtant, personne parmi les dirigeants politiques ne parle de retirer aux patrons ce droit exorbitant de fermer une entreprise comme on ferme sa porte le matin, en mettant leurs salariés à la rue. Pour Sarkozy – Fillon, la liberté de licencier fait partie de la liberté d’entreprendre, mais en fait pour Hollande aussi.
     L’interdiction des licenciements serait la première mesure d’urgence à prendre pour stopper l’augmentation du chômage, mais Hollande n’en a rien dit, pas plus qu’il n’a promis quoi que ce soit sur les salaires. Même la promesse du retour à la retraite à 60 ans n’est destinée qu’à ceux qui auront cotisé 41 ans.
     Pendant que la crise s’aggrave, on nous amuse avec des mots creux. Il n’y a rien à espérer des prochaines élections. Que Hollande ou Sarkozy gagne, le vainqueur poursuivra la même politique. Il se pliera à la logique patronale des licenciements, au nom de la compétitivité. Il continuera les suppressions d’emplois dans les services publics, et l’austérité pour payer la dette creusée au profit des banquiers. Seuls les discours seront différents, et encore.
     Mais pour les chômeurs, pour les travailleurs qui craignent de se retrouver à la rue, pour tous ceux qui n’arrivent plus à finir le mois, ce ne sont pas des mots, mais des réalités. Il faut, d’urgence, arrêter cette dégradation sociale. Et pour cela, les travailleurs, les chômeurs, ne peuvent faire confiance qu’à eux-mêmes.
     Contre les banquiers, contre le système financier, contre le patronat et contre les gouvernements qui leur obéissent, il faut établir un autre rapport de force. Les travailleurs ne peuvent accepter de se laisser réduire progressivement à la misère. Ce sont eux qui produisent toutes les richesses de cette société, alors ils peuvent mettre à la raison tous ces gens qui prospèrent sur leur dos ; à condition de se servir de la puissance dont ils disposent, par la grève, par les manifestations, par une puissante lutte collective.
     Oui, il faut imposer nos exigences essentielles. Contre le chômage, il faut imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Contre la hausse des prix, il faut imposer l’augmentation des salaires et leur indexation sur l’inflation. Face aux grandes entreprises qui invoquent la crise pour licencier, il faut imposer le contrôle des travailleurs sur leurs comptes et prendre sur leurs profits.
     Tout cela n’est pas un programme de promesses électorales, c’est un programme de lutte. Nathalie Arthaud se présente à l’élection présidentielle au nom de Lutte Ouvrière pour populariser ce programme qui est celui des revendications vitales des travailleurs et de l’ensemble des couches populaires. Car, face à ce système économique capitaliste atteint de folie, il n’y a qu’une candidate communiste qui puisse le mettre en avant.
     Et ce programme, les travailleurs ont la force de le mettre en œuvre.

lundi 23 janvier 2012

"service minimum" : Sarkozy au service maximum des patrons

Ce week-end, Sarkozy a rappelé dans un discours public qu’une loi devrait prochainement restreindre le droit de grève dans les transports aériens, en imposant un délai de 48h pour se déclarer gréviste. Servant une fois de plus la ritournelle des   « Français pris en otages », il a présenté cette mesure, sans rire, comme devant assurer « la continuité du service public ».
     De la part de quelqu’un qui se flatte d’avoir supprimé des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires, le prétexte ne manque pas de sel.

31 janvier 2012 : en grève à l'Education nationale

Une assemblée est prévue le matin sur Argenteuil à 9 heures à l'espace  Nelson Mandéla pour discuter de la situation à l'Education nationale et des luttes nécessaires.

BEP supprimés = décrochage scolaire assuré

La liquidation des BEP en deux ans a eu une conséquence pernicieuse importante. De nombreux élèves inscrits directement pour une formation Bac professionnel en trois ans décrochent avant la fin de cette durée. Ils se retrouvent alors sans diplôme et en situation de nouvel échec scolaire.
    Pourquoi les décideurs de l'Education nationale n'ont pas écouté les avertissement  sur les dangers annoncés d'une telle "réforme" ?
    Ils pensaient seulement aux économies de postes que l'opération allait leur permettre !

F. Hollande au Bourget : un communiqué de Nathalie Arthaud

Hollande propose l’aspirine contre le cancer

En meeting hier au Bourget, le candidat du PS François Hollande a dénoncé le « monde de la finance ». Mais les mesures annoncées tenaient plutôt de l’aspirine contre le cancer.
     Taxer les transactions financières ? Mais d’un taux tellement dérisoire que même Sarkozy s’y est rallié ! Séparer les banques d’affaires et de dépôt ? Mais les États-Unis l’ont fait pendant 70 ans, et cela n’a absolument pas empêché la spéculation qui ravage l’économie et met aujourd’hui les États à genoux. Pour empêcher la spéculation, il faudrait exproprier les banques sans indemnité ni rachat, ce à quoi Hollande ne s’engage pas.
     Quant aux engagements vis-à-vis du monde du travail, il n’y a rien. Même la promesse du retour à la retraite à 60 ans n’est destinée qu’à ceux qui auront cotisé 41 ans. Elle resterait donc lettre morte pour la plupart. Hollande n’a rien non plus à proposer pour mettre fin aux licenciements et à la progression du chômage. Rien pour garantir le pouvoir d’achat des salariés. Rien pour rogner sur les milliards de profits de dividendes des entreprises du CAC 40. Pour les services publics, Hollande dit qu’il supprimera autant d’emplois qu’il en créera. Sa seule vraie proposition est celle de renflouer les déficits publics. Comment ? Puisqu’il ne s’en prendra pas aux capitalistes, ce sera encore en faisant payer les salariés, les chômeurs, les retraités. Alors, si le monde du travail a toutes les raisons de vouloir se débarrasser de Sarkozy, il n’a vraiment rien à attendre de Hollande.

                                                                Nathalie Arthaud, le lundi 23 janvier 2012
 

Conseil Général : Voyager ou Subventionner il faut choisir

Une délégation de "l’antenne économique" du Conseil Général vient d’effectuer un voyage en Chine.
     Bien utiles tous ces voyages d’étude et de contact ?
     Un voyage  au prix coûteux, équivalent sans doute à ce que le Conseil Général a privé pour cette année en subvention  par exemple à la Maison pour Tous d’Argenteuil maintenant en difficulté financière.

Un Homme est mort

Un « sans domicile » est mort samedi à Argenteuil devant un commerce d’Argenteuil. Il avait 56 ans.
     Combien de « sans domicile » blessés par la vie sont mort dans le pays depuis le 1er janvier ?

dimanche 22 janvier 2012

Nathalie Arthaud : le grand meeting du 3 février

Le 10 mars prochain, à l'occasion de notre banquet fraternel d'Argenteuil, Nathalie Arthaud, candidate communiste de Lutte Ouvrière à l'élection présidentielle, sera parmi nous sur la localité. Mais avant, les camarades de Lutte Ouvrière d'Argenteuil et de la région invitent tous ceux qui le souhaitent à venir l'écouter lors du grand meeting de l'Ile de France, le vendredi 3 février, à Montreuil à 20 heures 30.
     Ce soir-là, de 18 heures 30 à 19 heures une permanence se tiendra au "Café des deux gares", le café à la sortie Orgemont de la gare d'Argenteuil-centre qui permettra à tous ceux qui le souhaitent de bénéficier du transport en voiture. Le mieux étant de le dire à l'avance au 06.99.49.98.64.

Education : le combat de tous

A Argenteuil, en quelques années, la scolarisation des enfants de moins de trois ans est passée de 34% des enfants en situation de l'être à 13%. Seuls 50 enfants le sont actuellement.
     Cette scolarisation est pourtant vitale pour les apprentissages pour bien des enfants des milieux populaires.
     Les luttes du monde du travail devront permettre "demain" l'embauche de tous les personnels nécessaires à l'éducation de tous : pour réduire les effectifs dans les classes, pour l'aide nécessaire, et pour la scolarisation des enfants de moins de trois ans souhaitée par leurs parents.

L'assurance maladie malade

Le "schéma directeur immobilier" de la sécurité sociale prévoit d'abandonner 200 000 m² de locaux dans les années qui viennent. Cela se traduira par autant de fermetures de sites de traitement des dossiers ou de centres d'accueil. Ainsi Paris devrait perdre 22 centres sur 43, les Hauts de Seine 19 sur 40. Il en ira de même ailleurs, et en particulier dans le Val d'Oise.
     La défense du service public, c'est faire une pierre deux coups : maintenir le service des usagers, et contrer la hausse du chômage.



Nathalie Arthaud dans les médias

    France 3 : La voix est libre
    samedi 28 janvier à 11h30

    Canal+ : Le News Show
    samedi 28 janvier à 11h45

    France Ô : Le monde vu par...
    Nathalie Arthaud invitée de Daniel Picouly
    dimanche 29 janvier à 18h45

    Radio Classique / Public Sénat : Interview
    mardi 31 janvier à 08h15

    LCI : La Matinale
    Nathalie Arthaud invitée de l’émission
    jeudi 2 février à 07h45

samedi 21 janvier 2012

Rased : Cachez ce rased que je ne saurais voir !

Dans une circulaire signée par lui-même, l'Inspecteur d'Académie du Val d'Oise indique les moyens dont les enseignants de CP disposent pour aider à ce moment important de l'année les élèves en difficultés. Il évoque un certain nombre de moyens en oubliant celui qui a été durant des années le plus important : l'aide des personnels dits en réseaux : pour faire court les Rased.
     C'est une façon de faire : supprimer l'aide en niant qu'elle existe.
     Il est vrai que ces collègues "Rased" au rôle essentiel sont en voie de liquidation.
     Scandaleux !

Contre une fermeture d'usine à Eragny sur Epte : un communiqué de Nathalie Arthaud

Solidarité avec les ouvriers de Merck à Éragny-sur-Ept
Les tra­vailleurs de Merck à Éragny-sur-Ept (Oise), l’un des géants de l’indus­trie phar­ma­ceu­ti­que, sont en grève contre la fer­me­ture de leur usine qui se tra­dui­rait par la perte de leur emploi pour 247 tra­vailleurs. La situa­tion de cette usine est à l’image de ce qui se passe aujourd’hui dans tout le pays. En 2010, Merck avait racheté l’entre­prise Schering Plough, qui pos­sé­dait l’usine d’Éragny, et avait immé­dia­te­ment entre­pris de sup­pri­mer près de mille emplois.
     Merck n’est pas vrai­ment une de ces PME sub­mer­gées par la crise, c’est une mul­ti­na­tio­nale qui a fait 12 mil­liards de pro­fits en 2010, en a dis­tri­bué 5 à ses action­nai­res, et annonce que 2011 a été encore meilleure. Et Merck ne pour­rait pas main­te­nir 247 emplois ? Elle le pour­rait sans pro­blème, ne serait-ce qu’en rédui­sant la part du gâteau qu’elle réserve aux action­nai­res. Mais ceux-ci sont insa­tia­bles. Ils s’empif­frent au-delà même de l’indi­ges­tion. Que des femmes et des hommes se retrou­vent aujourd’hui sur le pavé est le cadet de leurs soucis. Quel monde fou et dan­ge­reux !
     Tout mon sou­tien va aux tra­vailleurs de cette usine en lutte contre la rapa­cité de leur patron, comme il va à toutes celles et à tous ceux qui relè­vent la tête face à ces capi­ta­lis­tes qui fabri­quent en per­ma­nence des chô­meurs.
                                                Nathalie Arthaud, le 20 janvier 2012

Un militant aux attitudes qui devraient être celles de rigueur au sein du mouvement ouvrier

Michel Aguitton est décédé il y a quelques jours. De la Sagem à la Semarg, il fut un militant de toujours du PCF et de la CGT d'Argenteuil.
     Il fut un des premiers, avec Marcel Collet et Liliane, à rompre l'ostracisme qui fut durant des décennies de rigueur de la part des militants du PCF à l'encontre des communistes trotskystes de Lutte Ouvrière, en participant, par exemple, au banquet ouvrier que nous organisons chaque année sur la localité.

Troupes françaises hors d’Afghanistan !

Après l’annonce de la mort de quatre soldats français, Sarkozy a estimé que « la question d’un retour anticipé des troupes françaises est posée », expliquant que les 3 600 soldats français présents en Afghanistan étaient quasiment là-bas pour rendre service aux Afghans, qui devaient donc assurer leur sécurité…
     Quel cynisme ! L’armée française, au côté de l’armée américaine, participe depuis 11 ans à une sale guerre dont le seul objectif est la défense des intérêts de l’impérialisme. Ces grandes puissances s’apprêtent aujourd’hui à quitter ce pays – le départ des soldats français est d’ores et déjà programmé pour 2014 – après l’avoir dévasté en déversant leurs bombes et avoir causé la mort de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.
     Alors, les soldats français doivent quitter l’Afghanistan tout de suite ! Et cela n’effacera pas – hélas ! – tous les crimes commis là-bas par l’impérialisme français.

Conseil Général : Il faut défendre nos revenus : hausse des salaires et échelle mobile de ces derniers

Après une hausse des impôts départementaux en 2011, la droite départementale s'apprête à en faire de même en 2012.
     C'est cela qui contribue à la baisse drastique des revenus réels des classes populaires et de leur niveau de vie.
     Au gouvernement comme dans le département, ces gens-là cognent contre le monde du travail.

vendredi 20 janvier 2012

Constructions à Argenteuil : défaut de vision

Ph Métézeau a fait distribuer son catalogue « hiver 2011-2012 ». On y trouve un article dont le titre est : « le massacre de nos quartiers », à propos de la délivrance de permis de construire qui « massacrent véritablement notre ville ».
     Nous avons cherché le sens de ce mot qui a l’air de plaire au monsieur. Nous avons trouvé : « mise à mort de beaucoup de gens », « tuerie ».
     Regarderait-il trop de films d’horreur ?

Les requins du crédit à la consommation se retournent contre leurs salariés

La société Cofinoga, spécialisée dans le crédit à la consommation, annonce la suppression de plusieurs centaines d’emplois sur son site de Mérignac en Gironde. La direction invoque « une baisse d’utilisation des crédits et d’une hausse des risques ».
     Mais pourquoi ce serait aux salariés de Cofinoga de faire les frais de la situation ? Cet établissement, comme d’autres, s’est enrichi pendant des années sur la détresse des ménages pris à la gorge et obligés d’emprunter à des taux usuraires. Cofinoga, qui a fait plus de 40 millions de profits l’an dernier, est une filiale des Galeries Lafayette et de la banque BNP Paribas, deux groupes richissimes.
     Alors, il y a largement l’argent pour conserver tous les emplois, sans baisse des salaires !!

Maison pour Tous ? Tous pour la Maison des habitants du Val-Nord

Les réunions organisées par la Maison pour Tous jeudi ont été un succès. Habitants, participants, encadrants, élus, tous expriment que ce lieu de solidarité et d'entraide doit continuer de pouvoir bénéficier des soutiens financiers publics nécessaires. Le Conseil Général doit revenir sur sa décision de priver la Maison pour Tous de subvention.  
     Un collectif de défense se met en place. Une lettre-pétition circule.
     Que vive la Maison Pour Tous !

Abdoul Sogui Diaw : Une première victoire essentielle

Il devait prendre un poste d'anglais à Cergy en septembre dernier. Il enseignait comme contractuel depuis des années. Il avait été interprète pour la police des frontières, et, en remerciement, on voulait l'expulser.
     Le tribunal administratif vient de casser cet ordre. Il a fait injonction pour la délivrance d'une carte de séjour dans un délai de trois mois avec autorisation de travailler.
     Il reste à l'Education nationale de lui offrir un poste, ce à quoi elle s'était engagée, et ce qui ne doit pas poser de problème au vu du nombre de postes de remplacement non pourvus.
     C'est une victoire de la mobilisation et de l'intégrité de juges.

Nathalie Arthaud dans les médias




Samedi 21 janvier à 23 h : On n'est pas couchés Invitée de Laurent Ruquier

jeudi 19 janvier 2012

Droits des enfants vus le gouvernement français

Un rapport de la commission anglaise des enfants vient de révéler que, pendant six ans, les gouvernements français et britannique se sont mis d’accord pour renvoyer sans autre forme de procès les enfants arrivés seuls et clandestinement en Angleterre.
     Peu importe que la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant exige que, dans de telles circonstances, les mineurs soient systématiquement pris en charge et protégés... Ce genre de textes, les chefs d’État ne les signent que pour la galerie et sans y attacher la moindre importance.
     La vie de gamins venant de pays pauvres ne pèse pas lourd pour des gouvernements qui cherchent à se prévaloir de « succès » dans la « lutte contre l’immigration illégale », faute d’être capables de faire quoi que ce soit contre le chômage et les conséquences de la crise !



Lejaby... et ailleurs : un communiqué de Nathalie Arthaud

À Lejaby et ailleurs : interdiction des licenciements !
Le tribunal à donc accepté de laisser licencier 255 des 450 salariés de la lingerie LeJaby. Le repreneur va fermer l’usine d’Yssingeaux (Haute-Loire), et délocaliser la production en Tunisie. Les 93 ouvrières de cette usine n’ont guère de chances de retrouver un emploi. Elles ont travaillé 20, 30, 35 ans, au Smic, pour fabriquer des sous-vêtements vendus très cher. Et c’est à elles qu’on veut faire payer les conséquences des choix de leurs patrons. « Qui va nourrir nos gamins ? Qui va payer nos maisons ? », demandent-elles, révoltées. Je suis à leurs côtés sans la moindre réserve.
     D’autant que ce que ce qui se passe dans cette entreprise est à l’image de ce qui se passe partout dans le pays. Les travailleurs du richissime trust pharmaceutique Merck à Éragny-sur-Epte (Oise), ceux de la raffinerie Pétroplus à Petit-Couronne (Seine-Maritime), d’autres encore, se battent aujourd’hui contre les licenciements. 900 usines ont fermé en trois ans et il y a 1000 chômeurs de plus chaque jour. Et tout ce que le gouvernement propose, ce serait de former les chômeurs à d’autres métiers, et de les contraindre à prendre l’emploi qu’on leur proposerait (encore faudrait-il qu’il y en ait !), à n’importe quelles conditions. Et Sarkozy ose présenter cela comme des mesures en faveur de l’emploi. Même quand il feint de se pencher sur le sort du monde du travail, il ne peut cacher son mépris à l’égard des salariés, et sa servilité à l’égard du monde des riches.
                                                Nathalie Arthaud, le jeudi 19 janvier 2012


Maison pour tous, combat de tous !

Aujourd'hui, plusieurs associations qui oeuvrent dans les quartiers populaires de la ville sont concernées par la suppression des subventions départementales. Il en va ainsi pour la Maison pour tous qui fait un sacré travail sur le Val-Nord.
     Mais les responsables de cette Maison pour tous ne comptent pas en rester là, avec toutes les conséquences  que la baisse de moyens peut avoir dans le quartier.
     Ils appellent à une première journée d'information ce jour. Ce soir, une réunion est prévue à 19 heures.
     Ils peuvent compter sur le soutien entier des élus LUTTE OUVRIERE.

Conseil général : des choix politiques

Le président du Conseil Général du 95 se plaint dans une lettre aux maires du département de la difficulté financière dans laquelle se trouverait le département. Cela l'aurait amené à suspendre les subventions à la "polique de la ville".
     Ce serait la faute bien sûr aux autres.
     Mais pourquoi avoir sacrifié cette aide qui s'adresse aux milieux populaires et pas l'entretien de quelques routes dans les coins ruraux de quelques-uns de ses amis politiques ?

Eolane : les capitalistes doivent payer, pas les travailleurs

La centaine de travailleurs de cette entreprise d'Argenteuil craignent pour leur emploi. Ils fabriquent du matériel ferroviaire, essentiellement pour Alsthom. Ils étaient naguère une division de ce trust. On les a externalisés, puis l'activité a été vendue. Pour finir, elle a été rachetée par une grande entreprise de milliers de salariés, Oléane.
     Il y a aujourd'hui de grandes manoeuvre entre l'Alsthom et Oléane, mais ceux qui risquent d'en faire les frais, ce ne sont pas les actionnaires, mais les travailleurs.
     Les travailleurs doivent pouvoir lever le voile sur ces grandes manoeuvres : levée du secret des affaires, ouverture des livres de comptes, apparents ou cachés !

mercredi 18 janvier 2012

Coup de chaud dans un coup de froid

Hier au soir mardi, le personnel de la médiathèque du centre-ville n'a pu assurer l'ouverture de la médiathèque dans des conditions normales. Il a reçu les livres que les lecteurs venaient déposer, mais il ne pouvait faire plus. Dans le froid d'hier, il faisait très froid à l'intérieur de la médiathèque.
     L'été, il fait très chaud dans les locaux, et l'hiver, quand il fait froid, il y fait vraiment froid.
     C'est récurrent, comme le sont les demandes du personnel.
     Il y a bien urgence pour tous, personnel et lecteurs, à résoudre le problème.

Sommet « pour l’emploi »... pour la galerie !

Sarkozy organise, aujourdui 18 janvier, un « sommet social » pour apporter, prétend-il, « des réponses immédiates à la montée du chômage ». Personne ne peut, honnêtement, être dupe de ce rituel : une nouvelle série de mesures anti-ouvrières ont déjà été concoctées et cette rencontre sert à donner l’impression qu’il y a eu une « concertation »... Et puis, ça occupe le terrain médiatique, ce qui est la principale préoccupation du « pas encore candidat » Sarkozy...
     Pour défendre les intérêts des travailleurs, aucun « sommet social » n’a jamais servi à rien. Ce qu’il faudra, c’est une explosion sociale et consciente.

JL Mélanchon aurait-il la mémoire qui flanche ?

Selon les Echos, "le tournant de la rigueur" du gouvernement socialiste en 1983 aurait mis JL Mélanchon "KO debout", selon des déclarations de l'intéressé aujourd'hui.
    Dommage que le secrétaire de la fédération de l'Essonne très mitterrandienne de l'époque qu'il était alors ait gardé son état d'âme pour lui à ce moment là. Cela aurait pu alors aider les travailleurs qui s'opposèrent au blocage des salaires.
     Mais s'il était KO !

Nouvelle flambée du prix de l’essence, réduction d'autant du niveau de vie

 
Les prix de l’essence ont battu un nouveau record historique en France, dépassant les sommets atteints en mai 2011. A Argenteuil, le prix du sans-plom 95, a franchi 1 euro 50 dans la station la moins chère de la localité.
     Diverses explications sont données par les médias : la grève générale au Nigeria, la baisse de l’euro...
     Mais il y en a une qu’on n’entend jamais : la voracité de Total et des grandes compagnies pétrolières et leur volonté d’amasser des profits records !
     Il est vrai que, l’an dernier, le bénéfice de Total a dépassé les 10 milliards d’euros... Une misère !

mardi 17 janvier 2012

G Mothron : pas aimé, rejeté, déjà perdant ?

G.Mothron, le député d'Argenteuil a trouvé un filon pour faire parler de lui. Pas par son action à l'Assemblée ! Pas par sa présence auprès des Argenteuillais ! Non, il s'est mis dans la peau du monsieur-que-l'on-n'aime pas et que l'on n'invite jamais. Il s'en plaint une nouvelle fois , cette fois à l'occasion des voeux municipaux de samedi dernier à Argenteuil.
     Pourtant, ce soir-là, il était bel et bien là, tentant de trouver sa place à l'entrée. En tout cas, refoulé par personne. Alors de quoi se plaint l'ex-conseiller municipal d'Argenteuil ?
     Peut-être même est-ce peut-être plus prudent de sa part qu'il demeure discret, des fois que les Argenteuillais se plaindraient auprès de lui de tous les mauvais coups qu'il approuve à l'assemblée !

Xénophobie façon Guéant : un communiqué de Nathalie Arthaud

La xénophobie façon Claude Guéant
Je m’élève contre les propos scandaleux du ministre de l’Intérieur Claude Guéant, que l’on devrait plutôt appeler « ministre de la chasse aux voix du Front National ». Commentant ce matin l’évolution des chiffres de la délinquance, Guéant a expliqué la hausse des cambriolages en mettant en cause « des gens venus d’Europe de l’est et d’Europe centrale ».
     En désignant ouvertement les immigrés comme responsables des cambriolages, Guéant se met au niveau des discussions de comptoir sur « les étrangers qui viennent voler le pain des Français ». C’est lamentable.
     Quant aux capitalistes et aux banquiers « bien Français », ils n’ont pas besoin de prendre dans les caisses de l’Etat puisque celui-ci leur offre généreusement des milliards. Ce qui ne les empêche pas de jeter à la rue des dizaines de milliers de travailleurs, de ruiner des régions entières. Ce sont en un mot des délinquants infiniment plus nuisibles que le pire des cambrioleurs, mais ni Guéant, ni Sarkozy, ni personne de leur clique n’a quoi que ce soit à redire contre eux.
                                                                                        Nathalie Arthaud, mardi 17.01.12

Argenteuil, Georges Braque : chronique d'un lycée de banlieue

Le lycée Georges Braque est un lycée où élèves et personnels font ce qu'ils peuvent pour que les jeunes trouvent au mieux leur voie. Il est évité par un certain nombre de famille, et c'est vraiment dommage.
     Mais il est dans le collimateur des économies gouvernementales.
     En cette rentrée 2011, 1805 heures ont été "octroyées" par le Recteur pour 1094 élèves, soit un rapport entre les heures et les élèves de 1,65. Aujourd'hui, il est prévu pour la rentrée 2012, 1113 élèves et 1731 heures seulement. Le rapport heures/élèves baisserait à 1,55.
     Elèves, parents, personnels doivent défendre leur Education.

lundi 16 janvier 2012

Triple A : un communiqué de Nathalie Arthaud

Perte du triple A : les contorsions des ministres n’arrivent pas à cacher leur bluff

Les contorsions de Fillon et Baroin pour tenter de minimiser la perte du « triple A » par la France, loin de rassurer, ont tout lieu d’inquiéter les classes populaires.
     En expliquant aujourd’hui qu’il ne faut « pas dramatiser », ils reconnaissent avoir bluffé. Un bluff pitoyable qui se retourne d’ailleurs contre Sarkozy et tous les bonimenteurs qui l’entourent.
     La vérité est qu’ils essayent de masquer leurs responsabilités dans cette crise. Si nous en sommes arrivés là, c’est qu’ils ont alimenté les banquiers pour qu’ils puissent spéculer de plus belle. Ce qu’ils ont fait sans se soucier le moins du monde des intérêts de la collectivité. Jusqu’à présent « nos » ministres et leurs porte-voix prenaient pour prétexte la défense de ce triple A pour justifier la mesures d’austérité qu’ils imposaient à la population. Maintenant ils utiliseront cette dégradation de la note pour en imposer de nouvelles.
     On a tout lieu de craindre que François Hollande se servent du même prétexte. Lors de son déplacement aux Antilles, il a déclaré « que tout ne serait pas possible ». Une façon de prévenir que s’il prend la place de Sarkozy, il demandera aux classes populaires de se serrer la ceinture… pour payer la dette.
     Mais cette dette, ce ne sont pas les classes populaires qui l’ont creusée. Il n’en ont pas vu la couleur. Les banquiers et les industriels en ont été les seuls bénéficiaires, à eux donc de la rembourser !

                                                                 Nathalie Arthaud, lundi 16 janvier 2012

Le harcèlement : un aspect de la montée de l’exploitation

Les salariés de chez Tati Barbès à Paris ont manifesté samedi suite au suicide d’une de leurs collègues,  Argenteuillaise. Selon Le Parisien-95, cette femme de 54 ans aurait laissé des lettres « sans équivoque ». « Dans des écrits, elle évoque le traitement insupportable de sa hiérarchie. »
     Des traitements insupportables de leurs hiérarchies, combien de travailleurs peuvent en témoigner !

Les enseignants en grève le 31 janvier

Le 31 janvier prochain, les principaux syndicats d’enseignants appellent à la grève, sur la base de toutes leurs revendications, et la liste est longue.
     Une chose est sûre, seule la mobilisation des parents, des personnels de l’Education, et des élèves, pourra arrêter les mauvais coups qui se multiplient contre l’école.

L'Etat ne veut pas régler le problème du manque de logements

Dans le dernier bulletin municipal de Bezons, les adresses de trois logements jugés indignes ont été publiées. Il s’agit pour la municipalité de dénoncer les marchands de sommeil.
     Il y a certes des propriétaires sans scrupule prêts à faire de petites affaires en louant toutes sortes de locaux pas aptes véritablement à loger des personnes à la recherche d'un logement. Mais le plus grand marchand de sommeil, c’est l’Etat qui laisse dans le pays dans une situation très difficiles deux à trois millions de mal logés ou sans domicile du tout
.

dimanche 15 janvier 2012

La mise en scène du "triple A" des bonimenteurs

Après la perte du "triple A", Sarkozy part en compagne pour de nouvelles mesures d'austérité. "Courage", "effort" "résistance", il ressort ces mots usés pour tenter d'endormir comme il le fait depuis des mois. Il dramatise la situation. Il annonce une nouvelle intervention télévisée dans les semaines qui viennent.
     Ce n'est pas aux travailleurs de payer la crise. De l'argent, il y en a, dans les caisses du patronat, des grandes entreprises du CAC 40, industrielles et financières, qui ont annoncé le maintien de leurs profits déclarés pour 2011.
    Voilà le message qui doit se diffuser parmi le monde du travail.

Il n'est pas oublié

Nous étions des centaines samedi dans le parc de la mairie d'Argenteuil pour protester contre le déni de justice qui se prépare dans l'affaire Ali Ziri dans laquelle le parquet de Pontoise demande un non lieu.
     On fait de la police un corps séparé de la population, et incontrôlé par celle-ci. Une grande partie de ce corps, et l'essentiel d'un de ses éléments, la bac, considère que sous prétexte de défendre la loi, ils peuvent se permettre bien des attitudes hors-la loi. Cela s'applique à l'ensemble de la population du pays. Mais cela s'aggrave lorsque l'on vous soupçonne sur la base de votre visage ou de vos papiers de n'être pas originaire d'ici.
C'est de tout cela dont a été victime Ali Ziri.
     Une plaque a été fixée au carrefour du boulevard Jeanne d'Arc et de la rue Antonin-Georges Belin. Elle rappellera la mémoire d'Ali Ziri qui ne doit pas s'effacer.


samedi 14 janvier 2012

"Triple A" perdu : un communiqué de Nathalie Arthaud

Perte du « triple A » : les travailleurs ne doivent pas accepter de nouvelles mesures d’austérité
     La dégradation de la note de la France par l’agence Standard and Poor’s n’est pas une surprise. Elle n’est que le reflet d’une réalité : le gouvernement a vidé les caisses de l’Etat pour alimenter celles des banquiers-spéculateurs. Elle montre que, contrairement aux rodomontades des dirigeants politiques du monde capitaliste, la spéculation sur les dettes souveraines ne s’est pas arrêtée, bien au contraire, y compris de la part des banques françaises.
     Cette annonce servira aussi de prétexte à de nouvelles mesures d’austérité : le gouvernement tentera de faire payer les conséquences de la crise aux classes populaires. Il faudra que les travailleurs s’organisent pour empêcher ce hold-up.

                                                       Nathalie Arthaud, le samedi 14 janvier