lundi 31 janvier 2011

Vous voulez le personnel nécessaire, je vous propose du vent

Mardi 25 janvier, les vannes de gaz du collège Marcel-Pagnol de Saint-Ouen-l’Aumône étaient délibérément ouvertes durant les cours. Cela avait nécessité l’évacuation des 600 élèves. Les enseignants ont alors joué leur droit de retrait, pour la seconde fois depuis la rentrée. Tout cela est révélateur des difficultés rencontrées dans ce collège, à l’image de ce qui se passe dans de nombreux établissements du département. Les enseignants réclament davantage de surveillants
            Le Parisien cite un responsable de l’Inspection Académique d’Osny qui aurait déclaré à propos d’une rencontre avec les personnels de ce collège : « …nous cherchons les bonnes réponses aux problèmes avec eux, cela passe peut-être plus par une réorganisation au sein du collège que par l’attribution de moyens supplémentaires. »
            On peut mesurer la valeur d’un tel propos « façon Marie-Antoinette », quand on sait que la présence d’adultes nombreux dans les établissements scolaires, avec en parallèle, des classes avec de petits effectifs, et cela dès le primaire, est seule susceptible de régler bien des problèmes que connaissent les établissements scolaires aujourd’hui.


samedi 29 janvier 2011

Réunion parents-enseignants

La FCPE de la localité appelle les parents et les enseignants à se retrouver Mardi 1er février pour débattre des mauvais coups qui risquent d'aggraver encore davantage la situation de l'école sur Argenteuil, comme ailleurs.
     Cette réunion a lieu à 18 heures 30 à l'espace Mandéla.
     C'est tous ensemble, parents, personnels de l'Education, élèves, que nous pourrons faire reculer le gouvernement !

    

Le service de radiothérapie de l'hôpital doit être maintenu

MANIFESTATION
Samedi 5 février
de l'hôpital d'Argenteuil à la Sous-Préfecture d'Argenteuil
rassemblement à 14 heures

A l'appel du Comité de défense de l'hôpital d'Argenteuil

Lutte Ouvrière s'associe à cet appel

jeudi 27 janvier 2011

Mobilisation pour le maintien du service de radiothérapie de l’hôpital d’Argenteuil


Le rassemblement de protestation de ce matin a été un succès. Pas question d’accepter le projet de fermeture, orchestré  par le ministère de la santé, du service moderne de radiothérapie de l’hôpital d’Argenteuil, dont M. Evin, directeur de l’Agence régionale de santé s’est fait le porte-parole.
            Les usagers, militants, élus, présents ont pu entrer dans la salle où se tenait le conseil d’administration de l’Hôpital. Christiane Leser, animatrice du « Comité de Défense de l’hôpital » a rappelé combien cette volonté de liquider ce service allait à l’encontre des intérêts des malades, n’était qu’un gâchis de fonds publics, et ne visait qu’à privilégier les officines privées de radiothérapie d’Argenteuil et de la région.
            Le président du Conseil d’administration de l’hôpital, le maire d’Argenteuil, Philippe Doucet, a confirmé qu’il n’était pas question pour lui d’accepter ce mauvais coup. Il a appelé à la résistance.
Lutte Ouvrière était bien évidemment présent à ce rassemblement.
La prochaine étape de la mobilisation aura lieu le samedi 5 février prochain, sous forme d’une manifestation de l’hôpital (rassemblement à 14 heures) à la Sous-préfecture d’Argenteuil.
            Lutte Ouvrière appelle la population d’Argenteuil, ses militants et ses proches à participer très nombreux à cette manifestation. Montrons à cette occasion notre indignation. Ce sera une étape dans la mobilisation pour obtenir le maintien du service de radiothérapie de l’Hôpital Victor Dupuy d’Argenteuil.




mardi 25 janvier 2011

Un collège en grève contre la menace de suppressions de postes

Le collège Henri Matisse de Garges-les-Gonesse est en grève aujourd'hui et demain contre le projet de réduire les moyens en personnels enseignants dont il disposera à la rentrée prochaine. La volonté du rectorat de supprimer 500 postes dans le secondaire dans l'académie de Versailles va ainsi se décliner par de profonds reculs dans de multiples collèges du département.
     A Argenteuil, une réunion pour préparer la mobilisation contre ces mauvais coups envisagés a lieu :
jeudi 27 janvier à 18 heures 15
Espace Mandéla
82 bd Leclerc

Maintien du service de radiothérapie de l'hôpital d'Argenteuil

Suite à la menace de fermeture de ce service, évoquée la semaine passée par Claude Evin, directeur de l'Agence régionale de santé d'Ile de France, le Comité de Défense de l'hôpital d'Argenteuil s'est réuni hier lundi 24 janvier. Il a décidé deux rendez-vous de mobilisation :
L'un :
A l'occasion de la réunion du conseil de surveillance de l'hôpital qui doit se tenir jeudi prochain 27 janvier :

rassemblement à 8 heures 45 devant l'hôpital, jeudi 27 janvier entrée principale

L'autre :

MANIFESTATION
samedi 5 février
rassemblement à 14 heures devant l'hôpîtal pour se rendre ensuite à la Sous-Préfecture d'Argenteuil

LUTTE OUVRIERE et ses conseillers municipaux d'Argenteuil soutiennent ces initiatives.
Le service de radiothérapie de l'hôpital d'Argenteuil doit être maintenu !

Editorial des Bulletins d’Entreprise Lutte Ouvrière

« Nul devoir ne s'impose aux riches,
L'impôt saigne le malheureux »
(L'Internationale)

On nous répète à longueur de journée qu'il faut se serrer les coudes, que la période est difficile et que tout le monde est logé à la même enseigne !
À la même enseigne ? C'est vite dit ! Des travaux récemment rendus publics par des économistes dont personne ne conteste ni le sérieux ni la compétence, montrent le contraire. Ils constatent en effet que les très riches payent nettement moins d'impôts que les plus pauvres. Ceux qui gagnent plus de 69000 euros par mois -et pour certains beaucoup plus- ne représentent que 0,1 % de la population et ne payent que 35 % d'impôts en moyenne, tous impôts confondus (sur le revenu, TVA, CSG, etc.), alors que tous les autres payent, toujours en moyenne, 45 % de leurs revenus.
Ces chiffres ne constituent pas vraiment une surprise. Personne en France ne peut nier les inégalités devant l'impôt. Ces pourcentages en donnent la mesure. Quand Sarkozy explique qu'il n'est pas question pour lui d'augmenter les impôts, c'est une façon de dire aux riches "ne vous en faites pas, même si on procède à une réforme fiscale, cela ne changera rien pour vous". D'ailleurs, la première mesure envisagée, et c'est tout un symbole, est la suppression de l'impôt sur la fortune, qui profitera essentiellement aux nantis.
Cette inégalité de traitement entre les plus riches et les pauvres ou, pour dire les choses autrement, entre ceux qui tirent profit de l'exploitation et ceux qui subissent, date de très longtemps. Mais elle est encore plus révoltante en cette période de crise. On a pu voir, ces derniers temps, quelques aspects du comportement des exploiteurs. L'affaire Bettencourt ou l'affaire Servier et, il y a quelques jours, l'affaire Jean-Marie Messier ont montré que ces gens-là se comportaient comme des voyous, entre eux mais surtout vis-à-vis de la collectivité. Ce ne sont pas, comme on voudrait nous le faire croire, quelques brebis galeuses, égarées dans un troupeau de capitalistes soucieux de l'intérêt commun. Ce sont les façons d'agir de tous les capitalistes qui n'ont qu'une chose en tête, conserver leurs privilèges et en conquérir de nouveaux, par n'importe quels moyens, fussent-ils les pires.
Sarkozy et les siens justifient les privilèges fiscaux qu'ils accordent aux riches en expliquant qu'il ne faut pas les faire fuir à l'étranger, eux et surtout leurs capitaux. Quel bobard ! Quels que soient les avantages qu'on leur donne, ils font ce qu'ils veulent de leurs capitaux, en les plaçant là ou cela leur rapporte le plus, essentiellement dans la spéculation, c'est-à-dire de la façon la plus stérile et la plus nocive qui soit. Ou encore en les dérobant au contrôle de tous, entre autres de celui du fisc, pour les déposer dans des paradis fiscaux.


Quant à nous faire croire que ces gens-là sont indispensables, c'est un autre bobard. Utile, cette madame Bettencourt, dont on ne sait pas si elle est gâteuse ou si elle fait semblant ? Que fait-elle d'autre, sinon amasser depuis des années des milliards qu'elle distribue à ses proches comme on distribue des dragées à la sortie d'un baptême ? Utile, ce Servier qui fabriquait un médicament qui s'est révélé un poison mortel ? Utiles ces banquiers-spéculateurs qui ont mené l'économie au bord de la catastrophe et qui continuent de plus belle avec les milliards que les États mettent à leur disposition ? Non, ces gens-là sont des parasites, socialement nuisibles.
L'urgence n'est pas de les amadouer, de leur présenter une carotte que ces rassasiés de la fortune acceptent sans se laisser apprivoiser. L'urgence n'est pas de leur accorder de nouvelles subventions ou privilèges fiscaux.
L'urgence, c'est que la population laborieuse, les travailleurs les empêchent de nuire en les mettant sous contrôle, en vérifiant leurs comptes en banque, leurs carnets de commandes, et y compris leurs projets.
C'est une idée logique, nous diront certains, mais utopique, car ni l'État ni les possédants ne se laisseront faire. Les images qui nous viennent de Tunisie, ces jours derniers, montrent que ce qui paraissait irrémédiablement bloqué par une féroce dictature peut s'effondrer sous les coups de boutoir des classes populaires et des travailleurs. Et que ce qui apparaissait comme impossible peut devenir réalité en quelques jours.
Le 24/01/2011
Arlette Laguiller


 

lundi 24 janvier 2011

Il faut se mobiliser contre la dégradation de la situation de l'école publique

Après l'annonce de la suppression de centaines de postes d'enseignants pour la rentrée prochaine, dans le Val d'Oise et dans le bassin d'Argenteuil, seule la mobilisation peut permettre de les annuler.
     Un rassemblement de protestation a eu lieu vendredi dernier devant l'Inspection académique d'Osny.
     Samedi, parents et enseignants étaient au coude à coude, du Luxembourg au ministère de l'Education nationale.
     La suite de la mobilisation doit maintenant se construire. Réunion :

Espace Nelson Mandela
82 bd Leclerc
18 heures 15
Jeudi 27 janvier

Aux élections professionnelles, une belle victoire de la liste CGT

Les élections professionnelles viennent d'avoir lieu à la Communauté d'agglomération d'Argenteuil-Bezons. Deux listes étaient en présence, la CGT et FO.
     La CGT obtient 85% des voix et emportent tous les sièges de délégués à pourvoir.
       C'est la reconnaissance que les travailleurs ont ainsi manifesté, au delà de l'activité quotidienne de ces militants, à leur insistance, lors du passage de certaines catégories de personnels territoriaux à cette Agglomération pour que de nombreux précaires soient titularisés.

samedi 22 janvier 2011

Comité de défense de l'hôpital Victor Dupuy

Face aux déclarations faisant craindre la remise en cause du service de radiothérapie de l'hôpital d'Argenteuil, une réunion d'urgence du Comité de défense de l'hôpital a lieu ce lundi 24 janvier à 19 heures salle Henri Weiler, à Bezons (à côté de la mairie)

vendredi 21 janvier 2011

Communiqué des élus LUTTE OUVRIERE d’Argenteuil

 On nous roule, on ne nous transporte pas !

Ce matin, un nouvel incident de matériel a empêché des milliers et des milliers d’Argenteuillais et d’habitants de la région de se rendre à leur travail. Un train était en panne à la gare du Stade. Le souterrain de la gare d’Argenteuil était engorgé de ces voyageurs en attente, avec les risques que cela implique.
     Les incidents, les retards, les annulations de train se multiplient sur la ligne.
     Trop c’est trop ! Que la direction de la SNCF embauche les effectifs nécessaires pour que les visites et les contrôles du matériel permettent que les usagers soient transportés dans de bonnes conditions et non roulés.
                                               Argenteuil le 21.01.11

Les conseillers municipaux d’Argenteuil,
                                                           Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE

jeudi 20 janvier 2011

Le service de radiothérapie doit rester à Argenteuil

Des assurances semblaient avoir été données sur le maintien du service de radiothérapie de l'hôpital d'Argenteuil. Aujourd'hui, le directeur de l'Agence Régionale de Santé, M. Evin, envisage sa fermeture.
     Si cette annonce se confirmait, ce serait un bien mauvais coup à l'encontre des malades et des habitants d'Argenteuil et des communes environnantes.
    Il faut le maintien de ce service de radiothérapie de l'hôpitâl d'Argenteuil !

rassemblement à l'Inspection Académique

Pour protester contre les suppressions de postes prévues à la rentrée prochaines dans les établissements scolaires du département, un rassemblement a lieu
VENDREDI 21 JANVIER
de 12 heures 30 à 13 heures 30
devant l'inspection académique du Val d'Oise
à Osny
Immeuble le Président
Chaussée Jules César
A l'appel des organisations des personnels et des parents d'élèves
C'est une première riposte. Lutte Ouvrière s'associe à cet appel.

mercredi 19 janvier 2011

Communiqué des Conseillers municipaux Lutte Ouvrière d’Argenteuil


Les prévisions de personnels enseignants pour la rentrée prochaine pour les collèges et les lycées d’Argenteuil commencent à se préciser. Le Recteur de l’Académie de Versailles prépare des coupes sombres dans les sections proposées aux élèves, et le nombre de classes. Il prévoit une diminution importante des postes d’enseignants dans la majorité des établissements du secondaire de la localité. Ainsi, dans un lycée comme le lycée Georges Braque, il prévoit de supprimer 135, 5 des heures dites postes, c’est-à-dire d’enseignement, ce qui entraînerait la suppression de cinq à huit postes d’enseignants. C’est la déclinaison locale de la décision gouvernementale de supprimer  à nouveau 16 000 postes à la rentrée prochaine à l’échelle du pays, soit près de 500 postes tous niveaux confondus pour la seule Académie de Versailles.
Si ces suppressions étaient réalisées, cela traduirait la liquidation des « zones » dites « d’éducation prioritaire » qui limitent encore dans un certain nombre d’établissements au moins, le nombre d’élèves par classe, et une hausse drastique et généralisée des effectifs de ces classes. Cela se traduirait par une nouvelle dégradation, en particuliers des établissements recrutant majoritairement parmi les enfants des classes populaires, au plus grand bénéfice de l’enseignement privé. C’est inadmissible, c’est inacceptable.
Les conseillers municipaux Lutte Ouvrière d’Argenteuil appellent l’ensemble des familles, les élèves, les personnels, avec leurs organisations, de parents et de personnels de l’éducation nationale, à se mobiliser pour empêcher ce nouveau mauvais coup aux conséquences désastreuses. Ils seront solidaires de toutes les initiatives allant dans ce sens.

                        Patrice CRUNIL                  Dominique MARIETTE

Argenteuil le 19.01.2010

mardi 18 janvier 2011

Ben Ali est parti, son système ne doit pas rester en place

 
Le départ du dictateur Ben Ali est d’abord une victoire des travailleurs, des chômeurs, des jeunes, des classes populaires de Tunisie qui se sont mobilisées depuis un mois. Après le geste d’un jeune vendeur qui s’était immolé par le feu pour protester contre les exactions de la police, les manifestations n’ont cessé de s’étendre contre une situation sociale désastreuse faite de chômage et de misère pour la majorité de la population, et contre l’attitude d’un régime ne sachant répondre que par la répression.
     Malgré les balles de la police et les nombreux morts et blessés, la détermination des manifestants n’a pas faibli. Le mouvement, parti d’une petite ville, s’est étendu à tout le pays et n’a plus laissé à Ben Ali d’autre alternative que la fuite. Le dictateur réputé inamovible, au pouvoir depuis 23 ans, appuyé sur un énorme appareil policier, bénéficiant du soutien des grandes puissances, et en particulier de la France, a dû s’avouer vaincu. On a vu qu’un mouvement des classes populaires, quand elles se mobilisent et sont décidées à ne plus supporter ce qui est insupportable, peut ainsi faire tout basculer !
Cependant, ce qui se passe depuis le 14 janvier, jour du départ de Ben Ali, montre que tout n’est pas gagné, et de loin. Des groupes armés de partisans de l’ancien dictateur séviraient encore. L’armée se présente comme une protection contre ces groupes mais c’est aussi elle qui contrôle directement les villes, voudrait exercer une grande partie du pouvoir et empêcher la population de régler ses comptes avec les protégés de la dictature qui ont mis le pays à sac depuis des années. Enfin, même cautionné par quelques personnalités de l’opposition, le gouvernement reste entre les mains d’hommes qui, il y a quelques jours encore, étaient les fidèles serviteurs de Ben Ali. Visiblement, si tous ceux-là ont estimé qu’il fallait se débarrasser de ce dictateur devenu trop impopulaire, c’est pour tenter de sauvegarder l’essentiel de leur pouvoir et la domination des classes privilégiées.
     Mais, justement, les travailleurs, les chômeurs, les jeunes ne doivent pas s’être sacrifiés, avoir versé leur sang, simplement pour changer la façade du pouvoir. Ils se sont levés contre celui-ci avec des aspirations claires : en finir avec le manque de libertés, et surtout avec le chômage, la pauvreté, les inégalités, l’injustice, l’exploitation et la corruption. Aujourd’hui on les voit tenter de s’organiser et de s’armer par eux-mêmes pour faire face aux partisans de l’ancien dictateur. Et, en effet, pour la satisfaction de leurs aspirations, ils ne peuvent s’en remettre à des hommes qui gouvernaient hier encore avec Ben Ali, même si ceux-ci font des promesses de démocratie. Ils ne peuvent faire confiance qu’à leurs propres forces, à la capacité des travailleurs et de la population à s’organiser et à imposer leurs droits.
     On a déjà vu des dictatures comme celle de Ben Ali s’écrouler pour être remplacées par des régimes qui ne valaient guère mieux. Pour que la chute du dictateur débouche sur un véritable changement social, les travailleurs, les classes populaires de Tunisie auront encore à lutter pour l’imposer. Et elles viennent justement de démontrer, dans la lutte contre Ben Ali, qu’elles peuvent en avoir la force.
     Leur lutte doit être aussi la nôtre. La classe ouvrière de France et celle de Tunisie sont liées par une histoire commune, par la présence de nombreux travailleurs tunisiens qui ont dû venir gagner leur vie ici. Mais elles sont liées aussi parce que les patrons qui nous exploitent ici en France sont souvent les mêmes qui règnent en Tunisie et qui ont prospéré sous la dictature de Ben Ali. Travailleurs français et tunisiens -mais aussi algériens, marocains, africains...-, nous sommes frères dans la lutte contre les mêmes exploiteurs. Et le chômage, la misère, qui s’étendent là-bas comme ici, découlent de la même crise du système capitaliste, dont on voudrait faire payer les frais aux classes les plus pauvres.
     Nos frères de Tunisie viennent de nous montrer comment on peut faire tomber un dictateur. La leçon doit nous servir car nous subissons en commun une autre dictature, plus cachée mais tout aussi inadmissible : celle des riches et des spéculateurs, des grands capitalistes et des banquiers.
                                                                              Arlette Laguiller

VENDREDI 4 FEVRIER 2011
à 20 heures 15
Espace Nelson MANDELA
82 boulevard Leclerc-Lenine
à Argenteuil
Réunion publique sur
"La situation en Tunisie après le départ de Ben Ali"
                                                                                                entrée libre




dimanche 16 janvier 2011

Après le départ de Ben Ali

Le départ de Ben Ali est une victoire pour tous les travailleurs, les chômeurs, les jeunes, les classes populaires de Tunisie qui depuis un mois se sont mobilisés et ont manifesté en affrontant la répression. C’est leur détermination, malgré les balles de la police, malgré les morts, qui n’a plus laissé au pouvoir d’autre alternative que de se débarrasser du dictateur.
     Cette victoire ne doit pas être confisquée par de nouveaux dirigeants et par des possédants qui, jusqu’à hier, soutenaient encore Ben Ali, profitaient sur le dos de la population et voudraient pouvoir continuer à le faire tranquillement. Les travailleurs, les classes populaires de Tunisie auront certainement encore à lutter pour imposer leurs droits élémentaires et pour faire que le départ du dictateur débouche sur un véritable changement social.
     Lutte Ouvrière continuera à affirmer tout son soutien à leur lutte et appelle les travailleurs, ici en France, à manifester toute leur solidarité avec un combat qui est aussi le leur.
                                                                                  Nathalie Arthaud

vendredi 14 janvier 2011

solidarité avec le peuple tunisien !

Lutte Ouvrière appelle aux manifestations de solidarité avec le peuple tunisien
     Lutte Ouvrière exprime sa solidarité avec tous ceux qui depuis un mois se sont soulevés en Tunisie et continuent à exprimer leur colère face à la situation sociale catastrophique que subit la majorité de la population. Elle salue leur détermination face à la répression, malgré les dizaines de morts faits par les tirs de la police sur des manifestants désarmés. Elle dénonce le régime de dictature de Ben Ali qui aujourd’hui tente d’apaiser la colère par quelques promesses tout en poursuivant les arrestations. Elle condamne l’attitude odieuse des gouvernements français qui, depuis 23 ans, n’ont cessé de soutenir ce régime, et en particulier l’actuel gouvernement qui, par la bouche de Michèle Alliot-Marie promet encore d’aider la police tunisienne à agir contre les manifestants.
Lutte Ouvrière appelle les travailleurs, ici en France, à saisir toutes les occasions de manifester leur solidarité avec la lutte des jeunes, des travailleurs, des femmes de Tunisie et de tout le Maghreb, dont le combat doit être aussi le leur. Elle appelle en particulier aux manifestations de solidarité organisées le samedi 15 janvier dans de nombreuses villes, et notamment à Paris, samedi 15 janvier à 14 heures et qui partira de la place de la République à Paris.
A Paris, Lutte Ouvrière donne rendez-vous à ses militants et sympathisants à 13h45, devant le McDonald’s de la place de la République.
                                                                  Nathalie Arthaud                          

(DEPUIS CE COMMUNIQUE, LE DICTATEUR BEN ALI A FUI LA TUNISIE, UNE PREMIERE VICTOIRE MORALE DE LA MOBILISATION DE LA POPULATION ET DES TRAVAILLEURS DE TUNISIE)

départ d'Argenteuil : samedi à 13 heures 15 devant le café des 2 gares, sortie gare centrale, côté Orgemont

jeudi 13 janvier 2011

Valls et les 35 heures - Une notoriété en faisant les poubelles de la droite

En déclarant qu’il faut « déverrouiller les 35 heures », Manuel Valls, ex-météorite de la vie « politique » argenteuillaise, a marqué sa différence par rapport aux autres candidats à la primaire du PS pour l’élection présidentielle de 2012.

     À l'en croire, sa proposition serait destinée à dépasser les querelles de personnes qui agitent le PS pour s'élever jusqu'à un débat d'idées, afin de répondre à ce « devoir d'inventer » que Valls «as- sume pleinement ». Rien de moins ! Le problème, c’est que l’invention dont il est si fier sort directement des poubelles de la droite.

      Pas gêné, Valls s'enfonce dans le sillage de tous ceux qui voudraient obtenir encore davantage de flexibilité pour satisfaire les hauts et les bas dans les besoins de main-d'œuvre du patronat.

       Valls ne pouvait pas dire qu'il faut « travailler plus pour gagner plus » sans tomber carrément dans le plagiat. Mais il s'adresse à la même clientèle, à commencer par ces petits patrons qui se considèrent comme des héros face à des ouvriers qui pour eux ne travailleront jamais assez et seront toujours trop payés. Et puis, parmi les aigris qui trouvent bien pratique de rendre les chômeurs responsables du chômage, certains se reconnaîtront peut-être en Valls.

     Un « déverrouillage » des 35 heures n'a aucun sens pour les caissières de supermarché qui sont contraintes à des temps partiels avec des salaires partiels. La petite phrase de Valls est une injure à tous ceux qui n'ont pas de travail ou en sont réduits à des petits boulots en CDD ou en intérim.

     Non seulement il n'y a pas à augmenter la durée hebdomadaire du travail, mais il serait nécessaire de partager le travail entre tous, à l'inverse de ce que préconisent ces patrons qui prennent appui sur le chômage pour faire pression sur ceux qui ont encore un emploi afin de détériorer les salaires et les conditions de travail.

mardi 11 janvier 2011

Solidarité avec nos frères les travailleurs de Tunisie et d’Algérie en lutte !

Depuis plus de trois semaines, une vague de révoltes populaires secoue la Tunisie. Malgré une répression sanglante qui a fait vingt morts, le gouvernement ne parvient pas à la briser. Au départ, il y a le suicide par le feu d’un jeune chômeur vivant de vente ambulante pour protester contre la confiscation par la police de son étal qui lui permettait de faire vivre toute sa famille. Depuis, les manifestations se sont répandues dans plusieurs villes du pays, violemment réprimées partout. Elles sont le fait de la jeunesse populaire, chômeurs, travailleurs, ménagères, protestant contre le chômage, contre la pauvreté mais aussi contre la dictature de Ben Ali qui règne sur le pays depuis vingt-trois ans avec le soutien de toutes les grandes puissances. Sur ce terrain, les manifestants ont été rejoints par d’autres catégories, lycéens et avocats.
     Bien sûr, parmi les causes de cette révolte, il y a des raisons politiques propres à la Tunisie : l’absence de libertés élémentaires, le flicage du pays au profit de la dictature, la corruption notoire des sphères dirigeantes et la mainmise de la famille du dictateur sur l’économie du pays.
     Pendant que le régime se vante d’un taux de progression économique exceptionnel, seule la famille de Ben Ali, son entourage et son clan s’enrichissent, et la majorité de la population est maintenue dans la pauvreté.
     Mais la colère dont ce mouvement de protestation témoigne en Tunisie n’est pas spécifique à ce pays. La semaine dernière, l’Algérie voisine a commencé à s’embraser. De véritables émeutes de la faim ont éclaté contre les hausses des prix des produits de première nécessité, alimentaires en premier lieu. Parties du quartier populaire d’Alger Bab-el-Oued, elles se sont étendues à d’autres grandes villes du pays. Dans un pays où le chômage est grave et où les salaires de ceux qui ont un emploi sont bas, ces hausses des prix de la nourriture, sont catastrophiques pour les classes pauvres.
     Ceux qui se révoltent là-bas, en Tunisie, en Algérie, sont des travailleurs, des chômeurs, des classes pauvres, nos sœurs, nos frères, une partie de nous-mêmes. Et, pas seulement parce qu’une partie de la classe ouvrière ici, en France, est composée de travailleurs originaires de là-bas, de première ou deuxième génération, de ce Maghreb si longtemps colonisé par notre impérialisme, lequel continue toujours à tirer profit de l’exploitation des travailleurs de ces pays.
     Mais les causes profondes de la révolte là-bas rejoignent ce qui nous amènera nous, les travailleurs d’ici, à réagir si nous voulons préserver nos conditions d’existence. La crise économique, la crise du capitalisme, qui pousse les classes laborieuses vers la pauvreté, enrichit en même temps une petite minorité. Que cette minorité accapare cette richesse par la malversation, la corruption, par l’appropriation des caisses de l’État, comme cela se fait en Tunisie ou en Algérie, et dans bien des pays pauvres, ou par l’exploitation légale ou par la spéculation, le résultat va dans le même sens. Le capitalisme en crise aggrave encore les inégalités. Ben Ali en Tunisie ou ses homologues en Algérie s’enrichissent d’une autre manière que les Arnault, Pinault, Bettencourt, Servier ou les Peugeot et Dassault. Ces derniers n’ont même pas besoin d’occuper des fonctions dans l’État pour détenir la puissance sociale. Mais les uns comme les autres s’enrichissent de l’exploitation des travailleurs. Ils sont complices, ils s’appuient les uns sur les autres et s’entraident.
     Alors, notre solidarité de travailleurs va vers les révoltés de Tunisie et d’Algérie. Et bien au-delà de la simple solidarité, la classe ouvrière a, de part et d’autre de la Méditerranée, le même intérêt à se débarrasser d’un système économique où l’argent est roi et ceux qui le possèdent sont maîtres de la société. Mais où, cependant, ceux qui créent les richesses permettant à tant de parasites de prospérer, ceux qui font marcher toute l’économie, sont en permanence poussés vers la pauvreté. Et la police comme l’armée sont là pour faire taire ceux qui protestent.
     La classe ouvrière qui est massivement présente des deux côtés de la Méditerranée représente une force internationale et ses intérêts fondamentaux sont les mêmes. Et lorsqu’elle en aura pris conscience, c’est unie qu’elle aura la force de mettre fin à l’organisation sociale actuelle basée sur l’exploitation et de créer une société fraternelle où il n’y aura plus de place pour les parasites du travail humain.

                                                                                                           Arlette Laguiller

 

lundi 10 janvier 2011

Suppressions de postes prévues à l'école élémentaire

Le ministère de l'Education nationale prévoit la suppression d'un premier volant  de 78 postes à l'école élementaire dans le Val d'Oise. Il est pourtant prévu une hausse des effectifs de plus de 1400 élèves dans le département à la rentrée prochaine.
     Le ministère prévoit en particulier d'accélérer la liquidation des réseaux d'aides (dits RASED), ces personnels spécialisés qui aident hors des classes les enfants en difficulté. Sur les 78 postes supprimés, 43 concernent ces personnels d'aide et de soutien pourtant essentiels.
     Mais entre les désirs gouvernementaux et la réalité de la rentrée prochaine, la mobilisation des parents et des personnels peut encore changer bien des choses.

vendredi 7 janvier 2011

Les anciens ne méritent pas cela

La résidence Marguerite est une résidence pour les anciens, près de la gare d'Argenteuil. Ces derniers sont parfois très âgés.
     La résidence est une propriété de la Croix-Rouge. Celle-ci voudrait destiner le lieu à d'autres objectifs pour un tout autre public.
     On ne peut pas bousculer la vie d'anciens de cette façon en leur disant d'aller ailleurs.
     Aucun résident ne doit être lésé. Les promesses de laisser dans leur résidence les anciens qui le peuvent doivent être respectées.

jeudi 6 janvier 2011

Des menaces de licenciements à Gonesse

Le groupe de messageries Ducros express comprend plus de 3000 salariés à travers le pays. Le siège de Gonesse dans le Val d’Oise emploie près de 220 personnes. Huit autres unités existent dans la région parisienne.Les salariés craignent des licenciements. Le PDG de l’entreprise en envisage froidement 500.
Dans le grand monopoly du capitalisme, Ducros express a été vendu il y a un an par la multinationale DHL à un autre groupe.
Dans le jeu de vente et d’achat de groupe à groupe, il n’y a que les actionnaires qui y trouveront leur compte. A moins que les travailleurs n’y mettent le holà.

lundi 3 janvier 2011

Académie de Versailles : Une première charette de centaines de nouveaux postes supprimés à la rentrée de septembre 2011

Dans l’académie de Versailles la suppression de 618 postes pour 2011 vient d’être annoncée par le ministère de l’Education nationale.
    120 emplois d’enseignants seront supprimés dans les écoles, 493 dans les lycées et collèges et 8 poste de titulaires administratifs. Ceci alors que les classes sont déjà surchargées, que de plus en plus d’élèves sont en difficultés.   Pour l’ensemble du pays le chiffre serait de 8767 suppressions d’ores et déjà programmées sur les 16 000 en projet pour la rentrée prochaine. Cette ponction s'ajoute aux 80 000 suppressions de postes de ces dernières années.
  Une enquête vient de révéler que le taux d'élèves de 15 ans en situation d'échec scolaire est passé de 15 % en 2000 à 20 % aujourd'hui. Elle précise   le caractère de plus en plus injuste de l'école française, en précisant que le milieu social des élèves a un impact croissant sur leurs résultats scolaires. Les rédacteurs du rapport parlent de la nécessité, pour contrecarrer cette dernière tendance, «d'axer les efforts sur les aides aux élèves des milieux défavorisés».
  Mais le gouvernement juge bien plus important de se porter au secours des banquiers que de défendre des services publics qui sont pourtant indispensables aux couches les plus pauvres de la population.
Meilleurs Voeux 2011
pour chacun
et de lutte pour tous
Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE

Cercle Léon Trotsky du 28 janvier prochain

Il aura pour sujet :
Les religions,
l’athéisme et le matérialisme
Attention : les conférences du Cercle Léon Trotsky ont désormais lieu à Montreuil. Prenez note du nouveau lieu !
vendredi 28 janvier 2011 - 20h30
Participation aux frais : 3 euros
Espace Paris-Est Montreuil
128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis)
Métro : Robespierre - ligne 9
Consulter le plan d'accès

Editorial des bulletins d'entreprise du 27 décembre

 


Inverser le rapport de force c'est possible !


   L'heure est au bilan. Cette année 2010 a été marquée, du côté des gouvernants et des riches, par une succession de scandales.

   Le dernier en date concerne un des plus importants laboratoires pharmaceutiques de France et son propriétaire, une des plus grosses fortunes du pays.




Sarkozy remettant à Servier la légion d'honneur en 2009
  
  Pendant plus de trente ans, ce laboratoire a mis en vente un médicament destiné aux diabétiques, dont des spécialistes dénonçaient à la fois l'inefficacité et surtout la nocivité, et on nous dit aujourd'hui qu'il a provoqué au moins cinq cents, voire deux mille morts.

   Les avertissements des experts n'ont pas fait réagir les autorités au plus haut niveau. Les ministres de la Santé successifs ont laissé prescrire ce médicament dangereux. Il faut dire que Servier est un patron proche du pouvoir et qu'il a dû abondamment remplir les caisses de la droite...

     Le scandale qui a précédé celui de Servier et du Mediator a mis en évidence, encore plus directement, les attaches entre le monde des affaires et les milieux politiques. Il a mis au grand jour les liens existant entre Madame Bettencourt, une des premières fortunes de France, et l'UMP.

    Un petit coin du voile a donc été levé, laissant entrevoir, derrière le décor que l'on présente comme la démocratie, ceux qui tirent les ficelles, qui font les choix réels, qui décident de l'essentiel : ces milliardaires, ceux qui, comme madame Bettencourt ou Jacques Servier, ont été pris la main dans le sac, parce qu'ils se sont retrouvés au centre d'affaires peu ragoûtantes. Mais ce n'est qu'une toute petite partie de l'iceberg, car c'est toute l'économie, toute la société qui fonctionne de cette façon.


   Mais le plus grand scandale n'est pas dans ces enveloppes substantiellement garnies, destinées à alimenter les caisses de l'UMP, distribuées par la propriétaire de L'Oréal, ni dans le fait que Servier ait pu amasser des millions d'euros en bénéficiant de silences complices aux dépens de milliers de patients.

   Le plus grand scandale réside dans le fait que, malgré la crise, ceux qui l'ont provoquée, en premier lieu les banquiers, ont continué à engranger des milliards de profits à travers le monde. Et le comble, c'est que ces banques et ces organismes financiers, qui étaient il y a deux ans au bord de la faillite, ont été renfloués par les centaines de milliards d'euros ou de dollars versés par tous les grands États.

Manifestation en Grèce début 2010 contre les mesures d'austérité

   C'est avec ces milliards que les organismes financiers continuent à spéculer de plus belle, en prenant pour cible la dette des États. Sans se soucier le moins du monde des conséquences que cela peut avoir pour les populations, sans se soucier des risques qu'ils font prendre à la société.

   On a d'ailleurs déjà pu en mesurer les effets dans des pays comme la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne.



   Chaque jour, il devient de plus en plus urgent de mettre un coup d'arrêt à cette dérive. Il ne faut rien espérer des gouvernements en place. Ni en France, où règne la droite, ni en Espagne ou en Grèce, où ce sont des socialistes qui dirigent les gouvernements. Ces majorités, par-delà les étiquettes dont elles se parent, appliquent les mêmes politiques d'austérité, réduisant les salaires, les retraites, les quelques droits sociaux qui subsistent encore.




...et à Paris en Octobre 2010 contre les attaques sur les retraites
 
   Oui, il est plus que temps de bloquer l'offensive que le patronat et les gouvernements, qui lui sont totalement dévoués, mènent contre le monde du travail, à l'échelle de tous les pays. Les travailleurs en ont les moyens !

   Car, puisqu'on en est à l'heure des bilans, il faut y mettre, en positif cette fois, la lutte des salariés qui, en France, ont tenu la dragée haute au gouvernement Sarkozy-Fillon-Woerth, qui pensait faire passer sa réforme des retraites sans coup férir, comptant sur la majorité dont il dispose à l'Assemblée pour qu'elle soit votée.

   Ces prétendus élus du peuple ont pu voir le peuple réel dans les rues, pendant plus de deux mois. Certes, la réforme est finalement passée, mais le monde du travail a su relever la tête, il a pu prendre conscience de sa force et de ses capacités à résister aux mauvais coups qui se préparent contre lui.





   C'est cette leçon qu'il faut retenir : oui, les travailleurs ont les moyens de résister et même d'inverser le rapport de force en leur faveur !

Arlette LAGUILLER